
Origine du nom
DUDOUIT-ouyt, Dudoy, nom de même origine que Douet; avec la préposition et l'article: Dudouit, Dudoit, Dudouet, Dudouyt, Dudoy. En cas de pluralité de sources ou ruisselets: Des Douets, Desdouits.
Fréquent en Normandie , notamment dans la Manche, désigne celui qui habite un lieu-dit le " Douit ", toponyme évoquant le plus souvent un lavoir. Variante bretonne : Dudouet, autre forme Dudout (Seine-Maritime), Dudouyt (Nord et Seine-Maritime).
Monographie familiale
Les Dudouit ont leur source dans le petit village normand de
Hauteville-la-Guichard. Le village, niché dans le bocage Coutançais est le berceau des rois normands de Sicile. En effet, c'est d'ici que, vers 1036, partirent à la conquête de l'Italie du Sud les fils d'un modeste seigneur, Tancrède de Hauteville . En Sicile, les Normands fondèrent un puissant royaume et furent à l'origine d'une des plus brillantes civilisations du Moyen-Age. Hauteville fait partie du canton de Saint-Sauveur Lendelin, arrondissement de Saint-Lô, à quelques 10 kilomètres du chef-lieu de canton. Les Dudouit furent artisans de pères en fils ; principalement tisserands et vanniers.
Archéologie de la Manche : Tombeau de Noble Damoiselle Jeanne de Perthou, veuve de F.S. Dudouit, décédée le 14 janvier 1677.
II – Louis Dudouit, né en 1685 à Hauteville la Guichard, épouse le 18-8-1707 à Hauteville la Guichard Marguerite Le Cardonnel, née en 1688, fille de Gérard et de Catherine D’Ad..fr.. (nom illisible), dont :
III - François, né vers 1720 sans doute à Rémilly-sur-Lozon, épouse le 6-11-1742 à Rémilly-sur-Lozon, Charlotte Des Devises, fille de Pierre et de Marie Varel. Lui est cordonnier à Rémilly-sur-Lozon depuis 1741. Sont présents à son mariage et signent : Philippe et Pierre Darthenay, Philippe Bret, Pierre Dudouit, et trois autres personnes, qui signent mais dont les noms ne figurent pas dans l'acte. D’où :
IV - a Gilles François, né vers 1750 à Rémilly-sur-Lozon, tisserand, il épouse le 24-10-1778 à Rémilly-sur-Lozon, Catherine La Chougue, fille de Nicolas décédé en décembre 1768 et de Jeanne Yon décédée en décembre 1778. Témoins signant à leur mariage : François et Charles François Dudouit, père et frère du marié. Deux fils connus qui suivent.
IV - b Charles-François, né en 1760 à Rémilly-sur-Lozon, témoin au mariage de son neveu Aimable Gilles Dudouit, avec son fils Etienne.
Etienne né en 1790 à Rémilly-sur-Lozon. Cultivateur à Rémilly, témoin au mariage de son cousin Aimable Gilles Dudouit
V - Aimable Gilles. Né aux environs de 1786 à Rémilly-sur-Lozon. Aimable Gilles fut tisserand durant toute sa vie. Après avoir épousé le 17-9-1817 à Rémilly-sur-Lozon, Aimée Angélique Vilquin, née le 9-1-1795 à Tribehou, situé au Nord de Rémilly-sur-Lozon, fille de Guillaume Vilquin né en 1751 à Feugères et de Marie Rauline, née en 1756 à Saint-Aubin des Losques, village renommé en 1831 Les Champs de Losque. Ces derniers ont vécu à Tribehou. Les témoins du mariage sont Charles François et Etienne Dudouit, oncle et cousins du marié et Guillaume et Jacques Vilquin, père et frère de la mariée. Les jeunes mariés s’établissent à Rémilly-sur-Lozon. Le 22 janvier 1833, Aimée Angélique mettra au monde un fils qui suit. Marie Rauline décède le 10-5-1800 à Tribehou à l’âge de 44 ans.
