Génération 1
N°1-2 :
H. Christian PFISTER, Etudes sur le règne de Robert Paris 1885, p.41-85.
Henri Ier Capet, roi de France 1009/1010-1060
Génération 2
N° 2-3 : Hugo Floriacensis,
Moder. reg. Franc. act. (in Rec. Hist. Franc.,
t. X, p.215).
Discussion des sources: F. LOT, Les derniers Carolingiens, Paris 1891 p.361-366.
Constance d'Arles ca 985-1032
Génération 3
N°
3-4 : Cartulaire de Psalmodv, 29 août
(993) et Cart. de Montmajour, Mai (963).
Cf. G. de MANTEYER ; La Provence du premier au douzième siècle, Paris 1908 p. 222-266 (sp. p.225 &
227).
Guillaume II Le Libérateur de
Provence, comte d'Arles /957-1018
Génération 4
N° 4-5 :
On ignore les origines de Constantia. C'est J. BERGE
(Les erreurs de l'Histoire. Origines rectifiées des Maisons Féodales, Menton
1952, p.38-9) qui le premier en a fait une fille de Charles Constantin. L'avis
de cet auteur, pas toujours recommandable, a été repris indépendamment par J.P.POLY, La Provence et la société féodale, Paris 1976,
p.33 n.18 qui propose Constantia comme soeur de
Charles Constantin. S. de VAJAY (Comtesses d'origine Occitane dans la marche
d'Espagne aux X° et X1°s., Hidalguia, t.28 (1980) p.
585-616, 755-788, sp.p.615 n.61) revient, après examen, à l'opinion de BERGE.
Constance de Provence ca 920-ca 963
Génération 5
N°
5-7 : L'origine maternelle de Charles Constantin, longtemps
discutée, a été retrouvée par les byzantinistes qui ont rapproché ce 2° nom,
très particulier dans la noblesse occidentale, du fait que son père Louis III
L'aveugle avait obtenu la main d'une soeur de Constantin VII de Byzance (cf. Nicolaos Mystikos, Epistolae, P.G., CXI, col.199). Voir Werner OHNSORGE, Drei deperdita
der Byzantinischen Kaiserkanzlei und die frankenadressen
im Zeremonienbuch des Konstantinos Porphyrogenetos, Byz. Zeits.t.45
(1952) p.320-339, sp. p.321-4, repris par la plupart des historiens.
Charles-Constantin de Provence, comte de
Vienne ca 901-ca 942
Génération 6
Anne de Macédoine 886/889-912/914
Génération 7
N°
7-8 : En dépit des affirmations des chroniqueurs qui en font un
bâtard de Michael III, il ne fait guère de doute que le père de Léon VI a bien
été l'empereur Basile Ier. Voir A. VOGT-I.HAUSHERR, Oraison funèbre de Basile Ier par son fils Léon VI le Sage, Orientalia
Christiana, t.26, I, Rome 1932, p.5-79, sp. p.10-2,
et N. ADONTZ, La portée historique de l'oraison funèbre de Basile I° par son
fils Léon VI le Saqe, Byzantion
t.8,2 (1933) p. 500 sq.
Léon VI Philosophos
de Macédoine, empereur de Byzance 866-912
Génération 8
N°
8-10 : Parmi nos sources, il en est qui attribuent à Basile Ier la plus humble origine, et d'autres qui le font
descendre des achéménides de Perse à travers les arsacides d'Arménie (liste
commentée de ces sources par Alexandr Alexandrovitch VASILIEV, Provzkhozhdenie
imperatora Vasiliia Makedonianlna, Vizantijskij Vremennik (= Byzantina Xronika)
t.12 (1905) p.148-165). De nos jours, la question a été reprise à diverses
occasions, en dernier lieu par N. ADONTZ, L'Aqe et l'Oriqine de l'empereur Basile Ier
le Macédonien, Byzantion t.8, 2-9 (1933-4) p.478-500
& 223-260, qui fait office de référence actuelle (cf
en dernier lieu G.DEDEYAN, Histoire des Arméniens,
Toulouse 1982p.287). Il en ressort en se fondant notamment
sur l'onomastique de sa famille (le nom de son grand-père Myakes=Hmayeak est caractéristique) et sur le lieu d'origine de
ses parents (province de Taron) que Basile
appartenait à la famille arménienne des Mamikonianq,
anciens seigneurs de Taron en Arménie.
Basile Ier Makedonios de Macédoine, Empereur
d'Orient 827-ca 889
Génération 9
Constantin Théophile de Mamikonides, Noble d'Andrinople 786-828/840
Génération 10
N°
10-20 : Les Mamikonianq ont constitué de
la fin du III° s. à la fin du VIII° s. la principale maison d'Arménie. On
consultera sur le système féodal de ce pays N.ADONTZ Armenija v epoxu Justiniana, St Petersbourg 1908,
trad. ang. N. GARSO1AN, Lisbonne
1970; C.TOUMANOFF, Studies in Christian Caucasian History. Georgetown
1963; malheureusement, la filiation des Mamikonian
n'est connue que de façon fragmentaire. On trouvera des essais de généalogie
complète chez F. JUSTI, Iranisches Namenbuch, Marbourg 1895,
p.424-5, C. TOUMANOFF Manuel ...,p.331-5" (& cf
Id.Studies...p.209-211). Tout en suivant, pour
l'ensemble, ces travaux, nous nous en séparons sur quelques points et proposons
la généalogie
qui figure sur le tableau ci-dessus, dont les principales sources, présentées sommairement,
sont les suivantes :
1) GHAZAR P'ARPETS’I, patmut'ioun hayots, (trad. V. LANGLOIS, Coll. Hist. Arm., t. II, Paris 1869, p.259-368), ch.18 (p. 277-8
LANGLOIS): MOVSES KHORENATS'I, palmut'ioun hayots, trad. fr.
