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ascendance pharaonnique









Erwan et Ludovic sont des descendants à la 26 ème génération d'Henri Ier Capet, roi de France, avec lequel ils ont plus de 720 liens de parenté.

Ici l'ascendance la plus directe vers Henri Ier Capet

La filiation qui suit a été en partie commentée par Christian Settipani dans la revue Héraldique & Généalogie (n° 96 Juin 1995 pages 263 à 268). L'auteur étudie dans cet article, génération par génération et sources à l'appui, si la filiation est sûre, possible ou seulement présomptive. Il conclut son article ainsi : " Mais et nous insistons encore une fois, on saurait fonder aucune certitude, même présomptive sur les éléments d'appréciation à notre disposition. Ce que nous proposons c'est une indication de ce que pourrait être une chaîne généalogique reliant l'Europe occidentale actuelle aux pharaons d'Egypte. Surtout nous voudrions par ce travail indiquer que pareilles filiations, même si elles devaient se révéler inexactes ou rester incertaines ne sont pas à priori absurdes comme on a trop tendance à le croire lorsque l'on méconnait le domaine de l'antiquité et les progrès qui y ont été fait en généalogie "

On peut aujourd'hui conclure que Constance de Provence n'est pas la seule clef pour accéder aux ascendances pharaoniques. Nous arrivons ainsi à près de 1.160.000.000 de liens de parenté avec Ramsès II. Pour cela nous nous appuyons sur les recherches les plus récentes en la matière. Les sources de recoupements proviennent des meilleures thèses d’égyptologie du moment.




titulature de Ramsès Ier Pharaon, grand-père de Ramsès II

Voyez ci-dessous la filiation commentée de Christian Settipani à partir d'Henri Ier Capet, fils de Constance d'Arles, extraits commentés dans la Revue Héraldique & Généalogie de 1985

Quiconque s'intéresse avec un peu d'attention à la généalogie sait que cette science réserve parfois des surprises inattendues. Cela est vrai à tous les niveaux, mais plus encore peut-être pour celui qui cherche les alliances les plus reculées de nos grandes familles. On entre là dans un domaine particulier, semé d'embûches et où les chimères abondent. Pour des périodes particulièrement obscures ou éloignées, on ne saurait en effet exiger la confirmation formelle de telle ou telle filiation. Un faisceau concordant d'indices peut souvent faire office ici de preuve virtuelle. La généalogie se trouve à ce moment être non plus l'expression de faits, mais de probabilités, ainsi que l'a fort pertinemment défini J. MORRIS (1). En dépit d'abus regrettables, cela ne doit pas masquer la rigueur qui existe en réalité derrière ces reconstructions hypothétiques. La connaissance exhaustive des sources disponibles, l’utilisation d’une méthode critique dans le maniement de la conjoncture rendent tout à fait crédibles ces conclusions. Il reste cependant des possibilités plus problématiques" moins étayées Mais susceptibles d'apporter des résultats vraiment surprenants. C'est le cas lorsque l'on s'attaque à retrouver les " ponts " éventuels qui pourraient relier généalogiquement le Moyen Age et l'Antiquité. Depuis quelques années, divers travaux ont été menés dans ce sens, mettant en évidence une piste passant par les grandes maisons de Byzance ou de l'Orient Latin, puis par la féodalité arménienne, pour conduire aux rois d'Arménie de la dynastie arsacide, connus en filiation relativement assurée depuis le IIe s. ap. J.C. (2), mais dont le fondateur, Arsakes Ier, vivait en 250 avt J.C. (3). On a fait assez peu de cas jusqu'alors des unions de ces arsacides avec les autres dynasties contemporaines (4). Le propos de cette note est d'aller un peu plus loin dans cette direction, et d'indiquer une éventualité de jonction jusqu'à Ramsès Il. Précisons immédiatement à ceux qui se réjouiraient d'avance de cette nouvelle recrue au sommet de leur arbre généalogique, qu'il n'est pas question d'affirmation, tout au plus d'une possibilité. Il s'agit, après avoir donné une version plausible du rattachement par ailleurs probable des arsacides aux achéménides de Perse, de s'interroger sur les épouses du fondateur de cette dernière dynastie, Kourash. Il (Cyrus). Il yen eut à notre connaissance trois principales : 1°) Cassandane, une de ses cousines achéménides, 2°) Amytis, princesse Mède, descendante probable d'une soeur de Crésus, 3°) Nitetis, fille d'un pharaon de la XXVI° dynastie. De chacune de ces trois épouses, les anciens ont voulu, obéissant à des motifs divers, faire descendre la postérité de Cyrus. En réalité, après examen, il n'existe aucune raison positive de préférer l'une à l'autre. Amytis toutefois est d'existence moins assurée et ne semble guère convenir chronologiquement. Ce dernier argument vaut également pour Cassandane, malgré le témoignage d'Hérodote. Ainsi, si l'on devait être amené à préférencier Nitetis, Alors il s'ensuivrait un lien avec l'Egypte qui nous mènerait raisonnablement à Ramsès. Mais, et nous insistons encore une fois, on ne saurait fonder aucune certitude, même présomptive, sur les éléments d'appréciation à notre disposition. Ce que nous proposons, c'est une indication de ce que pourrait être une chaîne généalogique reliant l'Europe Occidentale actuelle aux lointains pharaons d'Egypte. Surtout, nous voudrions par ce travail indiquer que pareilles filiations, même si elles devaient se révéler inexactes ou rester incertaines, ne sont nullement absurdes " a priori" comme on a trop tendance à le croire lorsque l'on méconnaît le domaine de l'Antiquité et les progrès qui y ont été effectués en généalogie.

(1) J. MORRIS, Munotius Plancus Paulinus, Bonner Jahrbucher t. 165 (1965) p.88-96, sp. p. p.95. Tout récemment pour le Moyen Age, cf. S. de VAJA Y, De la valeur scientifique de l'hypothèse en recherche généalogique H et G., t.17, I (1985) p.23-4.

(2) Cf. Sir A. R. WAGNER, Pedigrees and Progress, London 1975, p.50-77, 162-202, 253-8; Prince C. TOUMANOFF, Manuel de généalogie et de chronologie pour l’histoire de la Caucasie Chrétienne, Rome 1976, sp. p.486-4971. Sir I. MONCREIFFE, The Royal Highness ancestry of the Royal Child, Londres 1982, p.48-52.

