ABRAHAM
- d’argent à 3 jumelles de sable, accompagné de 10 étoiles de gueules, 4, 3, 2, 1, sceau de 1381.
Abraham, sieur de l'Hostellerie, paroisse de plouflagran, sieur de la Ville-Angevin, paroisse de Pordic, sieur de Bélestre , paroisse de Saint-Aalban, sieur de Clomenier, paroisse de Coëtmieux. Réformations et montres de 1423 à 1513, évêché de Saint-Brieuc
Perrot, ratifie le traité de Guerrande en 1381. La branche de l' Hostellerie fut fondue en 1510 dans la famille Visdelou.
Ceci par le mariage de Jean de Visdelou, capitaine de Montcontour, qui épouse en 1513 Marguerite Abraham, Dame de
l’Hostellerie.
MOLIÈRE (de)
- d’argent, à la croix pleine de sable.
BEAUCORPS (de)
- d’azur à 2 fasces d’or. Devise fiez- vous-y.
De Beaucorps, sieur du dit lieu, paroisse de Saint-Cast, sieur des Landes, paroisse de Bréhant, sieur de Moncontour. Réformation de 1513 paroisse de Bréhant, évéché de Saint-Brieuc.
Geoffroy, écuyer au combat des trentes, en 1350. La branche ainée fondue en 1360 dans Gouyon, les sieurs de Guillonville et de la Bastière,
de même nom et armes, ont été maintenus à l'intendance de la Rochelle, en 1669, sur preuves remontant à 1548.
GOUYON
- d’Argent au lion de gueules lampassé et couronné d’or. Devise Honneur à Goyon, liesse à Matignon.
de Gouyon,Gouéon, Goyon, sieur de Kerandré , Lesgoumel , Le Marcheix, Thomatz , La Villeaurieux.
Source : Armorial Breton de L. Briant de Laubrière, publié en 1844, relevé des diverses réformations de la noblesse de cette province de Bretagne,
depuis 1400 jusqu'à 1668.
Branche aînée :
Teneur des fiefs :
- du Guildo, paroisse de Créhen, évêché de Saint-Malo, en qualité de seigneur.
- de Coësmes, paroisse de Coësmes, en qualité de seigneur, par mariage.
Branche cadette de La Moussaye :
Teneur des fiefs :
- de La Moussaye, paroisse de Plénée-Jugon, en qualité de marquis, en 1615.
- du Juch, paroisse de Ploaré, évêché de Cornouaille, en qualité de baron, en 1592.
- du Mur, paroisse de Saint-Evarzec, évêché de Cornouaille, en qualité de seigneur, par mariage, de Claude du Chastel et de Charles Gouyon.
- du Henvez, paroisse de Perguet, évêché de Cornouaille, en qualité de seigneur, par mariage, de Claude du Chastel et de Charles Gouyon.
- de Guériven, paroisse de Clohars-Fouesnant, évêché de Cornouaille, en qualité de seigneur, par mariage, de Claude du Chastel et de Charles Gouyon.
- de Pommerit, paroisse de Pommerit, évêché de Tréguier , en qualité de vicomte.
- de Tonquédec, paroisse de Tonquédec, en qualité de vicomte.
- de Quintin , paroisse de Quintin, évêché de Saint-Brieuc , en qualité de baron, par acquêt.
Branche cadette de Marcé :
Teneur des fiefs :
- de Marcé, hors Bretagne (Anjou), en qualité de seigneur puis de baron, par érection, en 1592, en faveur de Jacques Gouyon.
- de La Musse, paroisse de Ligné, évêché de Nantes, en qualité de seigneur
Précision sur le blason :
- D'argent au lion de gueules, couronné d'or, sur un sceau de 1219, tandis que Ruellend, son frère, porte fascé de 8 pièces et un lambel en chef sur un sceau de 1218, et qu'Alain Goyon, leur arrière petit neveu, scelle un acte de 1289 des armes de Matignon, savoir : d'or à 2 fasces nouées de gueules, accompagnées de 9 merlettes de même en orle. Le lion de Goyon ne reparaît plus qu'au XV° siècle, et encore est-il écartelé de Matignon, et le lion seul ne se retrouve pas avant 1486.