LANGLOIS , II p.53-175, trad.
ang. R. W. THOMSON, Cambridge- 1978) III, 51 & 58 (p.160-161,
166 LANGLOIS = p.315, 331 THOMSON).
2) GHAZAR, ch.54 (p.321 LANGLOIS).
3) id. ch.79 (p.360).
4) Girk T’lt'ots (Livre des Lettres), éd.Tiflis
1901 (en arm.), p.74 (3° souscripteur)
5) La filiation de Vasak
n'est connue que par M. CH'AMCH'IAN, patmut'ioun hayots, t. II, Venise
1785,p.283 1.41.
6) Girk T'lt'ots p.74 (8° et 9° souscripteurs).
7) ACOGH'IK patmut'ioun tiezarakan (traduct. E. DULAURIER, t.1, Paris 1883), II, 2 p.1I6
DULAURIER; THEOPHANES, Historikon loqoi
deka (=PHOTIOS, Bibliotheké,
cod.64 p. 26b, ed. HENRY, Paris 1959 t.I. p.78-9); SEBEOS, patmut'ioun
i Herakin, (trad. F. MACLER, Paris 1904), ch. 2 (p.9
MACLER); cf. G. GARITTE, La "Narratio de rebus Armeniae", Louvain 1952 p.175-186.
8) SEBEOS ch.II (p.39 MACLER).
9) Girk T'lt'ots p.74 (22°,4°,13°,14° & 26° souscriptions).
10) SEBEOS ch 3 passim
(p.19-27 MACLER) HOV'ANNES MAMIKONIAN, patmut'ioun Taronoy, (trad. LANGLOIS,
I.186, p.360-382) ch.I. p.362 sqq
(récit légendaire). Moushegh semble avoir été
considéré comme l'ancêtre des Mamikonianq postérieurs
(cf.HOV'ANNES, ch. 5, p.380-I, 382 LANGLOIS). Voir P.
GOUBERT, avant l'Islam, t.I; Paris 1951, p.I87-197;
GARITTE, op.cit., p.23I-6.
11) HOV'ANNES, 377).
12)
Id., ch.2-4, passim.
13)Id., ch.4 (p.375, 377).
14)Id. ch.5 (p.378).
15) L'historien EGUISHE dédia son patmut'ioun Vardanants à un
certain Dawith Mamikonian,
prêtre (trad. ang.R. W. THOMSON, Cambridge 1982,
p.57). Malheureusement, on ignore avec précision la date de cet ouvrage (début
VI° s. ou début VII° s. ? cf. THOMSON, op. cit.,
p.22-29).
16) SEBEOS, ch.30 (p.95 MACLER).
17) ch.35 (p.138), 36 (p.142), 38 (p.146, 148).
18) cf. SEBEOS ch.38 (p.148) HOV'ANNES
KAT'OLIKOS, patmut'ioun hayots" (trad. St MARTIN, Paris 1841) VI, 12 (p. 78, 79-80)
ACOGH'IK, II, 2 (p.128).
19) SEBEOS, ch.35 (p.134, 135), 36 (p.142), 38 (p.I45-8).
20) CH'AMCH'IAN, II,
p.377 1.29-30.
21)Martyroloqe
de Dawith de Dwin. (cf.
Revue Et. Arm., t. 3 (1966) p.188) : en 693,
le sparapet Moushegh est
dit fils d'un "marzpet" Mamikonian.
Le titre " marzpet" désigne évidemment un
prince d'Arménie, Hamazasp III ou Grigor
Ier donc. Comme on sait que Hamazasp
laissait à sa mort 3 fils (SEBEOS p.148), il est tentant de faire le
rapprochement.
22) GHEVOND, patmut'ioun hayots,
(trad. SCHAHNAZARIAN, Paris 1856)
ch.8 (p.134). Voir C.TOMANOFF, Studies...,
p.346-349.
23) GHEVOND, ch.8 (p.115-8, 120-1, 134-5, 146). VARDAN patmut'ioun
.Ghusabaneaqh (trad. Partielle J.MUYLDERMANS, Louvain : Paris 1927) sect. II § 7 (p.105).
Pour tout ce qui touche à l’histoire politique de l'Arménie au VII-IX° s., voir
maintenant A.TER-GHEVONDIAN, L’Arménie et le califat
arabe, Erevan 1977 (en russe) et M. CANARD, réédition de J. LAURENT, L'Arménie
entre Byzance et l'Islam, Lisbonne 1980 qui donnent de nombreux développements
sur les grandes familles de cette époque, en particulier les Mamikonianq.
24) CH'AMCH'IAN, II, p.415 1.4-5.
25) VARDAN, sect.lII, § 3 (p.110).
26) GHEVOND, ch.8 (p.146).
27)Id., ch.8 (p.133-4).
28) THEOPHANES Chronographia,
s.a. 6270.
29) Vita Basilli (trad. all. BREYER, Graz-Wien/Köln 1981). ch.2.
On notera surtout que, quel que soit le degré de certitude de ce tableau, ce qui ne fait aucun doute, du
fait qu'ils sont attestés comme "Mamikonian",
c'est l'appartenance de tous ces personnages à la descendance d'Hamazasp Ier.