(3). Voir, par ex., E. WILL, Histoire Politique du monde Hellénistique, 2° édit., t. I, Nancy 1979, p. 301-8 avec bibliographie.

(4) cf. MONCRE1FFE, op.cit., p.49. - C. TOUMANOFF, op. cit., a bien proposé une généalogie explicitant les alliances des arsacides, mais cet essai est insuffisant.

Génération 1

N°1-2 : H. Christian PFISTER, Etudes sur le règne de Robert  Paris 1885, p.41-85.

Henri Ier Capet, roi de France 1009/1010-1060

Génération 2

N° 2-3 : Hugo Floriacensis, Moder. reg. Franc. act. (in Rec. Hist. Franc., t. X, p.215). Discussion des sources: F. LOT, Les derniers Carolingiens, Paris 1891 p.361-366.

Constance d'Arles ca 985-1032

Génération 3

N° 3-4 : Cartulaire de Psalmodv, 29 août (993) et Cart. de Montmajour, Mai (963). Cf. G. de MANTEYER ; La Provence du premier au douzième siècle, Paris 1908 p. 222-266 (sp. p.225 & 227).

Guillaume II Le Libérateur de Provence, comte d'Arles /957-1018

Génération 4

N° 4-5 : On ignore les origines de Constantia. C'est J. BERGE (Les erreurs de l'Histoire. Origines rectifiées des Maisons Féodales, Menton 1952, p.38-9) qui le premier en a fait une fille de Charles Constantin. L'avis de cet auteur, pas toujours recommandable, a été repris indépendamment par J.P.POLY, La Provence et la société féodale, Paris 1976, p.33 n.18 qui propose Constantia comme soeur de Charles Constantin. S. de VAJAY (Comtesses d'origine Occitane dans la marche d'Espagne aux X° et X1°s., Hidalguia, t.28 (1980) p. 585-616, 755-788, sp.p.615 n.61) revient, après examen, à l'opinion de BERGE.

Constance de Provence ca 920-ca 963

Génération 5

N° 5-7 : L'origine maternelle de Charles Constantin, longtemps discutée, a été retrouvée par les byzantinistes qui ont rapproché ce 2° nom, très particulier dans la noblesse occidentale, du fait que son père Louis III L'aveugle avait obtenu la main d'une soeur de Constantin VII de Byzance (cf. Nicolaos Mystikos, Epistolae, P.G., CXI, col.199). Voir Werner OHNSORGE, Drei deperdita der Byzantinischen Kaiserkanzlei und die frankenadressen im Zeremonienbuch des Konstantinos Porphyrogenetos, Byz. Zeits.t.45 (1952) p.320-339, sp. p.321-4, repris par la plupart des historiens.

Charles-Constantin de Provence, comte de Vienne ca 901-ca 942

Génération 6

Anne de Macédoine 886/889-912/914

Génération 7

N° 7-8 : En dépit des affirmations des chroniqueurs qui en font un bâtard de Michael III, il ne fait guère de doute que le père de Léon VI a bien été l'empereur Basile Ier. Voir A. VOGT-I.HAUSHERR, Oraison funèbre de Basile Ier par son fils Léon VI le Sage, Orientalia Christiana, t.26, I, Rome 1932, p.5-79, sp. p.10-2, et N. ADONTZ, La portée historique de l'oraison funèbre de Basile I° par son fils Léon VI le Saqe, Byzantion t.8,2 (1933) p. 500 sq.

Léon VI Philosophos de Macédoine, empereur de Byzance 866-912

Génération 8

N° 8-10 : Parmi nos sources, il en est qui attribuent à Basile Ier la plus humble origine, et d'autres qui le font descendre des achéménides de Perse à travers les arsacides d'Arménie (liste commentée de ces sources par Alexandr Alexandrovitch VASILIEV, Provzkhozhdenie imperatora Vasiliia Makedonianlna, Vizantijskij Vremennik (= Byzantina Xronika) t.12 (1905) p.148-165). De nos jours, la question a été reprise à diverses occasions, en dernier lieu par N. ADONTZ, L'Aqe et l'Oriqine de l'empereur Basile Ier le Macédonien, Byzantion t.8, 2-9 (1933-4) p.478-500 & 223-260, qui fait office de référence actuelle (cf en dernier lieu G.DEDEYAN, Histoire des Arméniens, Toulouse 1982p.287). Il en ressort en se fondant notamment
sur l'onomastique de sa famille (le nom de son grand-père Myakes=Hmayeak est caractéristique) et sur le lieu d'origine de ses parents (province de Taron) que Basile appartenait à la famille arménienne des Mamikonianq, anciens seigneurs de Taron en Arménie.


Basile Ier Makedonios de Macédoine, Empereur d'Orient 827-ca 889

Génération 9

Constantin Théophile de Mamikonides, Noble d'Andrinople 786-828/840

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Génération 10

N° 10-20 : Les Mamikonianq ont constitué de la fin du III° s. à la fin du VIII° s. la principale maison d'Arménie. On consultera sur le système féodal de ce pays N.ADONTZ Armenija v epoxu Justiniana, St Petersbourg 1908, trad. ang. N. GARSO1AN, Lisbonne 1970; C.TOUMANOFF, Studies in Christian Caucasian History. Georgetown 1963; malheureusement, la filiation des Mamikonian n'est connue que de façon fragmentaire. On trouvera des essais de généalogie complète chez F. JUSTI, Iranisches Namenbuch, Marbourg 1895, p.424-5, C. TOUMANOFF Manuel ...,p.331-5" (& cf Id.Studies...p.209-211). Tout en suivant, pour l'ensemble, ces travaux, nous nous en séparons sur quelques points et proposons la généalogie
qui figure sur le tableau ci-dessus, dont les principales sources, présentées sommairement, sont les suivantes :


