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Jean-Antoine Louis Najac, soldat de la Grande Armée



Soldat de la Grande Armée



Voltigeur au 10ème Régiment d’Infanterie Légère (2ème compagnie)

Affecté à ce régiment durant toute la durée de son service actif, du 23 juin 1805 au 13 octobre 1809. Le Service Historique de l’Armée de terre a pu nous produire son mémoire de proposition pour solde retraite. Le motif de la demande est la perte de son bras droit le 5 juillet 1809 à la bataille de Wagram. Nous apprenons par ce document que Jean Antoine Louis est entré à l’âge de 21 ans en qualité de soldat au 10ème régiment d’Infanterie Légère (10ème Léger) le 23 juin 1805. Il a participé en temps de guerre aux campagnes de 1806-1807-1808 et 1809 de la Grande Armée et à celles d’Allemagne. Voir le document concernant les batailles auquel a participé le 10ème Léger. Il a donc effectué 4 ans, 3 mois et 21 jours de service actif, auxquels sont ajoutés 4 ans pour services en campagnes (4 campagnes).

La demande provisoire de pension est de 228 frs en date du 18 octobre 1809 à Strasbourg*. Jean Antoine Louis déclare à la commission qu’il désire jouir de sa retraite dans son pays natal à Mouzieys. Demande signée par l’Inspecteur Général de l’Infanterie le 19 octobre 1809. Cette proposition de l’Officier de Santé du 15ème Régiment d’Infanterie de Ligne stationné à Strasbourg sera reprise par l’Ordonnateur du Service des contrôles des pensions de la 9ème division d’Infanterie de Toulouse.

Le décompte du temps de présence est effectué comme suit :
23-6-1805 à 12-10-1809 : 4 ans, 3 mois et 21 jours.
Campagnes de 1806-1807 : 1 an 6 mois 12 jours
Campagne de 1809 : 1 an
Soit un total de 6 ans, 10 mois et 9 jours.

En effet, le décompte de Strasbourg était erroné car le 10ème Léger n’avait pas participé aux Campagnes de 1808.

L’Ordonnateur fixe la pension comme suit :
Pour blessures : 150 Frs
Pour 6 ans : 45 frs
Pour 10 mois : 6 frs
Pour 9 jours : -
Pour un total de : 201 Frs
Elevée à : 228 Frs.
228 F de 1809 font 5700 F de 1900 et 115.578 F de 2000. Il était donc question d’une coquette somme. De plus, il est fait une fleur à Jean Antoine Louis pour le décompte de sa pension. Puisque la proposition pour pension signée à Strasbourg est reprise en tout point par l’Ordonnateur.
*Cote 2YF/49836 collection 1701-1847

Voir le document annexé concernant les campagnes auxquelles a participé le 10ème léger entre 1806 et 1809 au sein de la Grande Armée.

 

L’infanterie de la Grande Armée

 

Destinée à envahir l’Angleterre, une armée de deux cent mille hommes avait été concentrée dans les " camps des côte de l’Océan ". Elle formait un instrument guerrier de toute première valeur, le plus beau peut-être qui fût jamais constitué. Animés d’une foi inébranlable en leur chef, le " Petit Tondu ", les soldats de " l’Armée d’Angleterre " n’avaient cessé de subir un entraînement intensif dont la monotonie commençait à engendrer une certaine lassitude. Les hésitations de l’amiral de Villeneuve et le désastre de Trafalgar obligèrent Napoléon à renoncer à ses projets d’invasion, l’armée des côtes devint la " Grande Armée ". C’est elle qui entamera – par la plus éclatante : Austerlitz, le 2 décembre 1805 – la série ininterrompue de victoires qui va jusqu’à Friedland et la paix de Tilsit (1807) en passant par Iéna, Auerstaedt (1806) et Eylau (1807).

Les fantassins de 1805 comptaient près de 50% d’anciens soldats de la Révolution ou du Consulat. A la demi-brigade de la Révolution avait succédé le régiment qui comptait de deux à huit bataillons, subdivisés chacun en compagnies.

Déployé en bataille, le bataillon alignait au centre ses compagnies de fusiliers, d’où leur nom de compagnies du centre, encadrées par les compagnies d’élite qui comprenaient à gauche les voltigeurs et à droite les grenadiers. Dans l’infanterie légère, les grenadiers étaient remplacés par les carabiniers. Deux ou trois régiments formaient une brigade, deux brigades formaient une division.

La tâche des compagnies d’élite était nettement définie. Les voltigeurs, choisis parmi les hommes de petite taille et doués d’une grande agilité, étaient chargés de se disperser devant les masses d’infanterie ennemie et de les harceler par un feu à volonté aussi irritant que précis. Les grenadiers, quant à eux, étaient grands et entraînaient – ou selon le cas poussaient en avant – les fusiliers des compagnies du centre.

