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Chroniques familiales BOURLET



Origine du nom

BOURLET, Bourlez, Bourlier; forme contractée de Bourrelet et de Bourrelier-ellier. Nom d'origine professionnelle, homme qui s'est spécialisé dans la fabrication de "bourels, bourrels": harnais, pièce de cuir. On rencontre des Bourlet, Bourlez dans le Cambrésis, villages de Saulzoir, Haussy et Saint-Python. Plus au Sud également, villages de Clary, Caullery et Maretz. Mais aussi dans le Pas de Calais, région de Dourges.

Monographie familiale

Famille de commerçants et d'artisans les Bourlet s’établissent à Abscon (Asconium, 1184 dérivé du germain ask, frêne.), vers la fin du 17ème siècle ou début du 18ème siècle. Commune du département du Nord située à quelques 18 kilomètres de son chef-lieu d'arrondissement Valenciennes. Abscon recensait 4360 habitants en 1922 avec pour spécialité les sucreries de betteraves.

  • I - Jean-Charles né vers 1693. Ménager, il épouse le 14 novembre 1729 à Abscon Dorothée Dhennin, fille de Pierre et de Rictrude Sergeant. Témoins : Jean-Paul Dhennin d’Abscon et Toussaint Bourlez. Huit enfants sont nés de leur union. La famille Dhennin est originaire d’Abscon. C’est donc Jean-Charles Bourlet qui venait d’ailleurs. On ne sait pas encore d’où. La famille Bourlet n’est pas originaire de Mastaing, , ni d’Erre en Ostrevant, villages limitrophes d’Abscon.

  • II - a Pierre Charles Antoine, né le 19-2-1731 à Abscon, décède le 25-12-1758 à Abscon, à l’âge de 27 ans.

  • II - b Jean Laurent, né le 8-8-1732 à Abscon et décédé le 28-8-1748 à Abscon sans postérité à l’âge de 16 ans.

  • II - c Marie Louise née le 21-3-1734.

  • II - d Marie Augustine née le 15-8-1736 à Abscon. Décède le 25 janvier 1753 à Abscon à l’âge de 17 ans, sans postérité.

  • II - e Jacques Joseph né le 8 mars 1739 à Abscon.

  • II - f Jean Noël, né le 25-12-1741 à Abscon.

  • II - g Jean-Pierre qui suit.

  • II - h Marie Anne née le 6-7-1747 à Abscon, meurt en bas âge le 25-7-1747.

Dorothée meurt le 11-1-1778 à Abscon à l’âge de 73 ans. Sont témoins à sa sépulture, ses fils Jean-Pierre et Jean-Noël. Jean-Charles décède le 3-3-1790. Témoins de la sépulture, Jean-Pierre et Jean Noël, ses fils.

Jean-Pierre est né le 16 avril 1745 à Abscon.. Parrain, Jean-Pierre Mortelette d’Aniche, " de libre condition ", marraine, Catherine Rose Dhennin d’Abscon et de " libre condition ". Journalier à Abscon, il épouse le 9-5-1775 en ce même village Marie-Catherine Josèphe Bultez, fille de Bonaventure de Wasnes au Bacq et de Marie Antoinette Fardelle d’Abscon. Il y a dispense de mariage au 4ème degré de consanguinité obtenue par devant Monseigneur l’évêque d’Arras et signé par Monsieur le Vicaire général en date du 21 avril 1775. La consanguinité se fait par la famille Sergeant. Témoins au mariage : Jean-Noël Bourlez (t) frère de l’époux ; Guillaume Bultez, frère de l’épouse ; Martin bulot, beau-frère de l’époux et beau-fils de Bonaventure Bultez; Hubert Joseph Fardelle, cousin germain de l’épouse. Six enfants naîtront de leur union.

  • III - a Louis Philippe né le 28 janvier 1776 à Abscon.

  • III - b Adrien-Joseph qui suit.

  • III - c Marie Dorothée, née le 17 janvier 1779 à Abscon.

  • III - d Ignace Ambroise, né le 23-11-1782 à Abscon.

  • III - e Pétronille née le 5-9-1784 à Abscon.

  • III - f Homobon François né le 26-2-1790 à Abscon.