1) GHAZAR P'ARPETS’I, patmut'ioun hayots, (trad. V. LANGLOIS, Coll. Hist. Arm., t. II, Paris 1869, p.259-368), ch.18 (p. 277-8 LANGLOIS): MOVSES KHORENATS'I, palmut'ioun hayots, trad. fr. LANGLOIS , II p.53-175, trad. ang. R. W. THOMSON, Cambridge- 1978) III, 51 & 58 (p.160-161, 166 LANGLOIS = p.315, 331 THOMSON).
2) GHAZAR, ch.54 (p.321 LANGLOIS).
3) id. ch.79 (p.360).
4) Girk T’lt'ots (Livre des Lettres), éd.Tiflis 1901 (en arm.), p.74 (3° souscripteur)
5) La filiation de Vasak n'est connue que par M. CH'AMCH'IAN, patmut'ioun hayots, t. II, Venise 1785,p.283 1.41.
6) Girk T'lt'ots p.74 (8° et 9° souscripteurs).
7) ACOGH'IK patmut'ioun tiezarakan (traduct. E. DULAURIER, t.1, Paris 1883), II, 2 p.1I6 DULAURIER; THEOPHANES, Historikon loqoi deka (=PHOTIOS, Bibliotheké, cod.64 p. 26b, ed. HENRY, Paris 1959 t.I. p.78-9); SEBEOS, patmut'ioun i Herakin, (trad. F. MACLER, Paris 1904), ch. 2 (p.9 MACLER); cf. G. GARITTE, La "Narratio de rebus Armeniae", Louvain 1952 p.175-186.
8) SEBEOS ch.II (p.39 MACLER).
9) Girk T'lt'ots p.74 (22°,4°,13°,14° & 26° souscriptions).
10) SEBEOS ch 3 passim (p.19-27 MACLER) HOV'ANNES MAMIKONIAN, patmut'ioun Taronoy, (trad. LANGLOIS, I.186, p.360-382) ch.I. p.362 sqq (récit légendaire). Moushegh semble avoir été considéré comme l'ancêtre des Mamikonianq postérieurs (cf.HOV'ANNES, ch. 5, p.380-I, 382 LANGLOIS). Voir P. GOUBERT, avant l'Islam, t.I; Paris 1951, p.I87-197; GARITTE, op.cit., p.23I-6.
11) HOV'ANNES, 377).
12) Id., ch.2-4, passim.
13)Id., ch.4 (p.375, 377).
14)Id. ch.5 (p.378).
15) L'historien EGUISHE dédia son patmut'ioun Vardanants à un certain Dawith Mamikonian, prêtre (trad. ang.R. W. THOMSON, Cambridge 1982, p.57). Malheureusement, on ignore avec précision la date de cet ouvrage (début VI° s. ou début VII° s. ? cf. THOMSON, op. cit., p.22-29).
16) SEBEOS, ch.30 (p.95 MACLER).
17) ch.35 (p.138), 36 (p.142), 38 (p.146, 148).
18) cf. SEBEOS ch.38 (p.148) HOV'ANNES KAT'OLIKOS, patmut'ioun hayots" (trad. St MARTIN, Paris 1841) VI, 12 (p. 78, 79-80) ACOGH'IK, II, 2 (p.128).
19) SEBEOS, ch.35 (p.134, 135), 36 (p.142), 38 (p.I45-8).
20) CH'AMCH'IAN, II, p.377 1.29-30.
21)Martyroloqe de Dawith de Dwin. (cf. Revue Et. Arm., t. 3 (1966) p.188) : en 693, le sparapet Moushegh est dit fils d'un "marzpet" Mamikonian. Le titre " marzpet" désigne évidemment un prince d'Arménie, Hamazasp III ou Grigor Ier donc. Comme on sait que Hamazasp laissait à sa mort 3 fils (SEBEOS p.148), il est tentant de faire le rapprochement.
22) GHEVOND, patmut'ioun hayots, (trad. SCHAHNAZARIAN, Paris 1856) ch.8 (p.134). Voir C.TOMANOFF, Studies..., p.346-349.
23) GHEVOND, ch.8 (p.115-8, 120-1, 134-5, 146). VARDAN patmut'ioun .Ghusabaneaqh (trad. Partielle J.MUYLDERMANS, Louvain : Paris 1927) sect. II § 7 (p.105). Pour tout ce qui touche à l’histoire politique de l'Arménie au VII-IX° s., voir maintenant A.TER-GHEVONDIAN, L’Arménie et le califat arabe, Erevan 1977 (en russe) et M. CANARD, réédition de J. LAURENT, L'Arménie entre Byzance et l'Islam, Lisbonne 1980 qui donnent de nombreux développements sur les grandes familles de cette époque, en particulier les Mamikonianq.
24) CH'AMCH'IAN, II, p.415 1.4-5.
25) VARDAN, sect.lII, § 3 (p.110).
26) GHEVOND, ch.8 (p.146).
27)Id., ch.8 (p.133-4).
28) THEOPHANES Chronographia, s.a. 6270.
29) Vita Basilli (trad. all. BREYER, Graz-Wien/Köln 1981). ch.2.



On notera surtout que, quel que soit le degré de certitude de ce tableau, ce qui ne fait aucun doute, du fait qu'ils sont attestés comme "Mamikonian", c'est l'appartenance de tous ces personnages à la descendance d'Hamazasp Ier.

Hmayeak IV Mamikonian, Noble arménien 755-ca 797

Génération 11

Artavazd II le Macédonien Mamikonian, Nakharar en Bragevan 712-778/780

Génération 12

Hmayeak III Mamikonian, Nakharar en Taraoun ca 680-712/

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Génération 13

Artavazd IV Mamikonian, Nakharar de Taron ca 653-693/

Génération 14

Hamazasp III Mamikonian, Marzban d'Arménie ca 610-ca 658

Génération 15

David Mamikonian, Prince de Taron 580-ca 625

Génération 16

Vahan II Mamikonian, Prince de Taron ca 555-ca 600

Génération 17

Moushegh Ier Mamikonian, Marzban d'Arménie ca 530-593

Génération 18

Hmayeak II Mamikonian, Nakharar en Taron ca 490-ca 555

Génération 19

Vard Mamikonian, Marzban d'Arménie ca 450-509

Génération 20

N° 20-24 : Cf., par ex., P'AWSTOS BUZANDATS’I patmut’ioun hayots (trad. LANGLOIS, I, p.209-310), III, 15,19
(p. 212-3, 227, 229). Voir C. TOUMANOFF, Manuel..., p. 332-333).