écartelé de Gouyon et de Matignon (sceau 1448).
branches de Matignon, de Torigny et de Gacé : écartelé de Gouyon et d'Orléan-Langueville.
Source : POTIER de COURCY P., Nobiliaire et armorial de Bretagne, Mayenne, 2000, 8° éd., 2 vol.
LA "ROCHE GOYON" OU "FORT LA LATTE"
La Roche Goyon tire son nom d’une des plus anciennes familles bretonnes (appelée Gwion, Goion, Gouëon, Goyon et Gouyon). Une légende atteste qu’un premier château aurait été construit par un Goyon sous Alain Barbe-Torte en 937.
Le château actuel, quant à lui, fut commencé avant l’apparition du canon en Bretagne (1364) puis poursuivi au gré de la bonne fortune des Goyon dans la deuxième moitié du XIVème siècle. Il existait en 1379 puisque Du Guesclin envoya un détachement à la Roche Goyon qui résista vaillamment. La forteresse fut confisquée au profit de Charles V, puis restituée à son propriétaire par le traité de Guérande (1381).
Au cours du XVème siècle, l’ascension sociale des Goyon se poursuivit. Ils figurent aux États de Bretagne. Un Goyon, chambellan du duc de Bretagne, épousera l’héritière de la baronnie de Thorigni-sur-Vire. La famille Goyon quitte le berceau breton et passe à l’histoire de France. Le château reçoit alors un gouverneur qui loge dans un logis aménagé à cet effet. Lors de la réunion de la Bretagne à la France (réalisé lors du traité de 1532), il subit un nouveau siège (1490), anglais cette fois, sans succès pour les envahisseurs.
Le coup de grâce lui fut porté par la Ligue. Jaques II Goyon, sire de Matignon, Maréchal de France, Gouverneur de Normandie et de Guyenne, avait pris le parti d’Henri IV. Par mesure de représailles, en 1597, un délégué du Duc de Mercoeur nommé Saint-Laurent, l’assiégea et l’assaillit. Le château déjà appelé à cette époque La Latte, fut démantelé, pillé, ravagé, incendié. Seul le donjon résista.
C’est à un château en ruine que s’intéressa le sieur Garengeau chargé de fortifier la Côte pour la défense de Saint-Malo. Le château fut transformé en conséquence avec l’accord des Matignon entre 1690 et 1715. On lui doit en grande partie l’aspect que nous lui connaissons.
En 1715, James III Stuart vint s'y réfugier et trouva le lieu sinistre... Il est vrai qu’il y échoua un vilain soir de novembre. La même année Louise-Hippolyte GrimaIdi (princesse de Monaco) épousait Jacques-François-Léonor Gouyon, sire de Matignon, devenu duc de Valentinois, à condition de prendre le nom et les armes des Grimaldi sans y joindre les siens.
En 1793, on construisit le four à rougir les boulets et on emprisonna quelques suspects contre-révolutionnaires.
De jeunes MaIouins le prirent d’assaut, sans succès, lors des Cent-Jours (1815). Ce fut son dernier épisode guerrier.
Au cours du XIXème siècle, il fut peu à peu abandonné, il n’eut plus qu’un seul gardien. Déclassé par le ministère de la Guerre en 1890, il fut vendu par les Domaines en 1892. Il était en grande partie en ruines lorsqu'il fut classé Monument Historique en 1925.
Cette famille est connue depuis "GOYON", premier banneret de Bretagne, vivant au 10ème siècle, compagnon d'Alain "Barbetorte.
Ecrit indifféremment Goüyon, Gouyon, Goüeon ou Goyon.
GOUYON de MATIGNON
- Écartelé aux 1 et 4, d’argent au lion de gueules, armé et lampassé d’or ;
aux 2 et 3, d’or à 2 fasces nouées de gueules, et 9 merlettes du même posées en orle sur l’or : 4, 2, 3.
Sources citées par Jougla de Morenas dans Grand Armorial de France :
Pièces originales 1365-1382-1384-1390 ; Dosiers Bleus 323-327-434 ; Carrés d’Hozier 306-307 ; Cabinet d’Hozier 170 ; Nouveau d’Hozier 170 ; Chérin 96 ; Armorial Général – Bretagne ; Anselme ; de la Messelière ; Archives particulières.