Marie Catherine Josèphe Bultez décède le 2-12-1806, âgée de 58 ans. Témoins : Auguste Séribe, 33 ans, cultivateur, voisin et Jean Philippe Behal, 59 ans, cultivateur également voisin. Jean-Pierre Bourlet décède le 27-11-1812 à l’âge de 67 ans. Témoins : Adrien Bourlet, journalier, 33 ans ; Homobon, ménager, 25 ans, tous deux fils de Jean-Pierre et domiciliés à Abscon.

Adrien Joseph est né le 3 juin 1777 à Abscon. Parrain, Adrien Joseph Brillon, marraine, Augustine Joseph Rouzé, tous deux de la paroisse d’Abscon et journaliers. Adrien Joseph sera plus tard aubergiste dans son village natal. Il épousera à son tour le 18 novembre 1809 Victoire Françoise Cambray, ménagère, fille d'Antoine, cordonnier à Abscon et de Henriette Josèphe Duhez, ménagère. La famille Duhez est originaire d’Haucourt, diocèse de Cambrai. Alors que les Cambray sont originaire de Marquette en Ostrevant.

Adrien joseph décèdera le 14-2-1856, âgé de 78 ans, demeurant rue de Valenciennes, cultivateur Les témoins du décès seront Louis Philippe son fils, 43 ans, cordonnier ; Nicolas Brillon, 44 ans, cultivateur, tous deux d’Abscon et y demeurant.

  • IV - a Henri-Homobon naît le 14 mars 1815 à Abscon. Il sera maçon et se marie au village ancestral le 5 mai 1840. Son épouse sera Adélaïde Jeanne Fardelle, brodeuse, fille de Charles Louis, décédé et de Marie Magdeleine Delcourt, ménagère, 50 ans. Les parents de Henri Homobon ont alors respectivement 62 et 59 ans. Trois enfants connus.

  • V - a Floride Victoire née le 2-3-1841.

  • V - b Alfred Louis né 23-4-1845.

  • V - c Henri Adrien, né le 21 septembre 1847. Ce dernier sera employé aux chemins de fer du Nord. Il épouse le 12 juin 1875 à Cantin, Breux Marie Désirée, née le 11 mai 1855 à Cantin Lui à 32 ans, elle 33. Témoins : Alfred Bourlet, maçon, frère de l’époux, 30 ans, domicilié à Abscon. Jacquemart Louis, 26 ans, employé aux mines, domicilié à Abscon. Delcourt Hilaire, 54 ans, cultivateur, oncle maternel de l’épouse et Breux François, cabaretier, 36 ans, frère de l’épouse. Henri Adrien et Marie Désirée auront une nombreuse descendance. Onze enfants naîtront de leur union, dont deux jumeaux morts nés. Henri Adrien meurt d'un cancer à la gorge, âgé de 51 ans.

  • V - d Florine Hortense, née le 26-11-1849.

  • V - e Hortense Madeleine née le 14-4-1854.

  • V - f Hortense Madeleine née le 23-10-1855.

  • V - g Victoire Adélaïde née le 30-3-1858.

  • V - h Adrien né le 9-9-1860.

  • VI - a Edmond Alfred né le 27 juillet 1876 à Sin-le-Noble (arrondissement de Douai), marié le 25 septembre 1899 à Foulon Hélène Maria née le 7 juin 1877 à Strazeele (Arrondissement d'Hazebrouck), fille de Charles et de Ingelacre Clémence demeurant à Recke. Demeurant à Hazebrouck, ils eurent deux enfants ensemble, Raymond né le 24 juin 1900 et décédé à Amélie-les-Bains, Jules né le 1er juin 1906 et mort à Béthune. Georges, né avant 1899 était le fils naturel de Hélène Maria. Il fut reconnu par Edmond Alfred. Celui-ci est décédé d'un cancer au foie le 11 septembre 1938.

  • VI - b Sophie Catherine née le 8 juin 1878 à Sin-le-Noble. Elle épouse en secondes noces Lemahieu, père de Marie Lemahieu qui épousera Henri Adrien Bourlet. Sophie Catherine meurt à l'âge de 92 ans à Angers.