Hmayeak IV Mamikonian,
Noble arménien 755-ca 797
Génération 11
Artavazd II le Macédonien Mamikonian, Nakharar
en Bragevan 712-778/780
Génération 12
Hmayeak III Mamikonian,
Nakharar en Taraoun
ca 680-712/
Génération 13
Artavazd IV Mamikonian,
Nakharar de Taron
ca 653-693/
Génération 14
Hamazasp III Mamikonian,
Marzban d'Arménie ca 610-ca 658
Génération 15
David Mamikonian, Prince de Taron
580-ca 625
Génération 16
Vahan II Mamikonian,
Prince de Taron ca
555-ca 600
Génération 17
Moushegh Ier Mamikonian, Marzban
d'Arménie ca 530-593
Génération 18
Hmayeak II Mamikonian,
Nakharar en Taron
ca 490-ca 555
Génération 19
Vard Mamikonian,
Marzban d'Arménie ca 450-509
Génération 20
N°
20-24 : Cf., par ex., P'AWSTOS BUZANDATS’I patmut’ioun hayots (trad. LANGLOIS, I, p.209-310), III, 15,19
(p. 212-3, 227, 229). Voir
C. TOUMANOFF, Manuel..., p. 332-333).
Hmayeak Ier Mamikonian, Ambassadeur d'Arménie ca 410-451
Génération 21
Hamazasp Ier Mamikonian, Prince de Taron
Génération 22
Isaac Ier Suren-Palhavi, Patriarche d'Arménie 351-438
Génération 23
Narsès le Grand Suren-Palhavi, Patriarche d'Arménie ca 335-373
Génération 24
N°
24-30 : Nous ne disposons pour cette période que des récits tardifs
et en partie légendaires de MOVSES KHORENATS'I et P'AWSTOS BUZANDATS'I, trop rarement
suppléés par des sources contemporaines, grecques ou iraniennes. Aussi, la
reconstitution de la chronologie et de la généalogie des souverains arsacides
de ce temps suscite depuis longtemps de nombreuses controverses. Pour
simplifier, disons que, aujourd'hui, deux thèses principales sont en présence.
D'une part, celle de M. L. CHAUMONT (Recherches sur l'Histoire d'Arménie, Paris
1969; L'Arménie entre Rome et l'Iran.I. de
l'Avènement d'Auguste à l'avènement de Dioclétien, Aufstieg
und Niedergeng der Romischen Welt (ANRW), Il,9
(1976) p.71-193), et d'autre part celle de C.TOUMANOFF
(The third century Arsacids. A Chronoloqical and genealogical commentary, Rev. Et. Arm. t.6 (1969)
p.233-281; compte rendu de M.L. CHAUMONT,
Recherches..., Rev. Et. Arm.
t.7 (1970) p.473-8; complétée par R.H.HEWSEN (The successors of Tiridat the Great.
A contribution to the
history of Armenia in the fourth century, Rev. Et. Arm. t.13 (1978-9) p.99-I26; The
Synchronistic table of bishop Eusebius (ps. Sebeos). A reexamination of its
chronological data, Rev. Et. Arm.
t.15 (1981) p.59-72). Il est hors de question de reprendre ici,
même très brièvement l'étude du problème, si tant est qu'il puisse être
solutionné. Après examen des sources concernées et des études modernes, nous
avons opté pour une position
intermédiaire. Nous préférons pour l'ensemble la chronique de M. L. CHAUMONT
(ce qui dispense des corrections profondes prônées par R. H. HEWSEN), tout en
gardant, en gros, le schéma généalogique de C. TOUMANOFF.
Là encore, quelque soit la variante généalogique ou chronologique adoptée, le
fait que les ancêtres de S. Sahak descendent des rois
arsacides d'Arménie et ainsi de Khosrov fils du roi
des Parthes Valagash est hors de doute.
Bambishen d'Arménie, Princesse
d'Arménie 310-348/
Génération 25
Chosroès III d'Arménie, Roi
d'Arménie 285-339
Génération 26
Tiridat IV Le Grand d'Arménie,
Roi d'Arménie ca 265-ca 330
Génération 27
Chosroès II le Vaillant d'Arménie,
Roi de l'Arménie Occidentale 236-287
Génération 28
Tiridat II d'Arménie, Roi
d'Arménie ca 195-252/253
Génération 29
Chosroès Ier d'Arménie,
Roi d'Arménie ca 175-214/216
Génération 30
N°
30-34 : Nos sources n'indiquent pas la filiation de ces souverains
arsacides. Pourtant, leur filiation directe ne fait pas de doute au vu de leurs
monnaies. Voir,
par exemple R. H. MAC DOWELL, Coins from Seleucia on the Tigris, Ann Arbor
1935, p.230-81 N.DEBEVOISE, A Political History of Parthia,
Chicago 1938, p.242-255; R. D. SULLIVAN, Papyri reflecting the Eastern Dynastic
Network, ANR W, II,8 (1977), p.908-938 (stemma II (Parthia).).
Nous ne suivons plus ici la filiation proposée en 1985 par Christian Settipani, mais l'analyse de mai 2001 de
Chistopher Bennett commentée par Taylor et Settipani. Sources : R.W. 'The Kingdom of Georgia' Augustan, Vol.XX#4pp.152-161
(chart) & Bryan, K. 'Davidic Descents to the House of Plantagenet' Augustan, Vol. XXV, 16-23.
Le document référence de 2001 "A 4000-Year Old Descent from Antiquity : from the 12th. Egyptian Dynasty to
the Capatians and Beyond".
Document à télécharger (format PDF)
Valagash IV de Parthie, Grand-Roi des Parthes ca
145-208
Génération 31
Valagash III de Parthie, Grand-Roi des Parthes 115-192
Génération 32
Vologèse II de Parthie, Grand-Roi des Parthes 80-148
Génération 33
Valagash II de Parthie, Grand-Roi des Parthes 55
Génération 34
N°34-35 : TACITE annales XII,14. Cf. U. KAHRSTEDT, Artabanos III und seine Erben, Berne
1950, p.22-3.