Autres Sources : Dictionnaire de la noblesse de François Aubert de La Chesnaye-Desbois ; Nobiliaire universel
de France de Nicolas de Saint-Allais.
ROSTRENEN (de)
- D’hermines à trois fasces de gueules (qui est Rostrenen) à un lambel d'azur.
Les Rostrenen sont issus des vicomtes de Poher *.
Teneur des fiefs :
- de Rostrenen, paroisse de Rostrenen, évêché de Cornouaille, baillie de Cornouaille, en qualité de baron (pour lequel il doit 2 chevaliers en 1294).
- de Trégalet, paroisse de Plonéour, en qualité de seigneur.
- de Brélidy, paroisse de Brélidy, en qualité de seigneur.
- de La Roche-Helgomarc'h, paroisse de Saint-Thois, évêché de Cornouaille, en qualité de seigneur, par mariage.
- de Brunault, paroisse de Trébrivan, évêché de Cornouaille, en qualité de seigneur.
- de Tréfaven, paroisse de Ploemeur, en qualité de seigneur.
- de La Motte-au-Vicomte, paroisse du Rheu, évêché de Rennes, en qualité de seigneur.
- de Crenolle, paroisse de Plessala, évêché de Saint-Brieuc, en qualité de seigneur.
- de Coëtfao, paroisse de Pluguffan, évêché de Cornouaille, en qualité de seigneur, par mariage, Jeanne du Guermeur et de Pierre VIII de Rostrenen.
- du Ponthou, paroisse du Ponthou, évêché de Tréguier, baillie de Tréguier, en qualité de seigneur, par mariage, Jeanne du Guermeur et de Pierre VIII de
Rostrenen.
- de Viliac, peut-être paroisse de Carnoët, baillie de Cornouaille, en qualité de seigneur.
- de Glomel, paroisse de Glomel, en qualité de seigneur.
Réformations de 1426 à 1448, paroisse de Saint-Thois, Plonéour, Pluguffan, Ploemeur et Le Rheu, évêché de Cornouaille, Vannes, Rennes et Saint-Brieuc.
Rivallon, sénéchal de Bretagne en 1068 ; Geoffroi, croisé en 1270 ; En 1294, dans le livre des Ostz, le seigneur de Rostrenen est Pierre V,
fils de Pierre IV, qui se révolte en 1235 contre le duc, et de Jeanne de Parthenay. Il est attesté en 1279 et meurt en 1307.
Il épouse Nicole, fille d'André III de Vitré ; Pierre V, tué à la bataille de La Roche-Derrien en 1347 ; autre Pierre, chambellan du roi
Charles VII, +1440.
Le fief de Rostrenen, paroisse de Rostrenen, évêché de Cornouaille, baillie de Cornouaill, en qualité de baron, fut tenu chronologiquement par les :
- Rostrenen.
- Pont-L'Abbé, par mariage, en 1440, de Marguerite de Rostrenen et de Jean II du Pont.
- Quélennec, par succession, en 1526, de Louise du Pont à Gillet du Chastel, mariée depuis le 07/02/1517 avec Charles de Quélennec.
- Beaumanoir, par mariage.
- Guémadeuc.
- Richelieu.
- Lantivy, de la branche cadette de Coscro.
- Rougé, par mariage.
- Lorraine-Elbeuf, par mariage.
Le teneur du fief de Rostrenen, évêché de Cornouaille, baillie de Cornouaille, en qualité de seigneur eut comme suzerain le teneur du fief de :
- Poher, en qualité de vicomte.
- Bretagne, en qualité de duc (à qui il doit 2 chevaliers en 1294).
La baronnie de Pestivien, paroisse de Pestivien, fut annexée, vers le XV°, pour un temps assez court à Rostrenen.
En 1294, dans le livre des Ostz, "Le seigneur de Rostrenein, II chevaliers du fief de Rostrenein. Et dit se il tenait la terre de Viliac (identifié par Le Baud à " Veliaco ". Cette terre de Viliac pourrait se trouver en Carnoët où le duc avait des biens.), il du un chevalier, mais le comte la tient par quoi il n'y est pas tenu, ce dit-il, jusqu'à ce qu'il la tienne."