  • VI - c Henri Adrien, né le 19 mars 1882 à Quiévrain (Ville frontière située en Belgique) épouse Marie Lemahieu. Henri Adrien sera employé comme son père par la Société des Chemins de fer du Nord. Il sera "chef visiteur des wagons-lits" pour la Compagnie des Chemins de Fer du Nord. Il est décédé à Valenciennes le 6 juin 1907. Son fils Henri Adrien a travaillé pour la même société. Ce dernier est né le 19 mars 1882 à Quiévrain (59).

Source : Fichier carrière de la SNCF.

" Le visiteur est un agent du Service Matériel et Traction, chargé de la visite du matériel (wagons et voitures) pendant les arrêts de service des trains de voyageurs et de marchandises. Equipé d’un marteau et d’une burette d’huile, il vérifie les essieux et les bandages des roues, le niveau d’huile des boîtes à essieux et le bon comportement au chargement ".

(Cercle Généalogie des Cheminots,1 bis, rue d’Athènes 75009 PARIS).


Affiche des Chemins de fer du Nord
Saint Valéry sur Somme station balnéaire

Deux enfants naissent de leur union, Henri et Marguerite. Henri Adrien est décédé à l'âge de 60 ans d'un cancer aux intestins.

  • VI - d Marie Thérèse, née le 18 mars 1885 à Saint-Omer (Pas de Calais) soeur jumelle de Pauline Eugènie. Elle aura 5 enfants.

  • VI - e Pauline Eugènie, sœur jumelle de la précédente, se marie avec Ernest Mercier qu'elle réépousera une seconde fois par la suite.

  • VI - f Jeanne Louise, née le 27 avril 1887 à Hazebrouck, aura deux fils, Adrien et Jean. Ce dernier survivra à sa déportation durant la seconde guerre mondiale au camp de concentration de Mathausen.

  • VI - g Paul René Gaston qui suit.

  • VI - h Emilienne Louise, née le 21 février 1894 à Hazebrouck. Morte en couche en 1920 à la suite de la naissance de son fils.

  • VI - i Raymond Lucien désiré, né le 4 octobre 1896 à Hazebrouck. Il épouse Brunun Blanche lors d'un premier mariage. Il sera métallurgiste. Il meurt d'un cancer à l'estomac le 12 juin 1961 à Nice.

Paul René Gaston est né à Hazebrouck le 5 décembre 1889. Il sera très jeune journalier aux mines de charbon . Il se marie le 27 janvier 1912 avec Gabrielle Elodie Collard née le 7 octobre 1888 et domiciliée à Aniche. Ils demeurent pour un certain temps rue de Turenne à Denain. Comme son livret d'ouvrier l'atteste, il sera employé par la Société des Chemins de fer. Il a alors 22 ans, mesure à la toise 1 mètre 75, cheveux châtains. Il a les yeux marrons le front haut, le visage ovale et le nez moyen. Il entre le 16 janvier 1912 au service des matériels des chemins de fer d'Anzin.

Hazebrouck rue du vieux Berquin
  • VII - a Yvonne Gabrielle naît le 12 octobre 1912 à Aniche, mais meurt en bas âge le 2 avril 1913 d'une méningite tuberculeuse. Paul René Gaston sort du service matériel des Chemins de fer le 1er août 1912 pour rentrer le 3 du même mois dans les ateliers aux mines de Valenciennes, ateliers qu'il quittera le 12 avril 1913. Il rentre alors aux mines d'Aniche le 16 avril 1913.

  • VII - b Yvonne Gabrielle, deuxième enfant naîtra le 24 janvier 1914 à Aniche, portant les mêmes prénoms elle mourra également des suites d'une méningite le 6 avril 1915.

A la suite de la guerre, Paul René Gaston rejoint les mines d'Aniche en tant que hercheur (1) du 4 septembre 1919 au 21 juillet 1922.

  • VII - c Gisèle Berthe, leur troisième fille voit le jour à Aniche, place Fogt, le 12 juin 1920. Témoins : Edmond Christiaens, couvreur et Brasseur Alfred, employé, tous deux demeurant à Aniche.