Hmayeak Ier Mamikonian, Ambassadeur d'Arménie ca 410-451

Génération 21

Hamazasp Ier Mamikonian, Prince de Taron

Génération 22

Isaac Ier Suren-Palhavi, Patriarche d'Arménie 351-438

Génération 23

Narsès le Grand Suren-Palhavi, Patriarche d'Arménie ca 335-373

Génération 24

N° 24-30 : Nous ne disposons pour cette période que des récits tardifs et en partie légendaires de MOVSES KHORENATS'I et P'AWSTOS BUZANDATS'I, trop rarement suppléés par des sources contemporaines, grecques ou iraniennes. Aussi, la reconstitution de la chronologie et de la généalogie des souverains arsacides de ce temps suscite depuis longtemps de nombreuses controverses. Pour simplifier, disons que, aujourd'hui, deux thèses principales sont en présence. D'une part, celle de M. L. CHAUMONT (Recherches sur l'Histoire d'Arménie, Paris 1969; L'Arménie entre Rome et l'Iran.I. de l'Avènement d'Auguste à l'avènement de Dioclétien, Aufstieg und Niedergeng der Romischen Welt (ANRW), Il,9 (1976) p.71-193), et d'autre part celle de C.TOUMANOFF (The third century Arsacids. A Chronoloqical and genealogical commentary, Rev. Et. Arm. t.6 (1969) p.233-281; compte rendu de M.L. CHAUMONT, Recherches..., Rev. Et. Arm. t.7 (1970) p.473-8; complétée par R.H.HEWSEN (The successors of Tiridat the Great. A contribution to the history of Armenia in the fourth century, Rev. Et. Arm. t.13 (1978-9) p.99-I26; The Synchronistic table of bishop Eusebius (ps. Sebeos). A reexamination of its chronological data, Rev. Et. Arm. t.15 (1981) p.59-72). Il est hors de question de reprendre ici, même très brièvement l'étude du problème, si tant est qu'il puisse être solutionné. Après examen des sources concernées et des études modernes, nous avons opté pour une position
intermédiaire. Nous préférons pour l'ensemble la chronique de M. L. CHAUMONT (ce qui dispense des corrections profondes prônées par R. H. HEWSEN), tout en gardant, en gros, le schéma généalogique de C. TOUMANOFF. Là encore, quelque soit la variante généalogique ou chronologique adoptée, le fait que les ancêtres de S. Sahak descendent des rois arsacides d'Arménie et ainsi de Khosrov fils du roi des Parthes Valagash est hors de doute.


Bambishen d'Arménie, Princesse d'Arménie 310-348/

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Génération 25

Chosroès III d'Arménie, Roi d'Arménie 285-339

Génération 26

Tiridat IV Le Grand d'Arménie, Roi d'Arménie ca 265-ca 330

Génération 27

Chosroès II le Vaillant d'Arménie, Roi de l'Arménie Occidentale 236-287

Génération 28

Tiridat II d'Arménie, Roi d'Arménie ca 195-252/253

Génération 29

Chosroès Ier d'Arménie, Roi d'Arménie ca 175-214/216

Génération 30

N° 30-34 : Nos sources n'indiquent pas la filiation de ces souverains arsacides. Pourtant, leur filiation directe ne fait pas de doute au vu de leurs monnaies. Voir, par exemple R. H. MAC DOWELL, Coins from Seleucia on the Tigris, Ann Arbor 1935, p.230-81 N.DEBEVOISE, A Political History of Parthia, Chicago 1938, p.242-255; R. D. SULLIVAN, Papyri reflecting the Eastern Dynastic Network, ANR W, II,8 (1977), p.908-938 (stemma II (Parthia).).

Nous ne suivons plus ici la filiation proposée en 1985 par Christian Settipani, mais l'analyse de mai 2001 de Chistopher Bennett commentée par Taylor et Settipani. Sources : R.W. 'The Kingdom of Georgia' Augustan, Vol.XX#4pp.152-161 (chart) & Bryan, K. 'Davidic Descents to the House of Plantagenet' Augustan, Vol. XXV, 16-23.

Le document référence de 2001 "A 4000-Year Old Descent from Antiquity : from the 12th. Egyptian Dynasty to the Capatians and Beyond".
Document à télécharger (format PDF)



Valagash IV de Parthie, Grand-Roi des Parthes ca 145-208

Génération 31

Valagash III de Parthie, Grand-Roi des Parthes 115-192

Génération 32

Vologèse II de Parthie, Grand-Roi des Parthes 80-148

Génération 33

Valagash II de Parthie, Grand-Roi des Parthes 55

Génération 34

N°34-35 : TACITE annales XII,14. Cf. U. KAHRSTEDT, Artabanos III und seine Erben, Berne 1950, p.22-3.

Valagash Ier de Parthie, Grand-Roi des Parthes 25-ca 80

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Génération 35

N° 35-36 : L'origine de Vonones II (Ouhounm) fait problème. Il était certainement le frère d'Artabanos II roi des Parthes (A. von GUTSCMID, Kleine Schriften, Leipzig 1892, III p.48-49, suivi depuis). Or TACITE (an. II, 3 & VI, 42) nous apprend qu'Artabanos était issu des arsacides uniquement par sa mère, cependant que FLAVIUS JOSEPHE (Ant. Jud. CVIII, 2, 4) affirme qu'il fut roi de Médie Atropatène avant d'être roi des Parthes (II ap. J.C. Ce témoignage, mis en doute par U. KAHRSTEDT, op. cit., p. II  sqq a été confirmé par M. PANI, Roma e i re d'Oriente da Augusto a Tiberio, Bari 1972, p. 72-73). Comme STRABON (Géographie, XI,13,I, C 522) dit pour sa part que le trône de Médie Atropatène est resté aux mains de la dynastie atropatide depuis la mort d'Alexandre le Grand jusqu'à aujourd'hui (i.e. en 19 ap. J. C., cf. F. LASSERE, ed. de STRABON, Paris 1975, t. VIII  p.5) et que cette dynastie s'était récemment alliée par mariage aux arsacides, on en déduit que Vonones II (roi de Médie Atropatène II-51 ap. J. C.) et donc Artabanos II étaient des atropatides (ainsi E. HERZFELD, Sakastan Archaelogische Mittelungen aus Iran, t. IV, (1932) p.74-5 et R. D. SULLIV AN, Papyri..., p.918 & Stemma). Mais comme Tacite dit ailleurs (II,3 & VI,41) qu'Artabanos II fut élevé chez les Dahes (peuple scythe) et qu'il avait des liens de parenté par alliance (affinitas) avec des hyrcaniens, d'autres proposent une origine hyrcanienne (ainsi U. KAHRSTEDT, op.cit., p.II-6 et M. PANI, op.cit., p.72-3). En réalité, nous ne croyons pas que ces derniers éléments soient de nature à contrebalancer le faisceau cohérent d'arguments en faveur d'une  origine mède. Il n'y a rien que de très naturel, pour éviter des problèmes de succession, pour un prince oriental cadet que d'être élevé loin du royaume paternel, quant à la parenté avec les hyrcaniens, il s'agit d'une affinité, ce qui signifie certainement qu'une soeur d'Artabanos avait épousé un prince hyrcanien R. D. SULLIV AN, Papyri..., stemma). En revanche, on ajoutera en faveur de la thèse mède, le fait que le fils d'Artabanos porte le nom de Dareios (Dareh), inconnu chez les arsacides, mais appartenant à l'onomastique royale de Médie Atropatène (cf. HERZFELD, op.cit., p.75). Comme il est peu probable malgré tout qu'Artobanos et Vonones soient les fils du roi mède de la génération précédente, Ariobarzanes II (20 avt J. C. - 4 ap. J. C.), ce que les sources auraient précisé, ils doivent être plutôt ses neveux, petit fils d'Artavazd 1er (56-32/1). Voir pour les rois de Médie, en attendant un article de R. SULLIVAN, M. PANI, op.cit., 66-89.