Les Trébrivan et les Vieux-Chatel, de la branche cadette de Brunault sont des juveigneurs de Rostrenen.
GUERMEUR (du)
- Fascé d'or et de gueules, qui est du Chastel, la première fasce de gueules, chargée d'une molette
d'or. (De la Grandville ; Armorial de Bretagne, manuscrit de 1650 à la Bibliothèque de l'Arsenal).
Branche aînée :
Teneur des fiefs :
- du Ponthou, paroisse du Ponthou, évêché de Tréguier , baillie de Tréguier, en qualité de seigneur, par mariage.
Branche cadette du Ponthou :
Teneur des fiefs :
- du Ponthou, paroisse du Ponthou, évêché de Tréguier , baillie de Tréguier, en qualité de seigneur.
- de Coëtfao, paroisse de Pluguffan, évêché de Cornouaille, en qualité de seigneur.
Teneur des fiefs :
- du Guermeur, paroisse de Plourin, évêché de Léon, en qualité de seigneur.
- de Penancleuz, paroisse de Lambézellec, évêché de Léon, en qualité de seigneur.
Réformation et montres de 1426 à 1534, paroisses de Plourin et de Lambezellec, évêché de Léon.
CHASTEL (du)
- de gueules au château d'or, sommé de trois tours du même ; devises : Da vad é tenu (tu viendra à bien)
Vaillance du Chastel ; Mar car Doué (s'il plaît à Dieu)
POTIER de COURCY P., Nobiliaire et armorial de Bretagne, Mayenne, 2000, 8° éd., 2 vol..
Selon des aveux tardifs du XVII siècle, la seigneurie du Chastel se composait de 2 parties :
- 4 paroisses, avec pour centre le château de Trémazan en Kersaint, sans doute construit au début du XIV siècle, relevant du vicomte de Léon, de la branche cadette
- les 9/10° de la seigneurie, avec pour centre la Tour Tanguy, ou motte Tanguy, en Saint-Pierre-Quilbignon, en face du château ducal de Brest, relevant du duc de Bretagne
Les du Chastel tirent, semble-t’il, leur nom de la seigneurie du Chastel, en Plouarzel, qui contenait le château de Pont-ar-C'hastel, relevant du duc depuis 1274*.
Branche aînée :
Teneur des fiefs :
- du Chastel, paroisse de Plouarzel, évêché de Léon, en qualité de baron.
- de Lezirivy, paroisse de Plouarzel, évêché de Léon, en qualité de seigneur, par mariage d'Alix de Lezirivy et de Guillaume Ier du Chastel.
- de La Motte-Tanguy, paroisse de Quilbignon, en qualité de seigneur.
- de Trémazan, paroisse de Landunez, évêché de Léon, en qualité de baron.
- de Kerlec'h, paroisse de Ploudalmézeau, évêché de Léon, en qualité de seigneur, par mariage, vers 1270, de Sybille de Coëtivy et de Bernard du Chastel.
- de Combourg, paroisse de Combourg, en qualité de comte, par mariage, en 1462, de Jeanne Raguénel et de Tanguy IV du Chastel.
- du Juch, paroisse de Ploaré, en qualité de baron, évêché de Cornouaille, par mariage, le 23/06/1501, de Marie Ière du Juch et de Tanneguy III du Chastel.
- du Mur, paroisse de Saint-Evarzec, évêché de Cornouaille, en qualité de seigneur, par mariage, le 23/06/1501, de Marie Ière du Juch et de Tanneguy III du Chastel.
- du Henvez, paroisse de Perguet, évêché de Cornouaille, en qualité de seigneur, par mariage, le 23/06/1501, de Marie Ière du Juch et de Tanneguy III du Chastel.
- de Guériven, paroisse de Clohars-Fouesnant, évêché de Cornouaille, en qualité de seigneur, par mariage, le 23/06/1501, de Marie Ière du Juch et de Tanneguy III du Chastel.
- de La Roche-Dorniou, paroisse de Calanhel, en qualité de seigneur, par mariage, de Tanguy II du Chastel et de Tiphaine de Plusquellec.