Gilles François Dudouit décéde le 5-6-1809 dans sa maison, sise hameau du Bourg, à Rémilly-sur-Lozon. Le témoin est son frère Charles François, tisserand, 46 ans. Son épouse Catherine La Chougue décède le 2-9-1826 en son domicile, village de Montfort. Les témoins sont : son beau-frère Charles François Dudouit, cultivateur à cette époque, 65 ans et Pierre François Girard, 39 ans, tisserand, tous deux domiciliés à Rémilly-sur-Lozon.
VI - a Louis Aimable, né en 1825 à Rémilly-sur-Lozon. Il sera tailleur à Rémilly et témoin au mariage de son frère Vincent-Désiré Dudouit. Guillaume Vilquin meurt à Tribehou le 1-10-1833.
VI - b Vincent Désiré. Il est né le 22-1-1833 à Rémilly-su-Lozon. Il épouse le 12-10-1856 à Rémilly, Vierge Aimée Lhotellier, née le 5-12-1833 à Marchésieux. Elle est fille de Jean-Pierre, né le 10-7-1807 à Marchésieux et de Marguerite Jeanne Duval, originaire de Giéville, canton de Torigni sur Vire. elle est née à Giéville en 1792. Il y a trace d’un contrat de mariage passé chez Maître Margn… à La Chapelle-en-Juger le 5-9-1856. Ils auront un fils:
Aimée Angélique Vilquin décède dans sa maison du hameau du Bourg à Rémilly-sur-Lozon, le 13 décembre 1863, suivant de peu son époux, Aimable Gilles Dudouit, décédé même endroit le 2-4-1863. Les témoins furent pour l’acte de décès d’Aimée Angélique : Félix Etienne Thébot, vannier, 55 ans, voisin de la défubte et Prosper Marie, instituteur, 30 ans, demeurant tous deux à Rémilly. Pour l’acte de décès d’Aimable Gilles, les témoins sont : Henri Lebret, vannier, 53 ans et Prosper Marie, 30 ans, instituteur, tous deux domiciliés à Rémilly.
Vanniers au travail
VII Eugène Jean Louis, né le 5 mars 1862 à Rémilly-sur-Lozon. Il sera vannier d’abord itinérant en Seine-Maritime puis dans son village natal. La vannerie était à cette époque, la tradition du village de Rémilly. Eugène Jean Louis épousera le 21-6-1899 à Neufchâtel-en-Bray, Ernestine Rosa Paris, née le 17-1-1876 à Croixdalle, en Seine-Maritime. Un contrat de mariage est passé chez Maître Lecanu de Marigny, le 16-3-1899. Elle lui donnera trois filles et un garçon. Les trois premiers enfants du couple, né avant mariage sous le patronyme Paris, furent légitimés sous le nom du père lors de cette cérémonie à Neufchâtel :
VIII - a Eugène, né le 4-3-1896 à Rouen.
VIII - b Madeleine Marie, née le 8-8-1898 à Neufchâtel, a épousé Henri Montel. Domiciliés durant toute sa vie à Neuf-Châtel, quartier de Rouen, elle y décèdera en 1974, 24 ans après le décès de son époux.
VIII - c Marguerite Marie, née le 9-3-1899 à Neufchâtel.
VIII - d Andrée Lucienne Georgette née le 10 octobre 1900 à Rémilly, employée de restaurant à Rémilly qui par la suite travaillera ensuite comme femme de maison au service du directeur de la distillerie de calvados de La Meauffe où elle fera la connaissance de son futur époux, Pierre Marie Lucas, originaire de Saint-Pôtan dans les Cotes du Nord. Ils se marient le 5 novembre 1921 à La Meauffe. Elle ira s'installer avec son époux sur la commune de Pont-Hébert, canton de Saint-Jean-de-Daye. Aimable Lhotellier et Jules Hommet sont tous deux témoins à leur mariage et certainement oncle par alliance de la mariée, en ce qui concerne Aimable. La sœur d'Aimable, devait en effet être, la belle-mère d'Andrée, ayant épousée en secondes noces Eugène Jean Louis, son père. A Pont-Hébert, Andrée Lucienne est lavandière jusqu'en 1939, date à laquelle elle est employée par les Établissements Claudel. Fabrique familiale de produits laitiers et associés. Ces établissements seront par la suite démantelés et rachetés par les groupements laitiers d’Isigny et d’Elle et Vire. Francis Pierre est lui aussi employé au même établissement depuis leur arrivée à Pont-Hébert semble-t-il, mais en fromagerie.Ils s'installent dans une maison prêtée par la Maison Claudel qui logent ses employés. Cette maison est située à "la cour du rocher", faubourg et origine de Pont-Hébert, situé à quelques deux cents mètres du centre du village.
