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Chroniques familiales VINCENT



Origine du nom

VINCENT, nom d'origine patronymique. Nom et prénom très répandu en France; de Saint-Vincens, martyr Espagnol du IIIème siècle; Saint-Vérins, martyr ayant vécu au Vème siècle; Surnom mystique chrétien voulant dire "vainqueur". Le prénom fut remis en honneur au XVIIème siècle par Saint-Vincent de Paul.

Un brin d’histoire

Un accident météorologique en Albigeois.

La crise décrite par le curé de la paroisse de Castanet.


Le septième de janvier, au dit an, en Albigeois, l'hiver commença rudement ; il fit quantité de neige jusqu'au vingt février ; les arbres furent pendant plusieurs jours couverts de glaçons, ce qu'on appelle vulgairement le givre, et le froid fut si rude qu'on ne se souvenait plus d'en avoir vu de semblable. Le vin glaçait dans les caves et faisait fendre les barriques ; le pain se gelait en quelque endroit que ce fut et jusqu'au 25 février. Les noyers périrent entièrement, plusieurs chênes et quantité de pruniers et autres arbres fruitiers se séchèrent, ce qui causa une si grande disette qu'on fut obligé à Albi de tenir le blé à 14 livres le setier et d'en empêcher la sortie, les mois de mai, juin, juillet et août. Il vint jusques audit temps à 20 livres le setier et on obligea, par ordre de Sa Majesté, de faire le dénombrement des grains que chaque particulier avait audit an, à la récolte qui fut le 16 d'août. Le blé valait à Albi 24 livres le setier, le seigle 18 livres, les fèves autant, ce qui dura jusqu'aux semailles. Est remarquer qu'au mois d'octobre, audit an, la rivière du Tarn inonda si fortement que l'eau montait jusque près la porte de l'église de la Madeleine, ce qui causa beaucoup de dommage : elle emporta les toits des moulins d'Albi jusques à Gaillac ; elle passait sur le chemin d'Albi à Cordes et inondait partie de la plaine qui est le long dudit chemin, en sorte que pour aller d'Albi à Cordes il fallait prendre le chemin d'Albi à Mailhoc, et l'eau abatit plusieurs maisons du côté des Avalats. Cette inondation donna de la crainte à toute la ville d'Albi qui fit une procession générale pour prier Dieu de vouloir apaiser cette inondation.

Source : Extrait du registre de l'église paroissiale de Castanet 1709. Reproduit dans la Revue du Tarn, tome II ,1879 (pages 174-148)

Monographie familiale

Le berceau de la famille Vincent se situe à Castelnau de Bonnafous (Castelnòu de Bonafòs) ; actuellement nommé Castelnau de Lévis) au nord ouest d’Albi. 1235 : Sicard Alaman reçoit le fief de Raymond VII, comte de Toulouse avec la permission d'y élever une fortification. Il construit la Bastide Castelnau-de-Bonnafous, ancien nom du château. 1249 : Mort de Raymond VII. Alphonse de Poitiers laisse le château à Sicard Alaman. XIVème : Disparition de la famille Alaman. Le château passe aux mains des Lévis. XVème : Les Lévis restaurent le château. 19ème : Le château sert de carrière.

La famille s’établira ensuite sur la paroisse de Mailhoc. (Magni Loci, 1037; Mainlhuec, 1259; Malhuoc, 1540): lat. magnus, grand, locus, lieu. Certains descendants iront sur les terres de la succursale de la paroisse de Mailhoc : Saint Sernin. D’autres iront à Genévrié, lieu-dit de Saint Dalmaze, au nord de Notre Dame de Ladrèche. D’autres encore s’établiront au hameau de Pradals pour finalement aller vers la ville industrieuse de Carmaux. Une seconde branche issue de la souche de Castelnau s’établira à Castanet.

 

  • I - François, né vers 1700 à Castelnau Bonnafous (actuellement de Lévis) supposé ancêtre. Trois fils qui suivent, mais la fratrie n’est pas prouvée formellement.

  • II - a Pierre né vers 1732. Il sera métayer à la Maurélié, paroisse de Castelnau. Il épouse Cécile Cathala de Pradals. Cécile meurt avant 1822. Pierre décédera à l’âge canonique de 96 ans, le 28 décembre 1830.

    • II - a - 1 Charles né vers 1768, sera cultivateur à la métaierie de la Genévrié, paroisse de Lescure..

