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Histoire de Carmaux




Le charbon à Carmaux
" En 1830 le nombre d'ouvriers employés à l'exploitation était de 260 en moyenne. Les 2 principales fosses, le Ravin et le Castillan, avec les perfectionnements employés produisaient un total quotidien de 650 à 700 hectolitres de charbon.
Les piqueurs et boiseurs étaient payé de 10 à 15 F la toise, soit de 5000 à 7600 F de 2000. Les mineurs descendaient à 6 heures du soir et leur salaire était de 1,25 F par jour (633,44 F de 2000). Les rouleurs étaient payés de 0,75 à 1,25 franc suivant leur capacité de travail. A l'extérieur la journée était de 1,25 F la journée. Chaque puits avait une machine à vapeur et au lieu d'être transporté par glissement, le charbon était roulé sur rails dans des wagonnets. Le prix du charbon, variable suivant les lieux de consommation, était de 1,50 à 2 F. Ainsi sur la place de Bordeaux le prix obligatoire de 4 F ne pouvait concurrencer les prix du Nord qui n'excédaient pas 2,70 F. "

Grève de 1869
" Cette grève n'était pas la première en date. Déjà lors de la reprise par le chevalier de Solages de la fosse Toulze se produisit à un moment donné un commencement d'insurrection qui, en raison de la profondeur où elle se manisfestait, pouvait avoir de fâcheuse conséquences. Le Directeur, Mr. Fastré, ne dut son salut et sa tranquillité qu'à la promesse qu'il fit à ses mécontents d'en référer immédiatement à son chef le chevalier de Solages.
Un deuxième mouvement, de courte durée aussi, fur celui qui éclata au commencement d'avril 1860 contre la décision de la Cie de mettre désormais à la charge des ouvriers l'emploi de la poudre dont elle avait gardé la fourniture jusqu'alors..
...C'est ainsi que le 26 juin 1869 une partie du personnel abandonnait le travail et remontait au jour sans faire aucune communication à la Cie.
Le 28 l'arrêt de travail était complet et la Cie, saisie d'une série de revendications en tête desquelles figuraient une demande d'augmentation de salaire et le renvoi du Directeur, Mr. Chassignet. Le personnel comprenait alors 1064 ouvriers, 27 maîtres mineurs, 37 chefs de poste...
A peine sortis les grévistes se rendaient chez un notaire où ils codifiaient leurs prétentions de la manière suivante:
Journée de 8 heures au fond et de 10 à l'extérieur; suppression du forfait et la journée de 10 heures fixée à 3,00 F aux ateliers (1520 F de 2000), 2,50 F à l'extérieur; 3,25 F la première catégorie, 3,00 F les rouleurs, 1,50 F les enfants... "
D'après l’œuvre du Docteur Louis Calmels "Monestiès Combefa" 1932 Rodez

Néo-Carmausin
Grève de 1883
" Grève de 1883. Le 12 février 1883 les ouvriers de Ste-Barbe étaient informés, par une affiche apposée sur le puits, que le jeudi suivant le personnel serait appelé à faire deux heures supplémentaires pour remplacer la journée du 3 février perdue par la suite d'un accident de la cage... "

Cent ans après la Révolution.
" Exactement 137 ans après l'octroi de la première concession au chevalier de Solages, l'état comparatif des mines de Carmaux était le suivant.
1789: deux fosses d'extraction reliées par des galeries souterraines et une troisième qui pouvait être mise en activité dans l'espace de 15 jours si les circonstances l'exigeaient.
Cent ouvriers et 14 chevaux.
Extraction: 1600 barriques par an.
1889: Trois centres d'extraction: Ste-Barbe, la Grillatié, la Tronquié; chaque siège comprend 2 puits: un puits d'extraction et un puits d'aérage. Le conseil d'administration des mines de Carmaux a crée en 1886 une caisse maladies alimentée par une retenue de 2 pour cent sur les salaires. Une caisse de retraites entretenue par un prélèvement de 3 pour cent sur les salaires et une caisse accidents dont la Cie fait tous les frais. Chauffage et service médical gratuits. "