Valagash Ier de
Parthie, Grand-Roi des Parthes
25-ca 80
Génération 35
N°
35-36 : L'origine de Vonones II (Ouhounm) fait problème. Il était certainement le frère d'Artabanos II roi des Parthes (A. von
GUTSCMID, Kleine Schriften,
Leipzig 1892, III p.48-49, suivi depuis). Or TACITE (an. II, 3 & VI, 42) nous
apprend qu'Artabanos était issu des arsacides
uniquement par sa mère, cependant que FLAVIUS JOSEPHE (Ant.
Jud. CVIII, 2, 4) affirme qu'il fut roi de Médie Atropatène
avant d'être roi des Parthes (II ap. J.C. Ce témoignage, mis en doute par U. KAHRSTEDT, op.
cit., p. II sqq
a été confirmé par M. PANI, Roma e i re d'Oriente da Augusto a Tiberio, Bari 1972, p. 72-73). Comme STRABON (Géographie,
XI,13,I, C 522) dit pour sa part que le trône de Médie Atropatène
est resté aux mains de la dynastie atropatide depuis
la mort d'Alexandre le Grand jusqu'à aujourd'hui (i.e. en 19 ap. J. C., cf. F. LASSERE, ed. de
STRABON, Paris 1975, t. VIII p.5) et que
cette dynastie s'était récemment alliée par mariage aux arsacides, on en déduit
que Vonones II (roi de Médie Atropatène
II-51 ap. J. C.) et donc Artabanos
II étaient des atropatides (ainsi E. HERZFELD, Sakastan Archaelogische Mittelungen aus Iran, t. IV,
(1932) p.74-5 et R. D. SULLIV AN, Papyri..., p.918 & Stemma).
Mais comme Tacite dit ailleurs (II,3 & VI,41) qu'Artabanos
II fut élevé chez les Dahes (peuple scythe) et qu'il
avait des liens de parenté par alliance (affinitas)
avec des hyrcaniens, d'autres proposent une origine hyrcanienne (ainsi U. KAHRSTEDT,
op.cit., p.II-6 et M. PANI, op.cit., p.72-3). En réalité, nous ne croyons pas
que ces derniers éléments soient de nature à contrebalancer le faisceau
cohérent d'arguments en faveur d'une origine mède. Il n'y a rien que de très
naturel, pour éviter des problèmes de succession, pour un prince oriental cadet
que d'être élevé loin du royaume paternel, quant à la parenté avec les
hyrcaniens, il s'agit d'une affinité, ce qui signifie certainement qu'une soeur
d'Artabanos avait épousé un prince hyrcanien R. D. SULLIV
AN, Papyri..., stemma). En revanche, on ajoutera en
faveur de la thèse mède, le fait que le fils d'Artabanos
porte le nom de Dareios (Dareh),
inconnu chez les arsacides, mais appartenant à l'onomastique royale de Médie Atropatène (cf. HERZFELD, op.cit., p.75). Comme il est peu
probable malgré tout qu'Artobanos et Vonones soient les fils du roi mède de la génération
précédente, Ariobarzanes II (20 avt
J. C. - 4 ap. J. C.), ce que les sources auraient
précisé, ils doivent être plutôt ses neveux, petit fils d'Artavazd
1er (56-32/1). Voir pour les rois de Médie, en attendant un article de R.
SULLIVAN, M. PANI, op.cit., 66-89.
Vonones II de Parthie, Roi de
Médie Atropatène -14-ca 51
Génération 36
N°
36-38 : C'est encore à STRABON XI, 13,I) que nous devons de
savoir que les atropatides s'étaient alliés
successivement aux " familles royales d'Arménie, de Syrie et plus
récemment de Parthie". L'alliance avec l'Arménie nous est connue, Mithridates, roi de Médie Atropatène
en 67 avt. J. C. étant le gendre de Tigranes II roi d'Arménie (CASSIUS DIO, XXXVI, 14). De même
nous venons de voir qu'Artabanos II et son frère Vonones II, rois de Médie Atropatène
de 6 à 51 ap. J. C. étaient les fils d'une princesse
arsacide (sans doute fille de Phraates IV, cf. JUSTI,
op. cit., p.412). On en conclut qu'Artavazd, roi de
Médie Atropatène, probablement petit fils de Mithridates et grand père d'Artabanos
avait pour femme une princesse syrienne (il est également possible, mais
beaucoup moins vraisemblable, que cette union se soit produite une génération
auparavant, avec son père Ariobarzanes I). Par
syrienne, il faut entendre non une princesse séleucide, mais une princesse d'Emese ou de Commagène (R. D. SULLIVAN, The
dynasty of Commagène, ANRW, II, 8 (1977) p.732-798,
sp. p.772). Mais le passage de STRABON cherche à glorifier les atropatides au travers de leurs alliances, et on ne saurait
donc croire qu'il concerne les princes arabes d’Emese
encore totalement obscurs à ce moment (comme le voudrait cependant U. KAHRSTEDT,
op.cit., p.13 n. II, suivi par M. PANI, op.cit., p.73). Voir R. SULLIVAN, the dynasty of Commagene, ANRW, II, 8 p. 198-219. Il faut donc
préférer les rois de Commagène, alors en pleine expansion, d'autant que Iotape, fille d'Artavazd de Médie
Atropatène, épousa ensuite Mithridates
III de Commagène. Chronologiquement, Artavazd de
Médie (56-32/1) serait le gendre d'Antiochos 1er de Commagène (c. 70-76).