Vonones II de Parthie, Roi de Médie Atropatène -14-ca 51

Génération 36

36-38 : C'est encore à STRABON XI, 13,I) que nous devons de savoir que les atropatides s'étaient alliés successivement aux " familles royales d'Arménie, de Syrie et plus récemment de Parthie". L'alliance avec l'Arménie nous est connue, Mithridates, roi de Médie Atropatène en 67 avt. J. C. étant le gendre de Tigranes II roi d'Arménie (CASSIUS DIO, XXXVI, 14). De même nous venons de voir qu'Artabanos II et son frère Vonones II, rois de Médie Atropatène de 6 à 51 ap. J. C. étaient les fils d'une princesse arsacide (sans doute fille de Phraates IV, cf. JUSTI, op. cit., p.412). On en conclut qu'Artavazd, roi de Médie Atropatène, probablement petit fils de Mithridates et grand père d'Artabanos avait pour femme une princesse syrienne (il est également possible, mais beaucoup moins vraisemblable, que cette union se soit produite une génération auparavant, avec son père Ariobarzanes I). Par syrienne, il faut entendre non une princesse séleucide, mais une princesse d'Emese ou de Commagène (R. D. SULLIVAN, The dynasty of Commagène, ANRW, II, 8 (1977) p.732-798, sp. p.772). Mais le passage de STRABON cherche à glorifier les atropatides au travers de leurs alliances, et on ne saurait donc croire qu'il concerne les princes arabes d’Emese encore totalement obscurs à ce moment (comme le voudrait cependant U. KAHRSTEDT, op.cit., p.13 n. II, suivi par M. PANI, op.cit., p.73). Voir R. SULLIVAN, the dynasty of Commagene, ANRW, II, 8 p. 198-219. Il faut donc préférer les rois de Commagène, alors en pleine expansion, d'autant que Iotape, fille d'Artavazd de Médie Atropatène, épousa ensuite Mithridates III de Commagène. Chronologiquement, Artavazd de Médie (56-32/1) serait le gendre d'Antiochos 1er de Commagène (c. 70-76).

Là nous sortons de la filiation commentée de Christian Settipani pour prendre celle d'André Vertandig "Histoire de l'empire Parthe" Le cri 2001 Antiochos Ier Théos eut vraissemblablement pour fille Ervanduni qui eut d'Orodès II de Parthie, Phrathès IV, d'où Vononès Ier et Vononès II son fils.

Darius de Cappadoce, Prince de Médie Atropatène -44

Génération 37

Ervanduni, Princesse de Kommagène -60

Génération 38

N° 38-40 : Références épigraphiques chez R. D. SULLIVAN, Commagène..., p.753.

Antiochos Théos Ier, Roi de Kommagène -95--36

Génération 39

Laodicé Théa Philadelphe de Syrie, Reine de Perse -120

Génération 40

N° 40-48 : La dynastie des Séleucides de Syrie est trop connue pour que nous puissions rapporter toutes les sources qui nous donnent sa généalogie. Voir, par exemple, E. BABELON, Les rois de Syrie, d'Arménie et de Commagène Paris 1890, p. CCXIX-CCXXIII (& stemma) A. BOUCHE-LECLERCQ, Histoire des Séleucides, Paris 1913, (stemma p.640-641). Cambridge Ancient History t. VIII (1930) Stemma in fine. On trouvera également de nombreux compléments chronologiques ou autres dans M. HOLLEAUX, Etudes d'Epigraphie et d'Histoire Grecque, Paris, t. III (1942), ou A. AYMARD, Etudes d'Histoire Ancienne, Paris 1969, notamment. Remarquons que par les Séleucides on remonte facilement aux Lagides d'Egypte, aux Mithridatides de Pont, aux Antigonides, Antipatrides et Argéades de Macédoine.

Antiochos VIII Philométor Gryphos, Roi de Syrie -143--96

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Génération 41

Démétrios II Nicator, Roi de Syrie -165--125

Génération 42

Démétrios Ier Sôter, Roi de Syrie -186--150

Génération 43

Séleucos IV Philopator, Roi de Syrie -220--175

Génération 44

Antiochos III , Roi de Syrie -242--187

Génération 45

Séleucos II Kallinikos, Roi de Syrie -265--226

Génération 46

Antiochos II Théos, Grand-Roi de Syrie -286--246

Génération 47

Antiochos Ier Sôter, Grand-Roi de Syrie -323--261

Génération 48

N° 48-50 : Voir la démonstration de W.W.TARN, Quenn Ptolemais and Apama, The Classical Quaterly, t.23 (1929), p.138-141, sp. p.140-1.

Apama de Bactriane -346--280/

Génération 49

Ne. de Daskyléion -366

Génération 50

N° 50-51 : En dernier lieu, voir la discussion de P. A. BRUNT Alexander, Barsine and Heraklès, Rivista di Filologi e di Instruzione Classica, t.103 (1975), p.22-34, sp. p.24-7.