    • II - a - 2 Jean-François né le 14-10-1775 à l’Aboual paroisse de Castelnau. Cultivateur à Saint-Sernin depuis 1818, il épouse le 21-8-1822 Marie Anne Boriès, née le 18-4-1784 à Rieucourt, commune de Terssac. Elle est fille de François et de Marguerite Aris. Ils sont cultivateurs au hameau de Guittard, commune de Mailhoc. Témoins : Charles Vincent, frère de l’époux 54 ans, cultivateur habitant au hameau de Genévrié, commune de Lescure . Sieur Jean Baptiste Charles Justin Boudet, praticien, 24 ans, habitant d’Albi. Joseph Dourdou, 70 ans, habitant au hameau de Montdedou, commune de Mailhoc. Jean-Pierre Dourdou, 25 ans, cultivateur habitant de St Sernin.

    • II - a - 3 Jean, né vers 1793. Il sera témoin au décès de son père.

  • II – b Salvi, époux de Marie Espitalié. Ils s’établiront comme métayers à la métairie du Sieur Bellet, au masage de Genévrié, commune de Lescure en Albigeois. Un fils connu :

    • II - b - 1 Jean qui épouse le 17-2-1822 Jeanne Marie Raynaud, servante à la Maurélié, fille de Pierre, cultivateur et de Luce Marie Marti, servante chez le Sieur Monestier, propriétaire à la Mournié, commune de Mailhoc. Témoins : Jean Courrège, cultivateur de la Borie, 45 ans, beau-frère de l’époux. François Durcas, habitant Laroque, près de La Drèche, 23 ans. Michel Corbière, cultivateur de Lescure, 22 ans. François Louis Martin Teyssel, prêtre, 53 ans, habitant Albi. La sœur de la mariée, Cécile, épousera en 1825 Jean son cousin supposé.

  • II - c Jean Ier, cultivateur à Castelnau, se marie vers 1770 avec Jeanne Daliès, métayère au massage de Pradals, paroisse de Mailhoc. Ils auront trois enfants connus.

  • III - a Jean II qui suit.

  • III - b Joseph né aux environs de 1805 à Castelnau. Il sera métayer à Pradals. Il décède le 13 aoüt 1838 à Pradals. Témoins : Jean Vincent son frère, 43 ans, cultivateur métayer et Pierre Escaffre 38 ans, cultivateur domicilié au Pradals et voisin.

  • III - c Catherine née le 1-10-1814 à Castelnau. Elle épouse le 7-5-1835 Augustin Combes, né le 8-4-1802, fils de Barthélémy et de Marie Anne Faure. Témoins : Jean-Pierre Causse, 41 ans, cultivateur, domicilié à Mailhoc. Jean Vincent, 40 ans, frère de l’épouse, métayer domicilié au hameau de Pradals. Jean Pierre Guillaume Monestier, 38 ans et Jean Baptiste Charles Justin Boudet, 36 ans, tous deux propriétaires domiciliés à Montdedou, commune de Mailhoc.

Jean II est né vers 1795 à Castelnau. Il possède des terres qu’il cultive à proximité du village. Et il est métayer du Sieur Audorre en sa métairie de Pradals, commune de Mailhoc. Il a épousé en 1825, Cécile Raynaud, ménagère et originaire de Mailhoc comme lui, fille de Pierre, cultivateur et de Luce Marie Marti, servante chez le Sieur Monestier, propriétaire à la Mournié, commune de Mailhoc. La belle-sœur de Jean II épousera son cousin (cousinage non prouvé) Jean Vincens.

  • IV - a Jeanne Marie Cécile née le 24 juillet 1826, témoins : Jean Boudet, 58 ans, Mathieu Auque, 69 ans, métayers de Mr. Audorre à Pradals.

  • IV - b Jean-François qui suit.

  • IV - c Rose née le 31 octobre 1829 à Pradals, témoins : Pierre Escaffre et Antoine Albert, cultivateurs et habitants au hameau de Pradals.

  • IV - d Antoine né le 11-11-1834 à Pradals, témoins : Jean Boudet, 67 ans, parâtre du déclarant, métayer à Pradals et Antoine Albert, cultivateur, tous domiciliés au hameau de Pradals.

Jean-François est né le 13 octobre 1827 à Mailhoc. Témoins : Mathieu Auque, 71 ans, habitant de Pradals, hameaude Mailhoc. Comme beaucoup de fils de cultivateur de ce milieu du XIXème siècle, proche de cette région industrieuse de Carmaux, l’appel est trop fort. Il s’expatrie vers le site des mines, comme l’a fait Barthélémy Gil d’Almayrac. Il y trouvera immanquablement du travail, à cette époque, les mines sont en pleine expansion, alors que la terre a bien du mal à nourrir toute une famille. Il trouvera épouse sur place. Elle se nomme Anne-Marie Caffard, elle a 26 ans, lui en a 28. Ils se marient en l’église de Carmaux, le 1er juillet 1856. Elle est née le 6 janvier 1829 à Noailles et Cardonnac 1 fille de Pierre, décédé le 2 août 1846 à Noailles et de Jeanne Marie Gayrard, encore vivante et présente à leurs épousailles.