Là nous sortons de la filiation commentée de Christian Settipani pour prendre celle
d'André Vertandig "Histoire de l'empire Parthe" Le cri 2001 Antiochos Ier Théos eut vraissemblablement pour
fille Ervanduni qui eut d'Orodès II de Parthie, Phrathès IV, d'où Vononès Ier et Vononès II son fils.
Darius de Cappadoce, Prince
de Médie Atropatène -44
Génération 37
Ervanduni,
Princesse de Kommagène -60
Génération 38
N°
38-40 : Références épigraphiques chez R. D. SULLIVAN, Commagène..., p.753.
Antiochos Théos Ier, Roi de Kommagène
-95--36
Génération 39
Laodicé Théa Philadelphe de Syrie, Reine de Perse -120
Génération 40
N°
40-48 : La dynastie des Séleucides de Syrie est trop connue pour
que nous puissions rapporter toutes les sources qui nous donnent sa généalogie.
Voir, par exemple, E. BABELON, Les rois de Syrie, d'Arménie et de Commagène
Paris 1890, p. CCXIX-CCXXIII (& stemma) A. BOUCHE-LECLERCQ, Histoire des Séleucides, Paris
1913, (stemma p.640-641). Cambridge Ancient History t. VIII (1930) Stemma in fine. On trouvera également de nombreux
compléments chronologiques ou autres dans M. HOLLEAUX, Etudes d'Epigraphie et
d'Histoire Grecque, Paris, t. III (1942), ou A. AYMARD, Etudes d'Histoire
Ancienne, Paris 1969, notamment. Remarquons que par les Séleucides on remonte
facilement aux Lagides d'Egypte, aux Mithridatides de
Pont, aux Antigonides, Antipatrides et Argéades de Macédoine.
Antiochos VIII Philométor
Gryphos, Roi de Syrie -143--96
Génération 41
Démétrios II Nicator,
Roi de Syrie -165--125
Génération 42
Démétrios Ier
Sôter, Roi de Syrie -186--150
Génération 43
Séleucos IV Philopator,
Roi de Syrie -220--175
Génération 44
Antiochos III , Roi de Syrie -242--187
Génération 45
Séleucos II Kallinikos,
Roi de Syrie -265--226
Génération 46
Antiochos II Théos,
Grand-Roi de Syrie -286--246
Génération 47
Antiochos Ier
Sôter, Grand-Roi
de Syrie -323--261
Génération 48
N° 48-50 :
Voir la démonstration de W.W.TARN, Quenn Ptolemais and Apama, The
Classical Quaterly, t.23
(1929), p.138-141, sp. p.140-1.
Apama de Bactriane -346--280/
Génération 49
Ne. de Daskyléion -366
Génération 50
N°
50-51 : En dernier lieu, voir la discussion de P. A. BRUNT
Alexander, Barsine and Heraklès, Rivista di Filologi e di Instruzione Classica, t.103 (1975), p.22-34, sp. p.24-7.
Artabakhsha,Satrape de Daskyléion -387--326
Génération 51
Apama,Princesse héritière de Perse -415--387/-362
Génération 52
N°
52-56 : Nous répèterons pour les achéménides de Perse ce que nous
venons de dire pour les Séleucides de Syrie. Les généalogies les plus complètes
sont celles de CAUER, s. v. Achaimeniden in
PAULY-WISSOWA-KROLL, Real Ancyclopädie der Altertumwissenshaft (RE), t.1 (1893), col. (192-5) et
JUSTI, op. cit., p.398-9.
Artaxerxès II Mnemon,
Grand-Roi de Perse -456—359
Génération 53
Darius II, Grand Roi de
Perse -475--404
Génération 54
Artaxerxès Ier,
Grand Roi de Perse ca -500--424
Génération 55
Xerxès Ier,
Grand-Roi de Perse -521--465
Génération 56
N°
56-58 : Atossa (Hattuosa),
épouse de Dareios Ier (Darayavoush) était la fille de Kyros
II (Kourash) comme nous l'apprend HERODOTE (ci-après
"Hdt", Enquête III, 88). Mais on ignore
tout de sa mère, et en général, la question des épouses de Kyros
II est fort embrouillée. Son épouse principale, mère de son successeur Kambvses II était Kassandane,
fille de Pharnaspes, une Achemenide
(version " perse", Hdt III, 2). Pour les
égyptiens au contraire, Kyros avait eu Kambyses de Nitetis (Neithiyti), fille du pharaon Apries
(Haibre), (Hdt III, 1-2),
cependant que les Perses affirmaient que Nitetis
était l'épouse de Kambyses, non de Kyros (Hdt, III, 2; KTESIAS, fgt 37 MULLER). La vérité nous est fourme par une troisième
version : Kyros est bien le mari de Nitetis qu'il épousa lorsque Kambyses,
le fils qu'il avait eu de Cassandane avait déjà 10
ans (Hdt III, 3; cf. ATHENAIOS, Deinopsophistai,
XIII, 560, d-f. Voir la discussion des sources chez
G. RADET, La première incorporation de l'Egypte à l'Empire Perse, Rev. Et. Anc., t.II (1909),
p.201-210 et M.PIEPER, s.v.
Neitetis, RE, t.XVII, I
(1936) col. 768-9). Toutefois, selon d'autres traditions perses, l'épouse
principale de Kyros ne serait pas Kassandane,
mais une certaine Amytis, fille du roi Astyages de Médie, épousée après la victoire de Kyros sur ce dermer (en 554, cf.R.DREWS, The fall or Astyages and Herodotus chronolgy
of the easterns kingdoms, Historia t.18, l (1969) p. I-II.