Mineurs et charbonniers du Xème au XXème siècle
" Nous ne savons rien de leurs mœurs, usages et coutumes à l'origine. Ce que nous ont transmis les générations qui se sont succédées c'est le costume sous lequel nous les avons vus à une époque relativement éloignée. Blouse au travail; complet drap noir; feutre mou genre canotier, de même couleur, dimanches et jours fériés. La pèlerine ne fit son apparition que vers la seconde moitié du XIXème siècle.
Elle est restée longtemps en faveur tant que le port n'en a pas été désuet.
De tous les projets d'avenir qui hantaient leur imagination, le "home" occupait le premier rang.
Se mettre à l'abri (sic).
En ces temps là, les jeunes filles, dont les jupes étaient plus longues et les cheveux moins courts, louaient leurs services dans des maisons aisées et réservaient leurs économies pour le flirteur de leur choix. Cette provision couvrait les frais de l'emplacement; le "home" s'élevait graduellement avec des prélèvements sur le salaire mensuel.
Le mineur devenait propriétaire; son rêve était accompli; le charbonnier était maître chez lui. Meubles et embellissements viendraient plus tard...
...A le bien considérer le mineur de St-Benoit diffère sensiblement des mineurs des communes voisines. Les générations actuelles semblent avoir concentré dans leurs habitus extérieur, ce je ne sais quoi qui fait retrouver en eux comme un air l'atavisme féodal...
...La fin du XIXème siècle et le commencement du XXème avaient opéré de grandes transformations dans les idées et dans les esprits. L'enseignement primaire gratuit et obligatoire en ouvrant les intelligences a vite développé chez beaucoup le besoin et le désir, aussi naturel que légitime, de s'élever toujours un peu plus dans l'échelle sociale. Conséquence logique de l'aphorisme ci-dessus. Après s'être mis à l'abri, le mineur, comme nous le dirons plus loin, cherche à bon droit un abri encore plus confortable pour ses descendants. 
Tel est l'angle sous lequel nous voyons le mineur d'autrefois et de nos jours. Il semble avoir atteint un degré de civilisation tendant à effacer les luttes des classes ou tout au moins à les niveler en attendant de les transformer...
...Les plus intelligents, c'est à dire les plus vaillants, dont les salaires étaient plus rémunérateurs, avaient déjà coupé les liens qui les rattachaient aux vieilles lunes. On les admirait déjà impeccables de goût et d'élégance. Pantalon à revers, guêtres de couleur, par-dessus des usines du Nord...
Ajoutons que les mineurs de Carmaux sont éminemment sportifs, que leur souplesse et leur agilité leur ont valu de nombreux succès dans les matches auxquels ils ont pris part...
Arrive la guerre. La mobilisation ne les prend pas au dépourvu. Bientôt permissionnaires de quelques jours à peine, ils sont méconnaissables. Le système D est à l'ordre du jour. Plus de préjugés. Filles et mineurs se confondent, se félicitent, se congratulent. Le costume bleu horizon crée de toutes parts la sympathie et les rapprochements. C'est une fraternisation générale. C'est la guerre. Novembre 1918, les cloches sonnent l'armistice. Enfin c'est la fin du cauchemar. Le retour des absents.
Les deuils, hélas! sont éternels mais la souffrance s'apaise. A l'exception des 300 dont les noms sont à jamais gravés en lettres dorées sur le monument de Pré-Grand, ils regagnent leur foyer, mais combien changés. "
D'après l’œuvre du Docteur Louis Calmels "Monestiès Combefa" 1932 Rodez