Fin 1922, le couple décide de quitter le Nord minier pour la capitale. Paul s'engage chez Citroën jusqu'à la faillite de ce dernier fin 1923. Ensuite il travaillera au service de la Compagnie du Gaz et auprès des Produits Diététiques à partir de la déclaration de guerre en 1940. A partir de 1941 il travaille chez Duralumin.

Gisèle épouse Jean Marius Justin Gil, originaire de Carmaux dans le Tarn, Brigadier-chef à l'État-Major du 3ème Corps d'Armée, le 5 juillet 1945.

Gabrielle Elodie décède d'une crise cardiaque le 22 janvier 1950.


Archives

Echange de courrier avec les services d'état civil des communes de Abscon, Aniche, Auberchicourt, Cantin et Hazebrouck.

En ce qui concerne les registres paroissiaux, il faut savoir que la collection des registres de catholicité conservée aux Archives Départementales du Nord ne commence généralement qu'en 1737; ceci tient à ce que les prescriptions françaises sur la tenue d'un deuxième exemplaire n'ont été observées dans les provinces annexées à la France par Louis XIV qu'après la déclaration royale de 1736. Les collections communales commencent en général vers 1650-1660 et dans certains cas, pour les villes surtout, dans la seconde moitié du XVIème siècle.

Pour les actes notariés:

Par un édit d'avril 1671, Louis XIV réorganisa le notariat dans les provinces annexées: les actes et contrats seront reçus par les échevins et magistrats des villes, par le Tabellion (2) royal ou par des notaires royaux créés en titre d'office au nombre limité; dans le Hainaut sont institués des notaires, hommes de fief. Louis XIV respectait là les traditions juridiques originales des provinces conquises, puisque, depuis le Moyen-Age, les notaires étaient concurrencés par les échevinages des communautés, les hommes de fief des seigneurs ou les notaires apostoliques. Un édit du 25 mars 1696 fixa les sièges des principaux tabellions: Avesnes, Bouchain, Cambrai, le Cateau-Cambrésis, Douai, Dunkerque, Lille, le Quesnoy et Saint-Amand.

Remerciements chaleureux à Evelyne Kleiner, qui nous a permis de développer toute l’ascendance des familles Bourlet et alliées.

Ci-dessous : Capitation de 1721 concernant les paroisses d’Abscon et d’Eyre (3) en Ostrevant.
Les personnes au patronyme souligné sont des ancêtres direct d’Erwan et Ludovic Gil.
" Role de la capitation de 1721, présenté par Pierre Louis GUILLEMOT, échevin le 30 janvier 1721.