Sur Amytis, cf. KTESIAS, apud
PHOTIOS, cod.72 p. 38c.). On est en droit de douter très fortement de cette dermère version, son rapporteur (KTESIAS) étant bien
souvent fantaisiste (voir, récemment, J. M. BIGWOOD, Ctesias
account of the revolt of Iranus, Phoenix t.30, I
(1976) p.1-25) et Kyros étant le petit fils maternel
d'Astyages (contrairement à ce qu'affabule KTESIAS),
ce qui ferait d'Amytis sa propre tante. Peut-être
néanmoins y a-t-il un fond de vérité dans cette histoire. XENOPHON (Cyropédie, VIII, 5) dit que la mère de Kambyses
était une fille de Kyoxares II (personnage inventé
par XENOPHON) et une petite-fille d'Astyages,
ajoutant que "selon d'autres", elle était la propre fille de ce
dernier, tante de son époux. Puis, une des filles de Xerxes
Ier, fils de Dareios Ier et petit fils maternel de Kyros,
porte effectivement ce nom d'Amytis, qui a également
été réellement celui d'une soeur d'Astyages, épouse,
c.610, de Nabouchodonosor II (EUSEBIOS,
chroniques p.15-21 SHOENE.
SYNKELLOS, p. 210B. Bonn dit qu'elle était fille d'Astyages).
Comme Astyages (déjà père de Mandane,
mère de Kyros qui naquit vers 580) contracta
tardivement en 585 un mariage avec Aryenis soeur de
Crésus de Lydie (Hdt I, 74), il est possible que de
cette deuxième union soit issue une fille du même âge que Kyros
et plus tard reprise par lui. Mais il est exclu que Kambyses
en soit né. Enfin, nous écartons rapidement les données légendaires selon
lesquelles Kambyses aurait pour mère (DIODORE, I, 33,
I) ou pour soeur (STRABON, XVII, 8,5, C 790) une Meroe
qui n'a pas d'existence réelle. Résumons-nous: Kyros
II épousa : 1°) Kassandane (achéménide) mère de Kambyses Ier 2°) Amytis (554) fille d'Astyage de Médie (sa tante) 3°) Nytetis, égyptienne, 10 ans après la naissance de Kambyses. Comme Kambyses est né
vers 560/555 (Kyros est né lui vers 580 - la
tradition qui le fait mourir à 70 ans est légendaire. Il était tout jeune
lorsqu'il devint roi de Perse en 559, cf. Hdt I, 123
- et, Kambyses accompagnait déjà son père lors de la
conquête de la Babylonie en 539. Cf. W.DUBBERSTEIN, The chronology of Cyrus and Cambyses,
American Journal of Semitic Languages, .55 ~1948) p.417-9). On en
conclut que Nitetis fut épousée vers 550/545. Certes,
G. RADET préférait suggéré la date de 538, supposant que Kyros
ne s'est préoccupe de l'Egypte que lorsqu'il en eut fini avec la Babylome. Mais on peut aussi bien penser que l'alliance
avec l'Egypte eut lieu juste après la conquête de la Lydie en 546. Kyros ayant demandé des gages aux anciens alliés des
Lydiens (au premier rang desquels, les Egyptiens) avant de se tourner vers la Babylome. Dans ce cas, une date autour de 545 conviendrait
bien mieux. D'ailleurs Apries étant mort en 568, sa
fille Nitetis aurait eu au moins 30 ans en 538, ce
qui est invraisemblable. Revenons à Atossa. Si l'on
suit à la lettre le récit que donne Hdt III, 31, il
faudrait en conclure qu'elle avait la même mère que Kambyses.
Mais ce récit est légendaire (M. MILLER, The earlier Persian dates in Herodotus, Klio t.37 (1959)
p.29-52, sp. p.35-7). En fait, quoiqu'en dise HERODOTE, il est très probable
qu'Atossa naquit d'un mariage plus tardif de Kyros (voir JUSTI, op.cit., p.398 n.I).
Atossa épousa son (demi) frère Kambyses
au début 524 (Hdt II, 31 & 88. Cf. M. MILLER,
op.cit., p.37), puis à la mort de ce dernier (Mi 522), le mage Gaumata (dans la mesure où ce dernier a existé. Voir
bibliographie de la question dans C. HERRENSCHMIDT, Les historiens de l'empire
achéménide et l’inscription de Bisotun, Annales t.37,
2 (1982) p.813-823), et enfin, a la fin de 522 Dareios
Ier qui lui donna quatre fils (Hdt,
III, 133-4, VII, 2). Elle vécut au moins jusqu'en 480 (puisqu'elle apparaît
dans les Perses d'ESCHYLE), mais mourut sans doute avant 465 puisqu’une
tradition douteuse dit qu'elle fut tuée par son fils Xerxès qui mourut en 465
(cf. JUSTI, op.cit., s.v. Atossa
N°3 p.50). A la lumière des éléments de cette " carrière", le plus
probable à notre sens est une naissance vers 545, non pas d'Amytis
(née vers 585/590, épousée en 554), mais plutôt de Nitetis,
(née peut-on croire vers 570, épousée vers 54.,).
Atossa, Princesse de Perse ca
-545-/-465
Génération 57
Neithiyti d'Égypte -570--529/
Génération 58
N°
58-62 : Hdt Il, 157-61. Cf. par ex., E. DRIOTON-J. VANDIER, L'Egypte. Des origines à la conquête
d’Alexandre Paris 1938 (5e ed., revue et corrigée, 1975) p. 591-71 F. K. KIENITZ, Die politische Geschichte Ägyptens vom 7. bis zum 4. Jahrundert vor der Zeitwende, Berlin 1953, sp. p. 48-54,
154-65.