Artabakhsha,Satrape de Daskyléion -387--326

Génération 51

Apama,Princesse héritière de Perse -415--387/-362

Génération 52

N° 52-56 : Nous répèterons pour les achéménides de Perse ce que nous venons de dire pour les Séleucides de Syrie. Les généalogies les plus complètes sont celles de CAUER, s. v. Achaimeniden in PAULY-WISSOWA-KROLL, Real Ancyclopädie der Altertumwissenshaft (RE), t.1 (1893), col. (192-5) et JUSTI, op. cit., p.398-9.

Artaxerxès II Mnemon, Grand-Roi de Perse -456—359

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Génération 53

Darius II, Grand Roi de Perse -475--404

Génération 54

Artaxerxès Ier, Grand Roi de Perse ca -500--424

Génération 55

Xerxès Ier, Grand-Roi de Perse -521--465

Génération 56

N° 56-58 : Atossa (Hattuosa), épouse de Dareios Ier (Darayavoush) était la fille de Kyros II (Kourash) comme nous l'apprend HERODOTE (ci-après "Hdt", Enquête III, 88). Mais on ignore tout de sa mère, et en général, la question des épouses de Kyros II est fort embrouillée. Son épouse principale, mère de son successeur Kambvses II était Kassandane, fille de Pharnaspes, une Achemenide (version " perse", Hdt III, 2). Pour les égyptiens au contraire, Kyros avait eu Kambyses de Nitetis (Neithiyti), fille du pharaon Apries (Haibre), (Hdt III, 1-2), cependant que les Perses affirmaient que Nitetis était l'épouse de Kambyses, non de Kyros (Hdt, III, 2; KTESIAS, fgt 37 MULLER). La vérité nous est fourme par une troisième version : Kyros est bien le mari de Nitetis qu'il épousa lorsque Kambyses, le fils qu'il avait eu de Cassandane avait déjà 10 ans (Hdt III, 3; cf. ATHENAIOS, Deinopsophistai, XIII, 560, d-f. Voir la discussion des sources chez G. RADET, La première incorporation de l'Egypte à l'Empire Perse, Rev. Et. Anc., t.II (1909), p.201-210 et M.PIEPER, s.v. Neitetis, RE, t.XVII, I (1936) col. 768-9). Toutefois, selon d'autres traditions perses, l'épouse principale de Kyros ne serait pas Kassandane, mais une certaine Amytis, fille du roi Astyages de Médie, épousée après la victoire de Kyros sur ce dermer (en 554, cf.R.DREWS, The fall or Astyages and Herodotus chronolgy of the easterns kingdoms, Historia t.18, l (1969) p. I-II. Sur Amytis, cf. KTESIAS, apud PHOTIOS, cod.72 p. 38c.). On est en droit de douter très fortement de cette dermère version, son rapporteur (KTESIAS) étant bien souvent fantaisiste (voir, récemment, J. M. BIGWOOD, Ctesias account of the revolt of Iranus, Phoenix t.30, I (1976) p.1-25) et Kyros étant le petit fils maternel d'Astyages (contrairement à ce qu'affabule KTESIAS), ce qui ferait d'Amytis sa propre tante. Peut-être néanmoins y a-t-il un fond de vérité dans cette histoire. XENOPHON (Cyropédie, VIII, 5) dit que la mère de Kambyses était une fille de Kyoxares II (personnage inventé par XENOPHON) et une petite-fille d'Astyages, ajoutant que "selon d'autres", elle était la propre fille de ce dernier, tante de son époux. Puis, une des filles de Xerxes Ier, fils de Dareios Ier et petit fils maternel de Kyros, porte effectivement ce nom d'Amytis, qui a également été réellement celui d'une soeur d'Astyages, épouse, c.610, de Nabouchodonosor II (EUSEBIOS, chroniques  p.15-21 SHOENE. SYNKELLOS, p. 210B. Bonn dit qu'elle était fille d'Astyages). Comme Astyages (déjà père de Mandane, mère de Kyros qui naquit vers 580) contracta tardivement en 585 un mariage avec Aryenis soeur de Crésus de Lydie (Hdt I, 74), il est possible que de cette deuxième union soit issue une fille du même âge que Kyros et plus tard reprise par lui. Mais il est exclu que Kambyses en soit né. Enfin, nous écartons rapidement les données légendaires selon lesquelles Kambyses aurait pour mère (DIODORE, I, 33, I) ou pour soeur (STRABON, XVII, 8,5, C 790) une Meroe qui n'a pas d'existence réelle. Résumons-nous: Kyros II épousa : 1°) Kassandane (achéménide) mère de Kambyses Ier 2°) Amytis (554) fille d'Astyage de Médie (sa tante) 3°) Nytetis, égyptienne, 10 ans après la naissance de Kambyses. Comme Kambyses est né vers 560/555 (Kyros est né lui vers 580 - la tradition qui le fait mourir à 70 ans est légendaire. Il était tout jeune lorsqu'il devint roi de Perse en 559, cf. Hdt I, 123 - et, Kambyses accompagnait déjà son père lors de la conquête de la Babylonie en 539. Cf. W.DUBBERSTEIN, The chronology of Cyrus and Cambyses, American Journal of Semitic Languages, .55 ~1948) p.417-9). On en conclut que Nitetis fut épousée vers 550/545. Certes, G. RADET préférait suggéré la date de 538, supposant que Kyros ne s'est préoccupe de l'Egypte que lorsqu'il en eut fini avec la Babylome. Mais on peut aussi bien penser que l'alliance avec l'Egypte eut lieu juste après la conquête de la Lydie en 546. Kyros ayant demandé des gages aux anciens alliés des Lydiens (au premier rang desquels, les Egyptiens) avant de se tourner vers la Babylome. Dans ce cas, une date autour de 545 conviendrait bien mieux. D'ailleurs Apries étant mort en 568, sa fille Nitetis aurait eu au moins 30 ans en 538, ce qui est invraisemblable. Revenons à Atossa. Si l'on suit à la lettre le récit que donne Hdt III, 31, il faudrait en conclure qu'elle avait la même mère que Kambyses. Mais ce récit est légendaire (M. MILLER, The earlier Persian dates in Herodotus, Klio t.37 (1959) p.29-52, sp. p.35-7). En fait, quoiqu'en dise HERODOTE, il est très probable qu'Atossa naquit d'un mariage plus tardif de Kyros (voir JUSTI, op.cit., p.398 n.I). Atossa épousa son (demi) frère Kambyses au début 524 (Hdt II, 31 & 88. Cf. M. MILLER, op.cit., p.37), puis à la mort de ce dernier (Mi 522), le mage Gaumata (dans la mesure où ce dernier a existé. Voir bibliographie de la question dans C. HERRENSCHMIDT, Les historiens de l'empire achéménide et l’inscription de Bisotun, Annales t.37, 2 (1982) p.813-823), et enfin, a la fin de 522 Dareios Ier qui lui donna quatre fils (Hdt, III, 133-4, VII, 2). Elle vécut au moins jusqu'en 480 (puisqu'elle apparaît dans les Perses d'ESCHYLE), mais mourut sans doute avant 465 puisqu’une tradition douteuse dit qu'elle fut tuée par son fils Xerxès qui mourut en 465 (cf. JUSTI, op.cit., s.v. Atossa N°3 p.50). A la lumière des éléments de cette " carrière", le plus probable à notre sens est une naissance vers 545, non pas d'Amytis (née vers 585/590, épousée en 554), mais plutôt de Nitetis, (née peut-on croire vers 570, épousée vers 54.,).