Activités communales de Carmaux
" Début XIXème siècle, la commune de Carmaux comprenait alors dix hameaux : la Daydonnié, la Raffenelié, la Boujassié, la Courtié, la Salle, Montalbo, Rayssac, Catusse, la Lande, le Puech.
Sept domaines: la Prendrié, le Vergnas, la Croix-haute, la Frotterie, la Jinquié, la Mauline, la Peyre.
Dix métairies: les Crémades, le Roucan, la Verdure, le Mas des Vergnes, la Rebayrolle, Livers, le Rossoul, la Bourratte, Solages, la Carayrolle.
Le 26 germinal an XII, le Cérou, au cours d'une crue violente, emporte le pont que le gouvernement avait fait construire en l'an VII au Rajol et change encore une fois de lit. Le conseil municipal demande la reconstruction de ce pont et la construction d'un mur de soutènement afin de ramener le Cérou dans son ancien lit. Il n'est pas entendu, le gouvernement décide, de réédifier après adjudication le Pont-Neuf sur le Grand-Chemin. Ce qui fut fait. Le pont fut construit et on dévia ensuite le Cérou pour le faire passer sous le pont; malgré les vives protestations des propriétaires des jardins et du conseil municipal.
Avec la Restauration, la paix revenue, les finances locales s'organisent peu à peu. Le 29 mai 1825, l'assemblée communale demande le rétablissement du marché tous les vendredis, et le 18 octobre 1829, la création d'un bureau de postes. Enfin, peu avant 1830, l'élargissement de l'entrée de Carmaux vers la Grand Rue est entrepris et réalisé malgré de grosses difficultés provoquées par les propriétaires riverains.
Après les Trois Glorieuses, l'oeuvre municipale devient plus variée et plus importante. Le 4 novembre 1832 la commune décide d'acheter la maison Coutouly pour la démolir et ainsi faire communiquer la place de l'Hotel-de-Ville et la place aux Herbes. Mais surtout, le maire Paliès prévoyant le développement rapide de Carmaux, fait établir, adopter et approuver le premier plan d'alignement de la ville. Dans la séance du 31 mai 1835, le conseil municipal charge Mr. Carmé, conducteur de navigation, d'alignement et d'aménagement de la ville pour le prix de 200 frs. Carmé présente un plan à l'assemblée communale le 7 mai 1837. Après discussion il est arrêté et envoyé au Préfet du Tarn pour qu'il le transmette pour approbation à Sa Majesté Louis-Philippe Ier, roi des Français. Pour de longues années, ce plan a déterminé le développement de Carmaux.
Le 25 mai 1845, il est décidé de construire un pont sur le Cérou et le 13 avril 1846, les terrains nécessaires sont achetés à Balieu pour édifier la place Sainte-Marie.
A cause de l'augmentation de la population, l'église St. Privat est devenue trop petite pour contenir tous les fidèles. Le conseil municipal fait établir les plans pour son agrandissement et décide d'y consacrer 30 à 35.000 frs.
Le 10 novembre 1844, l'assemblée communale décide la création d'un abattoir public où tous les bouchers devront obligatoirement égorger leurs bêtes.
Pendant la Seconde République, la mine renvoie un grand nombre d'ouvriers. C'est le chômage et la misère. Deux chantiers de travail sont ouverts, l'un sur la route de Saint-Jean-de-Marcel, l'autre sur la route de Valdériès.
Il existait à Carmaux un instituteur communal, Monsieur Farssac. En 1835, son traitement était de 200 F et il recevait une indemnité de logement de 100 frs. Le prix mensuel que doivent verser les élèves en 1835 est fixé de la façon suivante:
pour les élèves de la 1re section: 1,50f
pour les élèves de la 2e section: 1,50f
pour les élèves de la 3e section: 2frs "
D'après des textes soutirés du Bulletin Officiel Municipal de la ville de Carmaux.

Carmaux 1850-1890
Carmaux devint au cours du XIXème siècle l'un des centres industriels du département, à prédominance agricole, du Tarn. A quinze kilomètres au nord d'Albi, dans le sud-ouest de la France, c'était avant tout une ville minière, située au coeur d'un riche et vaste bassin houiller. Les mines étaient à proximité de la ville, à moins de deux kilomètres.
Elles appartenaient à la famille Solages, qui exploitait depuis 1752 la richesse naturelle de ses sols.
La population de Carmaux s'accrut lentement dans la première moitié du XIXème siècle. Ce n'est qu'en 1841, lorsque la population atteignit enfin 2000 habitants, que Carmaux reçut le nom de "cité". Carmaux se distinguait néanmoins des villages ruraux avoisinants par ses dimensions et par son activité commerciale. Peu d'entre eux avaient un boulanger, alors que Carmaux en comptait six en 1851. De plus, après 1844, Carmaux eut un marché une fois par mois, qui, drainant un grand nombre de paysans, renforça sa position de petit centre urbain dans la région.
Si Carmaux était distinct de Castres et de Mazamet par la taille, elle l'était aussi par son aspect extérieur. Usines et logements surpeuplés ne sautaient nulle part aux yeux. Les mines se trouvant à l'extérieur de la ville, leur suie et leur crasse la défiguraient peu. A la différence de Decazeville avec ses mines à ciel ouvert, à Carmaux l'extraction de la houille se faisait en profondeur, loin de la surface de la terre, en puits fermés.
En 1851, la moitié de la population mâle était composée de mineurs. La plupart habitait à l'écart, dans les quartiers ruraux du bourg. Beaucoup, parmi les 500 autres salariés des mines, vivaient dans des fermes, dans des communes rurales contiguës à Carmaux. Que leur maison fût située dans la ville ou non, la plupart des ouvriers en étaient propriétaires, ainsi que d'un peu de terre, et ils menaient une vie de paysans plutôt que d'ouvriers citadins. Les villes corporatives, à population dense, les corons du Nord, n'avaient pas leur contrepartie à Carmaux.
En 1851, quelques mineurs et petits artisans vivaient côte à côte avec des boutiquiers et un fermier saisonnier. La ville faisait vivre seize marchands, dont trois bouchers, six boulangers et un pâtissier. Il y avait quatre auberges et sept cafés. Dans les professions libérales figuraient un médecin, deux instituteurs, un pharmacien et un notaire. Un curé, assisté de deux vicaires, dirigeait les affaires religieuses des Carmausins.
Le salaire moyen journalier d'un mineur en 1882 est de 3,50frs. Un maçon fait en moyenne 2,85frs par jour. "
Textes de Joan Wallach Scott "Les verriers de Carmaux" Harvard 1974.