Le grand ennemi des fantassins était la cavalerie, qui, si elle tombait sur une unité d’infanterie étirée, n’avait aucune difficulté à la disperser et à la sabrer. Aussi avait-on imaginé la formation en carré. Le carré de bataillon fut le plus souvent employé sous l’Empire parce que plus rapide, plus simple à réaliser. Les compagnies d’élite occupaient alors les angles et le centre du carré, qui pouvait faire feu de tous côtés et opposer aux charges des cavaliers le redoutable rang des baïonnettes dont chaque face de la formation se hérissait.

Pour l’attaque, l’infanterie se disposait en colonne par division, formation à partir de laquelle elle pouvait se déployer en bataille très rapidement et fournir contre l’ennemi toute la puissance de feu de ses compagnies allongées sur un seul rang, ou, tout aussi vite, adopter la formation défensive en carré.

Contrairement à ce que les brillantes victoires des premières années pourraient faire croire, l’armement du fantassin laissait fort à désirer. Son arme principale, le fusil, datait de 1777 et, malgré quelques modifications, restait médiocre et inférieure en tout cas à la plupart des fusils de l’ennemi, à tel point que le soldat français remplaçait souvent son arme réglementaire par un fusil ennemi ramassé sur le champ de bataille.

Le fusil à silex français pesait 4,65 kg et mesurait 1,53 m, il tirait avec précision jusqu’à cent dix mètres et devenait extrêmement imprécis au-delà de deux cents mètres. Sa balle sphérique, d’un calibre de 17,5 mm, était enfermée avec sa charge de poudre dans une cartouche en papier que le soldat devait déchirer avec ses dents afin de faire glisser la poudre dans le canon, la bourrer à l’aide de l’enveloppe et le tasser avec la baguette. Il lui fallait ensuite introduire la balle, la pousser contre la bourre, garnir le bassinet de poudre d’amorce. L’opération se faisait en douze temps et durait une minute… Encore heureux si après une telle manœuvre le coup voulait bien partir, car les ratés dus aux défauts de la platine à silex étaient nombreux !

Ces défauts, alliés au caractère plein de vivacité du soldat français, portaient trop souvent ce dernier à ne compter que sur sa baïonnette à section triangulaire et longue de 40 cm, même si elle était peu robuste.

Le soldat disposait de cinquante cartouches et de trois pierres à fusil. Outre la baïonnette, il était doté d’un petit sabre courbe, le briquet.

Il y avait 37 régiments d’infanterie légère en 1804. Mais 5 d’entre eux n’existaient que sur le papier, ces lacunes n’ayant d’autre but que de tromper l’ennemi sur les effectifs réels de l’Empereur.

L’infanterie de ligne comptait 156 régiments en 1813, mais vingt et un numéros étaient vacants pour la raison que nous avons invoquée à propos de l’infanterie légère.

Après la " Grande Armée " des brillantes et rapides victoires vint l’armée improvisée de 1809, qui combla mal les pertes de la guerre d’Espagne. Puis, poursuivant son déclin, l’armée devint celle " des vingt nations " qui fondit en Russie. Enfin, ce fut la jeune armée de 1813, résistante, valeureuse, mais trop maigre pour résister à l’assaut conjugué d’adversaires numériquement supérieurs.

L’équipement de l’Infanterie dans la Grande Armée

Sur le plan de l'équipement, de l'armement (un fusil plus court), de l'organisation et du rôle tactique, il n'y a pas de différence entre un régiment de ligne et un régiment léger. Les seules différences concernent des questions d'uniformes et d'appellation.

Dans l'infanterie légère, les fusiliers sont appelés chasseurs et les grenadiers font place aux carabiniers. Le terme voltigeur demeure dans les régiments légers.

Les fantassins de l'infanterie légère portent un habit bleu passepoilé de blanc à collet écarlate pour les compagnies de carabiniers et de chasseurs, à collet jaune passepoilé de rouge pour les voltigeurs. Les parements aux manches, de la couleur du fond de l'uniforme, sont carrés et garnis d'une patte écarlate à trois boutons et sans pointes. Les revers et retroussis sont bleus, ainsi que le gilet et la culotte. Les retroussis de l'habit sont ornés d'un cor blanc pour les voltigeurs et les chasseurs, et d'une grenade rouge pour les carabiniers. 

Certaines compagnies de  carabiniers portaient encore le bonnet à poil dépourvu de plaque, mais garni d'un plumet écarlate et d'un cordon natté terminé par des raquettes de fil blanc

 

Habit de voltigeur

Uniforme de voltigeur au 10ème régiment d’Infanterie Légère

Sources : L'uniforme et les armes des soldats du Premier Empire (Tome 1, p. 26 à 38), de fred et liliane Funcken.






Soldat de la Grande Armée

(cousin éloigné de Jean Antoine Louis)

A été affecté au 3ème Régiment d’Infanterie de Ligne

Il effectua 3 ans de service, vivant en 1857, il reçut la médaille de Sainte-Hélène de M. le Préfet du Tarn.

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