Le sieur Antoine LESTOCQUOY, pasteur, a sa sœur avec lui (1 livre).
DHAUBERSART, laboureur, occupe 66 bonniers (18 livres), quatre valets (4 livres), un berger (1 livre), une servante (1 livre).
La veuve Guillaume NORMAN, labourière, occupe 66 bonniers (18 livres), quatre valets (4 livres), une servante (1 livre).
La veuve Jean-Baptiste DUPREZ, labourière, occupe 36 bonniers (18 livres), un charton (1 livre).
Antoine TACQUET, laboureur, occupe 18 bonniers (14 livres), deux valets (2 livres), un berger (1 livre).
Pierre Louis GUILLEMOT, laboureur, occupe 18 bonniers (16 livres), la disme pour quatre bonniers, un valet (1 livre), un berger (1 livre), une servante (1 livre).
Pierre Roger DUFOUR, manœuvrier (1 livre).
Gabriel LESURE, manœuvrier (1 livre).
Allard RAOULT, manœuvrier (1 livre).
Jean Romain WALLERAND, manœuvrier (1 livre).
Michel Bernard TACQUET, clerc de la paroisse (2 livres).
Joseph BERLION, manœuvrier (1 livre).
Jean DOYE, manœuvrier (1 livre).
Simon FRANCOIS, manœuvrier (1 livre).
Pierre DHENIN, manœuvrier (1 livre)
Guillaume FARDELLE, manœuvrier (1 livre).
Bernard DHENIN, manœuvrier (1 livre).
Estienne GILLION, manœuvrier (1 livre).
Jean Jacques BRILLON, manœuvrier (1 livre).
Jean Antoine SENESCHAL, manœuvrier (1 livre).
Brice BOUREZ, laboureur, occupe 3 bonniers (2 livres).
La veuve Joseph BLASSEAU, maîtresse de la poste, labourière, occupe 4 bonniers, 3 rasières. Sur Eyre, 5 rasières (6 livres). Un postillon (1 livre), une servante (1 livre).
Pierre GEORGE, cabaretier (2 livres).
Hilaire FARDELLE, manœuvrier (1 livre).
Jean LESCAU, receveur des bières et vins (3 livres).
Jean THOMAS, laboureur, occupe sur les terroirs voisins 4 bonniers et 6 rasières, sur Eyre, 5 rasières 33 cents (2 livres 10 sols), un valet (1 livre), une servante (1 livre).
Jean Baptiste QUILLET, cabaretier, charron, occupe 2 bonniers (2 livres), un valet (1 livre), une servante (1 livre).
Jean Philes COHEZ, gorlier (4) petit (1 livre).
Jean DUBOCQUET, manœuvrier (1 livre).
Jean TACQUET, maréchal ferrant (2 livres).
George LANDRIEU, cabaretier, occupe 6 bonniers, 2 rasières, sur Eyre 6 rasières 66 cents (5 livres), un valet (1 livre), une servante (1 livre).
Jean Philes BAUDUIN, manœuvrier (1 livre)
Pierre Mathieu BRILLON, manœuvrier (1 livre).
Joseph LEBLON, chirurgien (2 livres).
François BOULENGER, manœuvrier (1 livre).
Joseph FLEURIS, berger (1 livre).
Grégoire DE PARIS, manœuvrier (1 livre).
Nicolas USQUIN, manœuvrier (1 livre).
Nicolas Jacques DE RIEUX, manœuvrier (1 livre).
Jean Philes ENNEVIN, manœuvrier (1 livre).
Ambroise USQUIN, manœuvrier (1 livre).
Pierre Louis CAILLE, manœuvrier (1 livre).
Jean-François BOUDAR, manœuvrier (1 livre).
Pierre Jerosme LANSEREAU, manœuvrier (1 livre).
Antoine CHEVAL, manœuvrier (1 livre).
Nicolas LAGOUGE, manœuvrier (1 livre).
Nicolas Jacques DESRIEUX (1 livre).
Ainsi fait et arresté en notre assemblée le vingt trois de décembre mil sept cens vingt.
Signatures : Pierre Louis GUILLEMOT, George LANDRIEU, N . NORMAN, Jean Romain WALLERAND, DHAUBERSART. "

1 livre de 1721 : 20 sous soit 1 franc or de 1900 soit le prix d’un lièvre à cette époque. Aujourd’hui équivalent à 20,27 Francs (L’inflation est passée par là et le coût de la vie aussi), un ouvrier agricole gagnait alors 12 sous par jour..
1 bonnier : 128 ares environ.
1 rasière : 70 lites environ de grains, c'est donc la quantité de terre pouvant être ensemencée avec le grain contenu dans une rasière, soit environ de 35 à 45 ares.
1 cent de terre : 8,9 ares environ.


Aniche, Cantin et Abscon début XX ème siècle

(1) « hercheur ou herscheur - le s transformé en i – une qualification de travailleur à la mine. Le métier d’hercheur consistait à ramasser le produit de l’abattage (terre, cailloux, charbon etc, que le houilleur détachait de la veine de charbon, de le charger dans les berlines, de pousser ces berlines vers un passage plus important, pour que les chevaux puissent les conduirent vers le puit de remontée au jour. Les hercheurs étaient jeunes, souples, travaillant dans de mauvaises conditions à la merci de la brutalité de l’individu mineur. Des femmes ont travaillé comme Herscheuses jusqu’en 1876, lorsqu ‘une loi interdit aux femmes de descendre au fond. Le hercheur devait charger une trentaine de berlines et en plus rouler 45 berlines soit environ 30 tonnes par poste de 8 heures et 6 jours sur sept. Age requis : 13 ans. »
Ref : Livre Relais, journal du mineur – Livre Augustin Viseux, mineur de fond, fosses de Lens, soixante ans de combat et de solidarité.