- de Kersimon, paroisse de Plouguin, évêché de Léon, en qualité de seigneur, par mariage, le 23/06/1501, de Marie Ière du Juch et de Tanneguy III du Chastel.br>
- de Coëtivy, paroisse de Plouvien, en qualité de seigneur, par mariage, le 23/06/1501, de Marie Ière du Juch et de Tanneguy III du Chastel.
- du Leslem, paroisse de Plounéventer, évêché de Léon, en qualité de seigneur, par mariage, le 23/06/1501, de Marie Ière du Juch et de Tanneguy III du Chastel.
- de La Bellière, paroisse de Pleudihen, évêché de Dol, en qualité de vicomte, par mariage, de Claude d'Acigné et de Claude du Chastel.
- de Tonquédec, paroisse de Tonquédec, en qualité de vicomte, par mariage, de Claude d'Acigné et de Claude du Chastel.
- de Keraldanet, paroisse de Lannilis, en qualité de seigneur, par mariage, de Claude d'Acigné et de Claude du Chastel.
- du Bois-Raoul, paroisse de Renac, en qualité de seigneur.
- de Pommerit, paroisse de Pommerit, évêché de Tréguier, en qualité de vicomte, par mariage, en 1522, de Claude du Chastellier et de François du Chastel.
- de Kersaliou, paroisse de Pommerit-Jaudy, en qualité de seigneur, par mariage.
- de Marcé, hors Bretagne (Anjou), en qualité de seigneur, par mariage, en 1522, de Claude du Chastellier et de François du Chastel.
- de Lesnen, paroisse de Saint-Tual, évêché de Dol, en qualité de seigneur, par mariage, en 1522, de Claude du Chastellier et de François du Chastel
- de Gournois, paroisse de Guiscriff, évêché de Cornouaille, en qualité de seigneur, par mariage, en 1522, de Claude du Chastellier et de François du Chastel.
- de Kerbasquiou, paroisse de Plouëzal, en qualité de seigneur.
- de Keranroux, paroisse de Plufur, évêché de Tréguier, en qualité de seigneur, par mariage, en 1625.
- de Keryvot, paroisse de Milizac, en qualité de seigneur.
- de Kermorin, paroisse de Saint-Thégonnec, en qualité de seigneur.
- de Coëtlez, en qualité de seigneur.
- de Pratcaric, paroisse de Plounévez-Moëdec, en qualité de seigneur, par mariage, en 1659.
- de La Roche-Helgomarc'h, paroisse de Saint-Thois, évêché de Cornouaille, en qualité de marquis.
Ancienne extraction, chevalier, réformation de 1671, 14 génération ; réformation et montres de 1427 à 1534, paroisse de Plouarzel, Landunvez et Plourin, évêché de Léon, Landelau, Guiscriff et Calanhel, évêché de Cornouaille.
Bernard Ier, fils de Tanguy, se croisa en 1248 (cabinet Courtois), et épousa Constance ** (Anne ou Constance *) de Léon, dont : 1° Hervé Ier, qui continua la filiation ; 2° Bernard, dont les descendants prirent le nom de Kerlec'h ; Hervé Ier ne doit rien au duc, en 1294, peut-être car son château de Trémazan n'est pas encore construit ; Tanguy, capitaine de Brest, +1352 ; autre Tanguy, grand maître de la maison du Rois, +1446, commandait en Italie les Bretons à la solde de Louis, roi de Sicile, et prit Rome de vive force en 1410 ; Guillaume, panetier du Roi, tué au siège de Pontoise en 1441 ; Tanguy, grand maître de l'écurie du Roi, + au siège de Bouchain, en 1477 ; Guillaume, seigneur de Kersimon, capitaine de Brest, battit 10000 Anglais au Conquet en 1558 ; Gabriel, évêque d'Uzès, + à Rome en 1463 ; Jean, évêque de Carcassonne, + à Rome en 1472 et enterré à Sainte-Praxède ; Christophe, évêque de Tréguier, +1476 ; Olivier, évêque de Saint-Brieuc, +1525 ; Olivier, abbé de Daoulas, +1550 ; Tanguy, seigneur de Châteaugal, tué au siège d'Ostende en 1602.