Archives
Etat-civil, série E communale des mairies de Rémilly-sur-Lozon ; La Meauffe, canton de Saint-Clair-sur-l'Elle ; Pont-Hébert, canton de Saint-Jean-de-Daye.
Entraide d’Eric Coisnard, responsable du canton de Valognes au Cercle Généalogique de la Manche, sur les communes de Rémilly-sur-Lozon, Marchésieux, Tribehou,Giéville, Hauteville-la-Guichard, Feugères et Saint-Aubin des Losques.
Vannerie dans le vallon du Lozon
Certains Dudouit furent vanniers à Rémilly sur Lozon. D’où cette petite étude sur la vannerie et l’osier.
L'art d'utiliser les propriétés extraordinaires d'un arbre commun dans nos régions : Le saule
On sait maintenant que les premiers récipients ont été confectionnés en osier avant la terrecuite...
Les qualités de l'osier ne sont donc plus à démontrer.
Mais c'est l'art de tresser l'osier vivant qui revient au goût du jour, une tradition très vivante dans le jardin médiéval.
Pour cela, il suffit de se procurer des tiges de saule de un an (viminalis, alba-vittelina, purpurea, noir de Villaine...) auprès d'une oseraie. Mais on peut également le faire simplement avec les tiges du saule pleureur de son jardin qui auront toutefois été rabattues un an auparavant, afin de bénéficier de pousses jeunes.
C'est du mois de novembre, dès les premières gelées jusqu'au mois d'avril que l'on peut utiliser ces tiges en les plantant environ 20-30 cm dans le sol. On aura pris soin de couper l'extrémité de la tige en biseau avant de l'enfoncer dans une terre bien humide afin de faciliter l'enracinement. Le sol n'a souvent même pas besoin d'être travaillé mais on peut aussi étaler un plastique noir et planter les tiges à travers afin d'éliminer les mauvaises herbes. Ensuite attendre que la nature s'éveille... ce qui se produit au mois d'avril en général. Alors de minuscules pousses viendront garnir votre structure...
Lancez-vous... le résultat est surprenant...
Plantées au mois de mars, ces tiges d'osier tressées reprennent vie et formeront bientôt un magnifique écran remplaçant avantageusement certaines haies de tuyas non ?
Si l'on ne possède pas de jardin, rien n'empêche de planter l'osier en jardinière (ici en plastique à cause du poids...). Bien, bien arroser et l'on disposera très vite d'un écran végétal très original sur sa terrasse.
Des pois de senteur, capucines, et même une clématite peuvent être installés dans le pot afin d'offrir des fleurs en été...
On peut aussi tresser l'osier à la base et le laisser s'épanouir en haut comme pour les plantes d'appartement... (les ficus p. ex.)Bien d'autres réalisations sont possibles telles qu'installer une tonnelle vivante ou un support vivant pour grimpante ou rosier...
L'histoire de l'osier
Dès le XIIIème siècle, l’osier est cultivé dans la vallée du Lozon ( Les archives livrent une charte datée de 1273).
Il côtoiera les céréales et les prairies (Rémilly avait son moulin, ses bouchers, sa laiterie…) pour laisser de nos jours la place entière aux prairies.
Rémilly réunissait toutes les conditions favorables à la culture des oseraies:
Un sol de marais,
Le climat humide,
La présence de quelques saules.
L'osier
L'osier est une plante vivace qui aime l'humidité et grandit sans difficulté dans les lieux bas et marécageux. Plantation et récolte se font en hiver. Récolté, il est mis en bottes. Deux solutions s'offrent alors:
Laissé tel quel, c'est de l'osier vert, vendu tout "venant" ou lorsqu'il est sec, à partir du mois de juillet.
Jusqu'au printemps, il est mis le pied dans l'humidité, puis à la montée de la sève il est décortiqué, brin par brin avec l'aide d'un pelan (ou peloir) ou, aujourd'hui, par une machine: la décortiqueuse. L'osier vert devient alors osier blanc. Sa valeur a triplé.