1Noailles : (Noailla, 1259 : lat. Novales, terres nouvellement défrichées) chef lieu de canton Tarnais à l'ouest de Carmaux (14 kilomètres).

  • V - a Marie Albertine, leur fille, naîtra le 30 août 1858, dans le quartier de " la Bessié " à Carmaux. Elle épousera Gil Barthélémy Philippe le 26 avril 1879 à Carmaux. Elle décédera le 23 août 1945 à Carmaux.

 

Archives
Série E des Archives communales de Mailhoc.

Reçu à l’Hôtel des Invalides

 

Archives de l’Hôtel des Invalides :

Acte concernant Antoine VINCENT de Castanet.

" Antoine Vincent dit Toulouse, âgé de 28 ans, Natif de Castagnet, dioceze d'Alby, Soldat du Sieur de Tisserand, Regiment d'Aumhin, ou il à servi 4 ans, portés dans son Certificat, et auparavant dit avoir servi 2 ans dans Le Royal, est estropié du bras gauche d'un coup de mousquet quil reçeut dans un party commandé par le Sieur de Rivaux aux environs de Luy? il y a quatre mois joint à deux autres coups de mousquets quil reçeut dans la mesme occasion l'un à la cheville du pied droit et l'autre à la cuisse du méme costé ce qui le met hors de Service, et est Catôlique, Soldat "

Reçu à l’Hotel des Invalides le 27 octobre 1695

acte complet

Demeurant actuellement à Castanet.

Ref : Acte original n° 8238 registre 12.

Les données de l’acte sont tirées du site internet " Les militaires reçus à l'Hôtel des Invalides (1673-1796) " Les actes sont recopiés intégralement d'après les 39 registres découverts il y a une trentaine d'années dans les greniers de l'Hôtel des Invalides à Paris aujourd'hui Musée de l'Armée. 111.394 actes d'hommes ayant participés à des guerres, quel que soit le grade, nés en France et autres pays européens, reçus à l'hôtel des Invalides à Paris entre 1673 et 1796.

Ce personnage est issu d’une branche collatérale à la famille Vincent de Castelnau VINCENT, il est originaire de Castagnet. Cette Antoine VINCENT est né en 1667. En 1689, soldat du Sieur Tisserand, il s’engage au sein du Régiment Royal où il reste 2 ans, puis est incorporé dans le régiment Dauphin où il reste 4 ans jusqu’à sa réception à l’Hôtel des Invalides en 1695. Lors d’un coup de main sous les ordres du Sieur De Rivaux, non loin de lui, il reçoit un coup de mousquet au bras gauche. Suite à deux autres coups de mousquet reçut quatre mois auparavant, à la cheville droite et la cuisse du même côté. Ces blessures le mettent hors service. Il s’agit de blessures reçut durant les différentes batailles de la guerre de la Ligue d’Augsbourg (1688 - 1697).



Concernant le nom des régiments : Il ne peut s’agir que du régiment Dauphin. Quant au Royal, son premier régiment, il fut créé en 1644 pour Gaston de France, duc d'Orléans il prend alors le nom d' Altesse. En 1660 il incorpore le régiment Royal crée lui en1656, par cette fusion le régiment conserve le nom de Royal et prend le rang du régiment Altesse. Le régiment reste à 2 bataillons jusqu'en 1763 ou il passe à 4 bataillons en incorporant le régiment Cambis qui est réformé. Le colonel lieutenant en est Louis Félicien de Boffin-Argenson, marquis de Pusigneu depuis octobre 1746, en mars 1759 il est élevé au grade de maréchal de camp et le Roi donne le régiment à Charles Claude François, marquis du Tillet alors capitaine au régiment de La Ferronaye dragons.

Uniformes et distinctives

E.M. 1757-1758-1760, La Chesnaye 1759: habit et culotte blancs, veste, parements et collet bleus, boutons blancs, doubles poches garnies chacunes de trois boutons et autant sur la manche, chapeau bordé d'argent.

Origine et historique du régiment Dauphin

Ce régiment est créé en 1667 pour Monseigneur le Dauphin. En 1669 prend le rang du régiment du marquis de Linières. Ce régiment est à 2 bataillons et a prévôté. Lors des réformes de décembre 1762 il passe à 4 bataillons en incorporant le régiment de Guyenne.

uniformes et distinctives

La Chesnaye 1759: habit et culotte blancs. Veste, parements et collet bleus. Boutons jaunes, doubles poches garnies garnies chacunes de neuf boutons rangés en patte d'oie, dix-neuf petits boutons pour les manches et le collet de l'habit, trois douzaines de petits boutons pour la veste, et quatorze gros pour l'habit. Chapeau bordé d'or.