Le fief du Chastel(-Trémazan), en qualité de baronnie, fut tenu chronologiquement par les :
- du Chastel.
- Rieux, par mariage, en 1575, de Anne du Chastel et de Guy de Rieux.
- Scépeaux.
- Gondy.
- Cossé-Brissac.
- Penancoët, de la branche cadette de Kerouazle.
- Crozat.
- Gontaut-Biron, par alliance.
- Gontaut-Lauzun.
- Rohan-Guéméné, par acquêt, en 1778.
Le teneur du fief du Chastel eut chronologiquement comme suzerains le :
- teneur du Léon, en qualité de vicomte.
- teneur du Léon, en qualité de comte .
Le teneur du fief du Chastel eut comme vassal le teneur du fief de :
- Keranflec'h, paroisse de Milizac, évêché de Léon.
Les Kerlec'h sont un ramage du Chastel.
Branche cadette de Mezle :
Teneur des fief de :
- La Roche-Doriou, paroisse de Calanhel, évêché de Cornouaille, en qualité de seigneur.
- Mezle, paroisse de Plounévez-du-Faou, évêché de Cornouaille, en qualité de seigneur, par mariage, au XIV° siècle, de Gabrielle de Mezle et de Tanneguy du Chastel
- Châteaugal, paroisse de Landeleau, évêché de Cornouaille, en qualité de seigneur, par mariage, en 1433, de Isabeau de Kermellec et de Henry du Chastel .
Branche cadette de Coëtangarz :
Teneur des fief de :
- de Coëtangarz, paroisse de Plouzévédé, en qualité de seigneur.
Branche cadette de Bruillac :
Teneur des fief de :
- Bruillac, paroisse de Plounérin, évêché de Tréguier, en qualité de seigneur.br>
Cette branche, seul existante, issue de la branche cadette de Coëtangarz, a fait enregistrer ses titres au conseil souverain de la Martinique en
1732 et a produit un aumônier du Roi en 1746, abbé de Samer-au-Bois, au diocèses de Boulogne et de Belval, au diocèse de Reims, +1778.
Un de ses membres a été admis aux honneurs de la Cour en 1786.
DANJOU ou ANJOU (d')
- Parti au 1 d'azur, à 2 lions affrontés d'or, au 2 d'argent, semé d'hermines de sable, à
la fasce d'azur.
COËTFAO ou COËTANFAO (de)
- D'azur à 1 fleur dee lys d'or, accompagnée en pointe de 2 mâcles de même, alias
d'argent au 3 croissants de gueules.
Coëtfao en Pluguffan, du Ponthou, de Keroberan en Tréméoc et autres terres.
Le fief de Coëtfao, paroisse de Pluguffan, évêché de Cornouaille , en qualité de seigneur, fut tenu chronologiquement par les :
- Guermeur.
- Rostrenen, par mariage, Jeanne du Guermeur et de Pierre VIII de Rostrenen.
- Pont-L'Abbé, par mariage, en 1440, de Marguerite de Rostrenen et de Jean II du Pont.
- Lézongar, de la branche cadette du Hilguy.
- Quélennec, par mariage, en 1512, de Jeanne de Lézongar et de Jean de Quélennec.
- Visdelou, par mariage, de Françoise de Quélennec et de gilles de Visdelou.
KERGUEZAY (de)
- D'hermines à une fasce de gueules chargée de 3 molettes d'or.
LA JAILLE (de)
- D'or, à la bande de 5 fusées de gueules à la bordure de sable, chargée de 8 besants d'or.
LISCOËT (de)
- D'argent au chef de gueules chargé de 7 billettes d'argent.
MADEUC - GUÉMADEUC (de)
- De sable au léopard d'argent accompagné de 6 coquilles de même, 3 en chef et 3 en pointe.
MAUNY (de)
- D'argent au croissant de gueules.
PLOEUC (de)
- Chevroné d'hermines et de gueules.
QUÉBRIAC (de)
- D'azur à 3 fleurs de lys d'argent.
ROCHEFORT (de)
- Vairé d'or et d'azur.
THIEUVILLE (de)
- D'argent à 2 bandes de gueules, accompagnées de 7 coquilles de mêmes, 2, 3, 2.