Apriès, Pharaon
d'Égypte -605--568
Génération 59
Psammétique II Neféribrê,
Roi d'Égypte -630--589
Génération 60
Néchao II Ouhemobrê,
Roi d'Égypte -660--595
Génération 61
Psammétique Ier,
Roi d'Égypte -685--610
Génération 62
N° 62-65 : Etude récente exhaustive chez
K.A.KITCHEN, The Third Intermediate Period in Egypt, Warminster 1973,
p.138-147, 468.
Néchao IerMenkheperrê d'Égypte, Prince de
Sais -710--664
Génération 63
Iribrê II Nékauba Tefnakht d'Égypte, Prince de Sais -735--672
Génération 64
Ouakharê Bakenranef,
Roi d'Egypte -755—713
Génération 65
N°
65-67 : Il a récemment été montré que Tefnakht,
prince de Sais, ensuite pharaon, avait eu pour prédécesseur sans doute immédiat
à Sais un prince Osorkon (J. YOYOTTE, Le talisman de la victoire d’Osorkon),
prince de Sais et d'autres lieux, Bulletin Société Française d’Egypte, t.31,
mars 1960, p.13-21 (sp. p.21)). Avant lui encore, on trouve un prince Pemou, fils du pharaon Sheshonq
III, sans doute celui qui deviendra plus tard le pharaon Pamai
(773-767). Voir J. YOYOTTE, Les principautés du Delta au temps de l'anarchie
Libyenne, Mélanges Maspero, t. I, 4° fascicule, Le Caire 1961, p.121-179,
sp.p.131; K. A. KITCHEN, op.cit., p.146-7. Tous ces personnages portent en
outre le titre de "grand chef des Ma (shaouash)",
lequel titre était à l'origine " seulement dévolu à des descendants de
princes régnants" (J. YOYOTTE, Principautés… p.137 § 17), et ensuite à la
postérité de ceux-ci, de telle sorte qu'au VIII°-VII° s.,
les divers dynasties d'Egypte " remontaient probablement tous à quelque
prince apanagé" (Id., ibid., p.138. Voir aussi KITCHEN.,
Op. Cit., et F. GOMAA, Die Libysche fürtstentümer des Delta, 1974). Il est tout a fait
acceptable chronologiquement que Pemou, Osorkon et Tefnakht se soient succédés directement à la tête de la
principauté saïte (contrairement à ce que suppose KITCHEN, op.cit., p.141 qui,
attribuant une quinzaine d'années seulement au gouvernement d'Osorkon, ce qui
est arbitraire, se croit obligé d'introduire un ou deux princes inconnus). A
une époque " féodale" où l’hérédité était la loi régissant la
succession aux charges (voir outre les travaux déjà cités de YOYOTTE, KITCHEN
et GOMAA, M. L. BIERBRIER, The Late
new kingdom in Egypt (1300-
664 B.C:). A genealogical and chronolgical commentary, Warminster 1976). On
est presque certain que ces princes se sont succédés de père en fils (Osorkon
est d'ailleurs un des noms favori des princes de la XXI° dynastie à laquelle
appartenait Sheshonq III, père de Pemou).
Tefnakht Shepsesrê, roi d'Egypte -780--720
Génération 66
Osorkon III d'Égypte, Grand
chef des Mâ -805—740
Génération 67
N°
67-68 : Nous connaissons 5 fils de Sheshonq
III, de 3 femmes différentes (KITCHEN, op.cit;, § 305 p.343-5)
- Pemou, prince de Sais, pharaon 773-767.
- Takelot, prince de Bousiris, né de Djed East es ankh.
- Eakennafi, prince d'Athribis et d'Héliopolis, né de Tadibast.
- Pashedbast, généralissime en Thébaitle.
- Padehenbast, grand prêtre d'Amon à Tams.
- Ankhes en Sheshonq (fille), née de Tanamoupit, épouse de Toupout prêtre de Ptah.
Ici, la chronologie ne nous
est d'aucun secours. Le seul élément dont nous disposons est l'onomastique. Le
fait que les noms de Pemou et de Sheshonq
ne se retrouvent dans la postérité de Sheshonq III
que chez les seuls descendants de Pemou (Sheshonq, son fils aîné, grand prêtre est vraisemblablement
le même que Sheshonq V son successeur, cf. KITCHEN,
op.cit., p.345, 349 & n.593) et de Takelot (ses
successeurs à Bousiris portent alternativement les
noms de Sheshonq et de Pemou
(YOYOTTE, principautés...p.165-173, KITCHEN, tab.22 C p.491 avec référ.) permet de croire que Pemou
et Takelot avaient la même mère.
Pemou Ousimarê
d'Égypte, Grand Chef des Mâ -830--767
Génération 68
N°
68-69 : Hormis cette reine Djed East es ankh, le nom ne se retrouve dans la nomenclature
des princesses de cette période qu'une fois, à la génération précédente
justement, n’est porté par une des épouses du grand prêtre de Ptah à Menphis, Takelot (KITCHEN,
op.cit., p.341, n.543. Etant donnée la coutume qui consiste à donner aux
enfants la nom de leurs parents (exemples innombrables. Il suffit de rappeler
qu'une autre femme de Sheshonq III, Tadibast, était déjà la fille d'une autre Tadibast. Cf.KITCHEN, op. cit., p.344 n.568), on ne risque guère de se tromper en supposant
que la deuxième
Djed East es ankh était
fille de la première. De plus, on ajoutera que les pharaons prenaient
d'ordinaire leurs épouses dans leur parenté, et que précisément le grand prêtre
de Ptah Takelot était le cousin germain de Sheshonq III.
Djed Bast Es II d'Égypte -840--807/
Génération 69
N°
69-71 : Voir, par ex., KITCHEN, op; cit., p.322, 100-1 avec références.