Uniformes des tambours et des fifres : Tambours à la livrée du Dauphin de France: à fond bleu bordé d'un galon jaune.


Drapeau conservé à l'Armeria de Turin

 

Pour le 18ème siècle il existe trois modèles de drapeaux connus
La Chesnaye 1759: le drapeau de la colonelle est blanc, ceux d'ordonnance ondés de rouge de bleu et de jaune, aux armes du Dauphin, bordés de blanc et de jaune et croix blanche.Le régiment d'infanterie du Dauphin possède au début du XVIII ème siècle un très beau drapeau dont un exemplaire est conservé à l'Armeria de Turin, ce drapeau d'ordonnance se décrit ainsi la croix blanche avec au centre les armes couronnées de Monseigneur le Dauphin et cette devise " RES PRAESTANT NON VERBA FIDEM " les quartiers gironnés de huit flammes, aux 1 et 4 jaune, vert, rouge, bleu, jaune, vert, rouge, bleu, aux 2 et 3: vert, jaune, bleu, rouge, vert,jaune, bleu, rouge. Le drapeau colonel et blanc à croix blanche et huit flammes blanches piquées dans chaque quartiers, les armes couronnées du Dauphin et la même devise que le drapeau d'ordonnance.

La guerre de la Ligue d'Augsbourg (1688-1697)

Evénement vécut par Vincent Antoine

La France, menacée d'une coalition générale des nations européennes, n'avait pour alliés que le Danemark et la Turquie. La guerre se déroula sur quatre théâtres d'opérations différents : L'Irlande, restée catholique et fidèle aux Stuarts, offrait une excellente base d'opérations contre l'Angleterre. Louis XIV donna à Jacques II les moyens d'y débarquer (1689). Mais Jacques II, sans énergie, s'attarda au siège de Londonderry et donna le temps à Guillaume III de faire passer en Irlande une armée qui le vainquit à Drogheda (1691). L'Irlande était perdue pour les Stuarts. Louis XIV prépara alors une descente en Angleterre, mais la défaite de la flotte française, commandée par Tourville, au cap de La Hougue (mai-juin 1692), ruina ses espérances. Néanmoins, les corsaires Jean Bart et Duguay-Trouin portèrent quelques coups sévères aux marines de guerre anglaise et hollandaise. En Allemagne, l'armée française faisait la conquête rapide des villes de la rive gauche du Rhin et, sur l'ordre de Louvois, incendiait le Palatinat. Cette dévastation systématique provoqua la réprobation de l'Europe entière. Les Impériaux ayant par la suite repris Mayence et Bonn, la guerre devint défensive. En Italie, Catinat remportait les victoires de Staffarde (18 août 1690) et de La Marsaille (4 octobre 1693) sur le duc de Savoie, Victor-Amédée II, qui laissait une partie du Piémont aux Français. Aux Pays-Bas, le maréchal de Luxembourg était victorieux des Impériaux à Fleurus (1er juillet 1690), et de Guillaume III d'Orange à Steinkerque (3 août 1692) et à Neerwinden (29 juillet 1693), tandis que Louis XIV s'emparait de Mons(1691) puis de Namur (1er juillet 1692). Mais la mort du maréchal arrêta les succès des armées françaises. Le médiocre Villeroi, son successeur, laissa Guillaume d'Orange reprendre Namur. La fin de cette guerre fut préparée par la défection du duc de Savoie, qui se retira de la coalition (traité de Turin, 20 août 1696) en obtenant la restitution de tous ses États, y compris Pignerol, et en mariant sa fille au duc de Bourgogne, fils aîné du dauphin. La paix générale était signée l'année suivante à Ryswick. Par les traités de Ryswick (septembre-octobre 1697), Louis XIV reconnaissait Guillaume III comme roi d'Angleterre et rendait toutes les conquêtes qu'il avait faites depuis la paix de Nimègue (1678), sauf Strasbourg. Le duc de Lorraine, Léopold, fils de Charles V, rentrait en possession de ses États, que la France occupait depuis plus de soixante ans. Louis XIV, à l'étonnement général, avait décidé de changer de politique et faisait des concessions considérables. Louis XIV avait en effet compris qu'il ne pouvait tenir tête à l'Europe coalisée et que les puissances maritimes, en particulier, n'accepteraient pas, à la mort de Charles II d'Espagne, de laisser la totalité de sa succession entre les mains d'un seul héritier, le fils du roi de France moins que tout autre.

 

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