Hiercheux : Hercheur, chargeur de houile, au fond de la mine.
Glossaire de « Jules Mousseron e l’ fosse » par Jean Dauby
Hiercher : pousser à bras une berline (mines) Hiercheux : Hercheur (mines) mineur qui pousse les berlines.
Glossaire de « Le livre du « Rouchi » parler picard de Valenciennes » de Jean Dauby
Herscher : Mines, pousser à bras des wagonnets chargés de houille ou de minerai – hercheur, euse, ou herscheur, euse, personne chargée de hercher 1769 ;
Source : Dictionnaire de la langue française, encyclopédie et noms propres Hachette.
« Le transport du charbon, du bout des galeries au fond des puits d’extraction, se fait par des ouvriers appelés Hercheurs, au moyen de seaux fixés sur des petits traîneaux, On y emploie des hommes et même de jeunes garçons ; mais lorsque ce sont des enfants faibles, comme de 10 ans jusqu’à 15 ou 16 ans, l’on en met deux à chaque traîneau.

L’un pousse et l’autre tire. Chaque traîneau parcourt un espace de dix toises dans la voie, soit que ce soit des enfants ou des hommes qui le poussent, au duquel espace d’autres ouvriers le traînent au prochain relais dix toises plus près du puits d’extraction, ainsi de suite. Les hercheurs qui ont poussé ces seaux pleins vers le puits en ramènent en même temps de vides vers l’ouvrage ; il faut trois de ces seaux pour remplir les grands seaux des machines à molettes qu’on nomme paniers. Les hercheurs sont obligés de livrer 300 de ces seaux par poste de travail au pied du puits. »
Source : Le transport du charbon au fond de la mine 1784 Histoire des mineurs du Nord-Pas-de-Calais par Guy Dubois.
La traction par chevaux fut introduite de 1846 à 1850 dans le bassin du Nord ; elle donna lieu à une vive opposition de la part des ouvriers et suscita même une petite grève à Anzin en 1848, bien qu’il n’y eut encore que 4 chevaux dans les travaux du fond. Quand aux berlines, elles contiennent actuellement 6 hectolitres et se construisent en acier.
Source : Le transport du charbon au fond de la mine 1909 Histoire des mineurs du Nord-Pas-de-Calais par Guy Dubois.
(2) Le tabellion était le notaire qui, chargé de la conservation des minutes de l'ensemble des notaires d'un bailliage ou d'une châtellenie, avait la charge d'en établir éventuellement des grosses.
(3) Eyre, il s’agit de Erre en Ostrevant, 3,5 kms NE d’Abscon.
(4) Gorlier : Dans le dictionnaire de Cambrai et du Cambrésis de E. Bouly, on trouve la définition du Gorlier la voici : « On entend par ce mot un ouvrier qui fait les colliers et harnais de chevaux de trait. Un règlement du 28 juillet 1595 érige les seliers en corps de métier séparé de celui des gorliers. Avant cette époque, les gorliers et les selliers ne formaient qu'un seul état. Un règlement, dont nous ignorons la date, portait :
1° qu'ils ne feroient gorel, qu'il ne soit de bourre dessoubs comme dessus ; et de quel matière ils doibvent faire les goraux.
2° qu'ils ne rallongeroient derrière, parmy les boidissures.
3° qu'ils ne feroient canestres ny traitel de mouton.
4° qu'ils ne feroient dossière du travers de cuir.
Une sentence du 26 novembre 1657 'defendait aux gorliers de vendre cingles, soubcingles, crupier, potras, estriviers, coussinets et autres pièces semblables, et de raccommoder les selles. Le patron des Gorliers était saint Eloi d'hiver. »

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Origine du nom

BREUX écrit LE BREUX avant la quatrième génération. Nom de localité, de lieu-dit. A l'origine, altération de Breuil ou de Le breuil (Eure, Meuse, Seine et Oise) Dans le Midi, altération de Breu (forme régionale de bref, court, petit). Breuil, Le breuil, Breuilaufa, Breuilh, Breil, Breuillet. Breuil (Marne, Broilum 849-857). Somme, Le breuil; Brueil (Marne 1399) Breux, Eure (Breulium 1204), hameau, Meuse (Breusium; fausse latinisation). Brueil, Bruille (Breuil, ancienne forme) 1146. Brolh: petit bois entouré d'un mur ou d'une haie; mot d'origine gauloise (Brogilum).