Takelot d'Égypte, Grand Prêtre
de Ptah à Menphis -865--810
Génération 70
Chéchanq d'Égypte, Grand Prêtre
de Ptah à Menphis -885—851
Génération 71
N°71-72 :
On sait que la reine Karoma Ière,
épouse d'Osorkon Il, était fille royale (KITCHEN, op.cit., p.322), ce qui
signifie que son père était un pharaon, en l'occurrence, soit Takelot Ier (889-874), soit Harsiese (c.870-860). Comme l'autre grande princesse de ce
règne appelée Karoma Merymout
Ière, également Fille Royale était certainement fille
d'Harsiese (KITCHEN, op. cit.,
p.323), on peut légitimement penser qu'il en allait de même pour Karoma Ière.
Karoma Ière d'Égypte, fille royale -900-852/
Génération 72
N°
72-75 : Cf KITCHEN, op.cit., BIERBRIER,
op.cit., p.79, 88, 98-9.
HarsiésêSeptenamon,
Roi d'Egypte -920--860
Génération 73
Chéchanq II Heqakheperrê
Setpenrê, Pharaon d'Égypte -940-ca -890
Génération 74
Maatkarê d'Égypte, fille royale
-955--940/
Génération 75
N°
75-79 : Quoique la généalogie des rois de la XXI° dynastie ne nous
soit pas parvenue, au moins dans son intégralité, la quintessence des nombreux
documents la concernant qui sont en notre possession rend possible
l'établissement d'un stemma assez complexe et,
partant, relativement complet. Les deux seuls points faisant vraiment
difficulté sont d'une part la durée du règne du pharaon Amenemope
(voir la discussion exhaustive chez K. A. KITCHEN, op.cit., p.25-39, et
également M. L. BIERBRIER, op.cit., p.49-509), et d'autre part l'identité de Psousennes II (Psibkhanno). Ce
dernier est en effet soit à distinguer d'un grand prêtre Psousemes,
fils du pharaon Pinudjem (ainsi, plutôt, KITCHEN,
op.cit., p.12), soit identique à lui (E.WENTE, Jour. Néor. East. St.,
t.26 (1967) p. 168-170; BIERBRIER, op. cit., p.47
& n.16 p.131.). En réalité, comme le souligne M. BIERBRIER, l'identité est
quasi-certaine.
Psibkhanno II Tyetkheperrê Setpenrê d'Égypte, Roi de Tanis -995--945/
Génération 76
Pinudjem II d'Égypte, Grand Prêtre d'Amon à Thèbes -1050
Génération 77
Istemkheb Ière d'Égypte -1030--969
Génération 78
Psousennès IerAkherrê Septenamon, Pharaon d'Egypte -1078--991
Génération 79
N°79-81 : Voir les références chez KITCHEN, op.cit., p.47-49.
Henouttaouy Princesse héritière d'Égypte -1105
Génération 80
Ramsès XI Menmarê, Pharaon d'Égypte -1130--1069
Génération 81
N°
81-86 : S'il est certain que tous les pharaons de la XXe dynastie sont bien des
descendants de
Ramsès III (Ramessou), en revanche, leur identification ainsi que leur
chronologie ont été longtemps discutées. Aujourd'hui, après les travaux de K.
SEELE (Ramesses VI and Medinet Habu rocession
o the rinces Jour. Near East. St., t.19 (1960)
p.184-204), K. KITCHEN (Ramasses VII and the
twentieth dynasty, Jour. Egypt. Arch., t.58 (1972), p.182-194) et M. EIERBRIER
(op.cit., p.1-18), il semble que l'on soit arrivé à des résultats à peu près
acquis, reproduits ici.
Ramsès X Khepermarê Setpenptah, Pharaon d'Egypte -1155--1099
Génération 82
Ramsès IX Neferkarê Setpenrê, Pharaon d'Égypte -1175--1109
Génération 83
Ramsès VIII Ousimarê Akhanamon, Pharaon d'Egypte -1195--1127
Génération 84
Ramsès III Ousimarê-Meryamon, Pharaon d'Égypte -1225--1153
Génération 85
N°
85 : Quoiqu'elle ne soit pas clairement explicitée par nos sources,
la descendance des souverains de la XX° dynastie du grand Ramsès est suggérée
par des indices suffisamment forts, dont l'onomastique n'est pas le moindre,
pour apparaître comme passablement assurée. Voir, par ex., A. WEIGALL, Histoire
de l'Egypte ancienne, Paris 1935, p.1661 DRIOTON-VANDIER, l’Egypte, p.
356 ; C. LALOUETTE, L'Empire des Ramsès, Paris 1985, p.296.
Sethnakht Ouserkhâourê-Sétepenrê, Pharaon d'Égypte -1265--1184
Génération 86
N°87 : Chacun connaît la figure de
Ramsès. Dans le doute on
pourra toujours se rapporter à la bonne biographie de vulgarisation écrite par P.VANDENBERG (Ramses der Grosse,
Bern/München 1977 - trad. franç. Paris 1979). La
chronologie du pharaon continue pourtant à poser d'irritants problèmes. De 1304
ou 1290 comme les deux dates possibles d'accession, le débat vient de se
déplacer autour de 1290 ou 1279 (M. L. BIERBRIER, op.cit., passim.
sp.p.109-116). En attendant que la possibilité 1279 soit mieux explorée la date
de 1290 reste la plus probable (et la plus communément admise). Enfin, pour la
chronologie relative du règne, voir J. D. SCHMIDT, Ramesses II, a chronological
Structure of his Reign, Baltimore-London, 1973.
Ramsès II Ousimarê Setpenrê, Pharaon d'Égypte -1314--1224
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