Les Vanniers
Dans la vallée du Lozon, ils sont 150 ouvriers en 1727 à travailler l'osier, 200 en 1830. Dès 1848, l'industrie vannière est centralisée à Rémilly.
Le vannier d'hier travaille assis, sur une table appelée us, à la façon des statuettes de dieux hindous. Avant d'être travaillés, les brins d'osier liés en bottes sont plongés et laissés dans l'eau durant plusieurs heures afin d'être assouplis.
Le travail de l'osier n'est, pour certains, qu'accessoire aux travaux agricoles. Le paysan vannier loue ou possède quelques terres. Sa femme, aidée des enfants, récolte et s'occupe des travaux de vannerie. Chaque famille travaille pour son propre compte et apporte son produit à l'un des quatre ou cinq "patrons" de Rémilly. Ces derniers portent alors les marchandises à la vente, en voiture, à destination des autres départements normands ou bretons. Le salaire à proprement parler n'existe pas. L'époque veut le troc des paniers contre les objets indispensables à la vie quotidienne. "Payé" seulement lorsque sa vannerie est vendue, l'ouvrier achète à crédit chez les commerçants. En 1830, le produit du commerce ainsi effectué à Rémilly est estimé à 100 000 francs or (Annuaire de la Manche 1830). Epiciers, boulangers, bouchers, merciers font des affaires car le commerce est en plein essor.
Vers 1860, les commerçants comptent parmi eux Mr Auguste DUBOSCQ, qui tient un magasin de mercerie-nouveautés. Parallèlement, l'amélioration des voies de communication ouvre les fermes qui produisent beurre et viande sur le monde extérieur. La vannerie trouve là son utilité : elle devient moyen de portage et de manipulation des produits fermiers.
Source : Maison Vannibois entreprise familiale de Rémilly sur Lozon.



Origine du nom
PARIS – Nom très fréquent un peu partout, mais qui paraît avoir été autrefois porté surtout dans les régions de l'Est, de la Lorraine jusqu'à la Savoie. On le considère généralement comme un nom de baptême, issu du latin Patricius, qui correspond à la forme savante Patrice, mais il pourrait bien venir en fait du nom grec Pâris. Il existe en tout cas un saint nommé Paris, (Saint), Paris, évêque de Chiéti qui s'est illustré en Italie au début du IVe siècle, en tuant un grand serpent vénéré par les foules superstitieuses, puis en échappant aux bêtes féroces par lesquelles la population avait voulu le faire massacrer. Honoré le 5 août. Evidemment, le nom Paris peut aussi parfois désigner celui qui est originaire de Paris, mais cela semble assez rare.
Source : Jean Tosti
Un peu d’histoire
En 1197, Richard cœur de lion, roi d'Angleterre et duc de Normandie, donna toute cette campagne boisée, avec Dieppe, Louviers, Bouteilles et les moulins de Rouen, à l'archevêque Gautier de Coutances, en échange de la roche d'Andelys sur laquelle il avait construit Château-Gaillard. Depuis cette époque et sous l'influence de nos pontifes, cinq paroisses se formèrent. Ce sont celles de Saint-Nicolas, de Notre-Dame, de Sainte-Agathe, de Croixdalle (Arrondissement de Neufchâtel), et un peu plus à gauche, celle de saint-Jacques. On les nommait les filles des archevêques de Rouen. Voici un texte de monsieur Léopold Delisle qui justifie ce nom, tout spécialement en ce qui concerne saint-Nicolas. "Il est à peu près certain, dit l'illustre savant, que la forêt d'Aliermont, quand elle fut abandonnée par Richard Cœur de Lion à Gautier de Coutances, se confondait presque avec la haie d'Arques. En 1217, l'archevêque transigea avec Robert de Saint-Valery et ses hommes de Saint-Aubin et Envermeu. Un autre accord fut conclu en 1255, entre l'archevêque et le doyen de la cathédrale de Rouen et les hommes de Saint-Vaast : le doyen devait avoir les terres appelées les Fourneaux, près de Saint-Vaast ; les hommes de Saint-Vaast tiendraient les terres défrichées, moyennant 4 ou 5 sous par acre ; et si la forêt venait à se détruire, l'archevêque pourrait la mettre en culture, et y bâtir des villages."