 

Monographie familiale

Les Breux sont originaires de Cantin depuis le début du XVIIIème siècle tout au moins. Petit village du département du Nord, canton d’Arleux. Située à mi chemin entre Douai et Cambrai à l’entrée du bassin de la Sensée et de ses marais Famille de journaliers, manœuvriers et ménagers, les Breux devaient louer leurs bras à longueur d'année pour subsister. La paroisse consacrée à Saint-Martin, relevait du diocèse d’Arras. Deux altérations sont rattachées au patronyme : Brucq et Brux.

  • I - Louis Charles né en 1694 peut-être ailleurs qu’à Cantin, car par la suite, nous avons trace que de sa progéniture dans les registres de la paroisse de Cantin. Il est sergent de la seigneurie de Monsieur le duc d’Arenberg à Cantin. Il s’agit de Charles Marie Raymond d’Arenberg, 5ème duc d’Arenberg (1721-1778), chevalier de la Toison d’or. Il est donc fort probable que Louis Charles ne soit pas de là et qu’étant au service du duc, il fut placé à la tête du corps de garde de la seigneurie de Cantin. Il épouse en premières noces avant 1730, Marie-Sainte Leclerc. Dix enfants naissent :

  • II - Eleuthère est né à Cantin avant 1768. Manœuvrier dans son village natal, il épouse Vingue Agathe, manœuvrière comme son époux. Ils éliront domicile dans la paroisse du mari, car Agathe est originaire du village de Villers-au-Tertre.

  • II - a Louis Martin né en 1730. Journalier, il épouse à Cantin le 17-1-1764 Marie Sainte Viart, née en 1728, fille de Jacques et de Augustine Marchand de Cantin. Elle lui donnera trois enfants qui suivent. Il décède le 14-12-1779 à Cantin :

    • II - a - 1 Marie Augustine née le 28-9-1764 à Cantin. Parrain, Jacq Viart, son grand-père, marraine, Marie Viart, sa tante, tous deux de Cantin.

    • II - a - 2 Amélie née le 27-5-1766 à Cantin, qui épousera le 8-11-1785 à Cantin Jean-Baptiste Duprez, fils d’Adrien et de Jeanne Rose Coquel.

    • II - a - 3 Constant, né le 18-6-1770 à Cantin et décédé même jour et même lieu. Parrain, Constant Fidel Armand Maréchal, marraine, Scolastique Gillon, deux jeunes de Cantin. Il fut baptisé à la maison par par le Sieur Brissez, maître chirurgien de Cantin.

  • II - b Marie Françoise, née à Cantin vers 1730 et décédée en bas âge à Cantin le 25-8-1739.

  • II - c Adrien né en 1733, décédé le 18-9-1752 à Cantin sans postérité. Témoin à sa sépulture, son frère Louis Martin et son père.

  • II - d Albertine née le 3-3-1740 à Cantin. Parrain, Jean-Chrisostome Fauxqueux, marraine, Marie-Scolastique Grandelle.

  • II - e Marie Scolastique, née en février 1741 et décédée le 2-11-1741 à Cantin. Témoins Armand Carlier et Michel Gay.

  • II - f Marie Agnès, née à Cantin le 3-5-1737 et décédée même lieu le 15-11-1750 sans postérité. Le parrain Honoré Dulieu et la marraine Marie Lanseau.

  • II - g Marie Brigitte, née le 3-5-1742 à Cantin et décédée même lieu le 26-8-1754. Parrain, Grégoire Rémy, marraine, Bergitte Delvincourt.

  • II - h Félicité, née et baptisée le 19-4-1744 à Cantin. Parrain, Jacques Gillon, marraine, Catherine Lanvin. Fille mère de Marie, née le 27-3-1766 à Cantin. Elle épouse le 16-11-1773 à Cantin Louis Lecomte, d’Epinoy, fils de Guillaume et de Brigitte Legrand. Elle lui donnera huit enfants.