Atossa, Princesse de Perse ca -545-/-465

Génération 57

Neithiyti d'Égypte -570--529/

Génération 58

N° 58-62 : Hdt Il, 157-61. Cf. par ex., E. DRIOTON-J. VANDIER, L'Egypte. Des origines à la conquête d’Alexandre Paris 1938 (5e ed., revue et corrigée, 1975) p. 591-71 F. K. KIENITZ, Die politische Geschichte Ägyptens vom 7. bis zum 4. Jahrundert vor der Zeitwende, Berlin 1953, sp. p. 48-54, 154-65.

Apriès, Pharaon d'Égypte -605--568

Génération 59

Psammétique II Neféribrê, Roi d'Égypte -630--589

Génération 60

Néchao II Ouhemobrê, Roi d'Égypte -660--595

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Génération 61

Psammétique Ier, Roi d'Égypte -685--610

Génération 62

N° 62-65 : Etude récente exhaustive chez K.A.KITCHEN, The Third Intermediate Period in Egypt, Warminster 1973, p.138-147, 468.

Néchao IerMenkheperrê d'Égypte, Prince de Sais -710--664

Génération 63

Iribrê II Nékauba Tefnakht d'Égypte, Prince de Sais -735--672

Génération 64

Ouakharê Bakenranef, Roi d'Egypte -755—713

Génération 65

N° 65-67 : Il a récemment été montré que Tefnakht, prince de Sais, ensuite pharaon, avait eu pour prédécesseur sans doute immédiat à Sais un prince Osorkon (J. YOYOTTE, Le talisman de la victoire d’Osorkon), prince de Sais et d'autres lieux, Bulletin Société Française d’Egypte, t.31, mars 1960, p.13-21 (sp. p.21)). Avant lui encore, on trouve un prince Pemou, fils du pharaon Sheshonq III, sans doute celui qui deviendra plus tard le pharaon Pamai (773-767). Voir J. YOYOTTE, Les principautés du Delta au temps de l'anarchie Libyenne, Mélanges Maspero, t. I, 4° fascicule, Le Caire 1961, p.121-179, sp.p.131; K. A. KITCHEN, op.cit., p.146-7. Tous ces personnages portent en outre le titre de "grand chef des Ma (shaouash)", lequel titre était à l'origine " seulement dévolu à des descendants de princes régnants" (J. YOYOTTE, Principautés… p.137 § 17), et ensuite à la postérité de ceux-ci, de telle sorte qu'au VIII°-VII° s., les divers dynasties d'Egypte " remontaient probablement tous à quelque prince apanagé" (Id., ibid., p.138. Voir aussi KITCHEN., Op. Cit., et F. GOMAA, Die Libysche fürtstentümer des Delta, 1974). Il est tout a fait acceptable chronologiquement que Pemou, Osorkon et Tefnakht se soient succédés directement à la tête de la principauté saïte (contrairement à ce que suppose KITCHEN, op.cit., p.141 qui, attribuant une quinzaine d'années seulement au gouvernement d'Osorkon, ce qui est arbitraire, se croit obligé d'introduire un ou deux princes inconnus). A une époque " féodale" où l’hérédité était la loi régissant la succession aux charges (voir outre les travaux déjà cités de YOYOTTE, KITCHEN et GOMAA, M. L. BIERBRIER, The Late new kingdom in Egypt (1300- 664 B.C:). A genealogical and chronolgical commentary, Warminster 1976). On est presque certain que ces princes se sont succédés de père en fils (Osorkon est d'ailleurs un des noms favori des princes de la XXI° dynastie à laquelle appartenait Sheshonq III, père de Pemou).

Tefnakht Shepsesrê, roi d'Egypte -780--720

Génération 66

Osorkon III d'Égypte, Grand chef des -805—740

Génération 67

N° 67-68 : Nous connaissons 5 fils de Sheshonq III, de 3 femmes différentes (KITCHEN, op.cit;, § 305 p.343-5)

- Pemou, prince de Sais, pharaon 773-767.
- Takelot, prince de Bousiris, né de Djed East es ankh.
- Eakennafi, prince d'Athribis et d'Héliopolis, né de Tadibast.
- Pashedbast, généralissime en Thébaitle.
- Padehenbast, grand prêtre d'Amon à Tams.
- Ankhes en Sheshonq (fille), née de Tanamoupit, épouse de Toupout prêtre de Ptah.



Ici, la chronologie ne nous est d'aucun secours. Le seul élément dont nous disposons est l'onomastique. Le fait que les noms de Pemou et de Sheshonq ne se retrouvent dans la postérité de Sheshonq III que chez les seuls descendants de Pemou (Sheshonq, son fils aîné, grand prêtre est vraisemblablement le même que Sheshonq V son successeur, cf. KITCHEN, op.cit., p.345, 349 & n.593) et de Takelot (ses successeurs à Bousiris portent alternativement les noms de Sheshonq et de Pemou (YOYOTTE, principautés...p.165-173, KITCHEN, tab.22 C p.491 avec référ.) permet de croire que Pemou et Takelot avaient la même mère.