Carmaux en 1892
" En 1892, Carmaux était déjà une ville de près de 10 000 habitants: 9591 au recensement de 1891; 9993 à celui de 1896. Ses deux industries, la Verrerie et la Mine étaient prospères et en plein développement. Le député de la circonscription de Carmaux était le Marquis de Solages et le conseil municipal était composé d'hommes de la Compagnie. Depuis 1888, le maire était Groc Melchior, ses deux adjoints Toulze Jules et Marieu Jean-Baptiste. "

Organisations ouvrières
" Ayant à lutter contre le patronat de combat, les verriers et les mineurs s'étaient organisés sur le plan syndical, n'hésitant pas à déclencher des grèves très dures pour faire aboutir leurs modestes revendications. La grève de 1869 qui avait duré du 26 juin au 20 août avait amené la démission du Directeur de la Compagnie Chassignet. Et, le 1er mai 1891, les mineurs célébrèrent pour la première fois la fête du Travail avec le concours du député Baudin. "

Les luttes politique
" En 1890, des remous se produisirent dans le conseil municipal. C'était le moment où se mettait en place l'école laïque et où des instituteurs devaient remplacer les frères maristes, chargés jusqu'alors de l'instruction des jeunes carmausins. La majorité du conseil municipal réactionnaire freinait et en particulier ne mettait aucun empressement à faire aboutir les projets de construction de l'école Victor Hugo et de l'école de garçons à Sainte-Cécile.
Depuis 1887, la fédération des travailleurs du Tarn et de l'Aveyron fonctionnait. Le syndicat des verriers, le syndicat des mineurs et le groupe d'études sociales de Carmaux y avait donné leur adhésion. Un homme guidait les ouvriers dans leur lutte contre le patronat et la réaction: c'était Jean-Baptiste Calvignac. Fils de mineur, à 15 ans il était apprenti ajusteur. Il donna très vite son adhésion aux idées républicaines et socialistes pour participer à la lutte contre l'empire. Les ouvriers mineurs le portèrent à la tête de leur syndicat et fur même à un certain moment secrétaire national du Syndicat des mineurs. "

Élections municipales de 1892
A cette époque Carmaux comptait 2718 électeurs et avait droit à 23 conseillers municipaux. La commune était divisée en 3 sections. La première dite du quartier vieux avait 895 électeurs et huit conseillers. La deuxième dite du quartier neuf avec 1231 électeurs avait droit à 10 conseillers. On votait dans une classe de l'école de garçons. La troisième section, quartier de Ste-Cécile n'avait que 592 électeurs et 5 conseillers. Le bureau de vote se trouvait dans une classe de l'école de garçons de ce quartier.
D'après des textes soutirés du Bulletin Officiel Municipal de la ville de Carmaux.


Quelques chiffres:
Les dénombrements de Carmaux au XIXème siècle:
1801:   1279 habitants
1831:   1765    "    "
1851:   2678    "    "
1861:   4043    "    "
1872:   5010    "    "
1881:   6818    "    "
1891:   9591    "    "
1901: 10948    "    "



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