Toutefois, sous le règne de Guillaume le Conquérant, c'est-à-dire, plus de deux siècles auparavant, on avait déjà commencé à défricher l'Aliermont. Vers 1079, Maurice, évêque de Londres, donna aux religieuses de Saint-Amand de Rouen, les dîmes des forêts d'Aliermont et d'Eawy, tant en essarts qu'en deniers.
Au moyen-âge on fabriquait dans cette forêt, des billettes, des tuiles, des briques et du charbon. Un puits à charbon de terre y fut entrepris (1796) ; mais la rencontre d'une source fit abandonner l'ouvrage. M. l'abbé Decorde estime qu'il faudrait descendre à 900 mètres pour avoir chance de succès.
Maître et seigneur de l'Aliermont, avec droit de moyenne et basse justice, Gautier de Coutances paraît avoir bâti un manoir qui est demeuré la propriété des archevêques de Rouen jusqu'à la Révolution. Eude Rigaud affectionnait particulièrement ce séjour. De 1248 à 1268, il le visita cent cinquante fois. C'est ce même Eude Rigaud qui accompagna saint louis en Palestine et qui nous a laissé un si curieux monument dans le Journal de ses visites pastorales.
Source : Histoire des cinq communes de l’Aliermont de l’Abbé Decorde en 1877.
Monographie familiale
Les Paris prennent souche dans le village normand de
Croixdalle . Village situé dans l’Aliermont, recouvert de vastes forêt vers
l’an 1000. Au 13e siècle, il s'agit d'un domaine des archevêques de Rouen. Le village est dévasté par la peste et les Anglais au 15e siècle.
Conséquence : pendant l'année 1632, on ne trouve pas un seul habitant. Situé en Seine Maritime, nommée sous
la révolution Décadine ou Décadinière. Verrerie active de 1656 à 1808.
Ils sont journaliers.
II - a Ne., née à Croixdalle, témoin au mariage de sa sœur Ernestine Rosa. Elle épouse Arthur Henri Levillain, vannier.
II - b Ernestine Rosa, née le 17-1-1876 à Croixdalle. Elle a trois enfants hors mariage. On suppose avec Eugène Jean-Louis Dudouit, qui légitimera les naissances à leur mariage célébré à Neufchâtel, le 21-6-1899. Un contrat de mariage est passé le 16-3-1899 devant Me Lecanu à Marigny (Manche). Lui est vannier, elle sera ménagère.
III - a Eugène, né le 4-3-1896 à Rouen. Légitimé par Eugène Jean-Louis Dudouit le 21-6-1899 à Neufchâtel.
III - b Madeleine Eugènie, née le 8-8-1898 à Neufchâtel. Légitimé par Eugène Jean-Louis Dudouit le 21-6-1899 à Neufchâtel.
III - c Marguerite Marie, née le 9-3-1899 à Neufchâtel. Légitimée par Eugène Jean-Louis Dudouit le 21-6-1899 à Neufchâtel.
Nous n’avons aucune trace d’un second mariage qu’Ernestine Rosa aurait pu contracter à Rémilly-sur-Lozon ou non loin de là dans la Manche, après le décès de Eugène Jean-Louis, son premier mari, intervenu entre 1902 et 1919.
En troisièmes noces Ernestine Rosa Paris épouse un nommé Lhotellier dont elle aura deux enfants:
III - d Georges qui décédera sans alliance ni postérité avant la deuxième guerre; il était né et domicilié à Rémilly-sur-Lozon.
III - e Marguerite qui sera en ménage avec Le Pas Alfred, cordonnier et propriétaire de la quincaillerie de Pont-Hébert. Décédés tous deux, ils transmettront à leur fils André, la quincaillerie familiale. Leur fille Marie-Thérèse, née à Pont-Hébert, sera secrétaire comptable et épousera un nommé Jean.
Archives
- Etat-civil, série E communale des mairies de Rouen, Neufchâtel en Bray année 1899 et Croixdalle, département de la
Seine-Maritime.
- Registres paroissiaux de Croixdalle.

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