Pemou Ousimarê
d'Égypte, Grand Chef des -830--767

Génération 68

N° 68-69 : Hormis cette reine Djed East es ankh, le nom ne se retrouve dans la nomenclature des princesses de cette période qu'une fois, à la génération précédente justement, n’est porté par une des épouses du grand prêtre de Ptah à Menphis, Takelot (KITCHEN, op.cit., p.341, n.543. Etant donnée la coutume qui consiste à donner aux enfants la nom de leurs parents (exemples innombrables. Il suffit de rappeler qu'une autre femme de Sheshonq III, Tadibast, était déjà la fille d'une autre Tadibast. Cf.KITCHEN, op. cit., p.344 n.568), on ne risque guère de se tromper en supposant que la deuxième
Djed East es ankh était fille de la première. De plus, on ajoutera que les pharaons prenaient d'ordinaire leurs épouses dans leur parenté, et que précisément le grand prêtre de Ptah Takelot était le cousin germain de Sheshonq III.


Djed Bast Es II d'Égypte -840--807/

Génération 69

N° 69-71 : Voir, par ex., KITCHEN, op; cit., p.322, 100-1 avec références.

Takelot d'Égypte
, Grand Prêtre de Ptah à Menphis -865--810

Génération 70

Chéchanq d'Égypte, Grand Prêtre de Ptah à Menphis -885—851

Génération 71

N°71-72 : On sait que la reine Karoma Ière, épouse d'Osorkon Il, était fille royale (KITCHEN, op.cit., p.322), ce qui signifie que son père était un pharaon, en l'occurrence, soit Takelot Ier (889-874), soit Harsiese (c.870-860). Comme l'autre grande princesse de ce règne appelée Karoma Merymout Ière, également Fille Royale était certainement fille d'Harsiese (KITCHEN, op. cit., p.323), on peut légitimement penser qu'il en allait de même pour Karoma Ière.

Karoma Ière d'Égypte, fille royale -900-852/

Génération 72

N° 72-75 : Cf KITCHEN, op.cit., BIERBRIER, op.cit., p.79, 88, 98-9.

HarsiésêSeptenamon, Roi d'Egypte -920--860

Génération 73

Chéchanq II Heqakheperrê Setpenrê, Pharaon d'Égypte -940-ca -890

Génération 74

Maatkarê d'Égypte, fille royale -955--940/

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Génération 75

N° 75-79 : Quoique la généalogie des rois de la XXI° dynastie ne nous soit pas parvenue, au moins dans son intégralité, la quintessence des nombreux documents la concernant qui sont en notre possession rend possible l'établissement d'un stemma assez complexe et, partant, relativement complet. Les deux seuls points faisant vraiment difficulté sont d'une part la durée du règne du pharaon Amenemope (voir la discussion exhaustive chez K. A. KITCHEN, op.cit., p.25-39, et également M. L. BIERBRIER, op.cit., p.49-509), et d'autre part l'identité de Psousennes II (Psibkhanno). Ce dernier est en effet soit à distinguer d'un grand prêtre Psousemes, fils du pharaon Pinudjem (ainsi, plutôt, KITCHEN, op.cit., p.12), soit identique à lui (E.WENTE, Jour. Néor. East. St., t.26 (1967) p. 168-170; BIERBRIER, op. cit., p.47 & n.16 p.131.). En réalité, comme le souligne M. BIERBRIER, l'identité est quasi-certaine.

Psibkhanno II Tyetkheperrê Setpenrê d'Égypte, Roi de Tanis -995--945/

Génération 76

Pinudjem II d'Égypte, Grand Prêtre d'Amon à Thèbes -1050

Génération 77

Istemkheb Ière d'Égypte -1030--969

Génération 78

Psousennès IerAkherrê Septenamon, Pharaon d'Egypte -1078--991

Génération 79

N°79-81 : Voir les références chez KITCHEN, op.cit., p.47-49.

Henouttaouy Princesse héritière d'Égypte -1105

Génération 80

Ramsès XI Menmarê, Pharaon d'Égypte -1130--1069

Génération 81

N° 81-86 : S'il est certain que tous les pharaons de la XXe dynastie sont bien des descendants de Ramsès III (Ramessou), en revanche, leur identification ainsi que leur chronologie ont été longtemps discutées. Aujourd'hui, après les travaux de K. SEELE (Ramesses VI and Medinet Habu rocession o the rinces Jour. Near East. St., t.19 (1960) p.184-204), K. KITCHEN (Ramasses VII and the twentieth dynasty, Jour. Egypt. Arch., t.58 (1972), p.182-194) et M. EIERBRIER (op.cit., p.1-18), il semble que l'on soit arrivé à des résultats à peu près acquis, reproduits ici.

Ramsès X Khepermarê Setpenptah, Pharaon d'Egypte -1155--1099

Génération 82

Ramsès IX Neferkarê Setpenrê, Pharaon d'Égypte -1175--1109

Génération 83

Ramsès VIII Ousimarê Akhanamon, Pharaon d'Egypte -1195--1127

Génération 84

Ramsès III Ousimarê-Meryamon, Pharaon d'Égypte -1225--1153

Génération 85

N° 85 : Quoiqu'elle ne soit pas clairement explicitée par nos sources, la descendance des souverains de la XX° dynastie du grand Ramsès est suggérée par des indices suffisamment forts, dont l'onomastique n'est pas le moindre, pour apparaître comme passablement assurée. Voir, par ex., A. WEIGALL, Histoire de l'Egypte ancienne, Paris 1935, p.1661 DRIOTON-VANDIER, l’Egypte, p. 356 ; C. LALOUETTE, L'Empire des Ramsès, Paris 1985, p.296.

Sethnakht Ouserkhâourê-Sétepenrê, Pharaon d'Égypte -1265--1184

Génération 86

N°87 : Chacun connaît la figure de Ramsès. Dans le doute on pourra toujours se rapporter à la bonne biographie de vulgarisation écrite par P.VANDENBERG (Ramses der Grosse, Bern/München 1977 - trad. franç. Paris 1979). La chronologie du pharaon continue pourtant à poser d'irritants problèmes. De 1304 ou 1290 comme les deux dates possibles d'accession, le débat vient de se déplacer autour de 1290 ou 1279 (M. L. BIERBRIER, op.cit., passim. sp.p.109-116). En attendant que la possibilité 1279 soit mieux explorée la date de 1290 reste la plus probable (et la plus communément admise). Enfin, pour la chronologie relative du règne, voir J. D. SCHMIDT, Ramesses II, a chronological Structure of his Reign, Baltimore-London, 1973.


Ramsès II Ousimarê Setpenrê, Pharaon d'Égypte -1314--1224

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