  • II - i Marie Claire, née le 8-10-1747 à Cantin, décédée en bas âge le 17-5-1750 à Cantin. Parrain, Pierre Bailly, marraine Anne Marie Gaffet.

  • II - j Marie Rosalie, née le 16-9-1750 à Cantin et décédée même lieu le 4-2-1762. Parrain, François Senez, marraine, Marie-Thérèse Boulanger.

Au décès de Marie-Sainte, il épouse en secondes noces le 14-5-1754 à Cantin, Albertine Herbage, née en 1727, dont quatre enfants :

  • II - j Jean-Philippe, né le 26-7-1755 à Cantin. Baptisé le 27 ; Parrain, Philippe Fauxqueux, marraine, Anne Ducatel, épouse Jean-Baptiste Gorin, maître corroyer à Paris. Briseur de grès, il épouse à Féchain avant 1781, Angélique Colau, née à Féchain, dont :

    • II - j - 1 Célestine, née à Cantin le 31-1-1782. Son parrain et oncle Eleuthère, la marraine, Catherine Dhennin, servante chez Pierre Cannesson, meunier.

    • II - j - 2 Joseph, né le 19-9-1783 à Cantin. Parrain, Zaccharie Colau, son oncle habitant Féchain. La marraine Augustine Coquel, née à Cantin et y habitant.

    • II - j - 3 Aimé, ne le 28-6-1785 à Cantin. Parrain, Pierre Martin du Consil, marraine, Séraphine Poulain, tous deux de Cantin.

    • II - j - 4 Bénédictine née le 28-4-1787. Parrain, Julien Delvincourt, marraine, Marcelline Coquel, jeunes gens de Cantin et y demeurant.

    • II - j - 5 Louis, né le 30-1-1789 à Cantin. Parrain Louis Ledoux de Cantin, marraine, Marie-Anne Brice, native de Lambres, au faubourg de Saint-Éloi.

    • II - j - 6 François Martin, né le 31-1-1791 à Cantin, baptisé le 1-2-1791 même lieu. Parrain, François Delrive, marraine, Lucie Quenneson, de Cantin. Décédé en bas âge le 15-6-1791, inhumé le 16 en présence de Jean-Baptiste et de François Lamendin.

    • II - j - 7 Molthière Balthazar, né à Cantin le 23-11-1792. Parrain, Modeste Delvincourt, manœuvrier, Marie Ensart, sa marraine.

  • II - k Eleuthère est né à Cantin le 2-3-1758. Parrain, Isaac Léger, marraine, Marie-Thérèse Herbage. Manœuvrier dans son village natal, il épouse Vingue Agathe, manœuvrière comme son époux. Ils éliront domicile dans la paroisse du mari, car Agathe est originaire du village de Villers-au-Tertre. Eleuthère devient valet de charrue. Son père Louis Charles meurt le 15-3-1780. Ses fils Jean-Philippe et Eleuthère sont témoins à sa sépulture. Eleuthère et Agathe ont trois enfants connus qui suivent en III.

  • II - l Louis, né à Cantin le 6-5-1761. Parrain , Frédéric Jovenet, marraine, Marie-Hélène Braye. Il décède 12 jours après le 18-5-1761.

  • II - m Valentin né en 1765 à Cantin, décédé à l’âge de12 ans le 16-7-1777. Témoins à sa sépulture, son père, garde des bois de Monsieur le duc d’Arenberg et Jean-Baptiste Lamendens, clerc.

  • III - a Mélanie née et baptisée le 28-8-1786. Parrain, André Douchet, natif de Cantin et y demeurant. Marraine Vincq Gabrielle, sa tante, habitante de Villers au Tertre. Elle épouse François Bray.

  • III - b Marie Anne Josèphe, naît à Cantin le 3 août 1788, alors qu'un second enfant de sexe féminin verra le jour quelques mois après. Parrain, Jean-Baptiste Tellier, manœuvrier de la paroisse de Cantin, et Marie Rose Vingue (Vincq) de la paroisse de Villers au Tertre. Marie Anne Josèphe épousera Bray François, baptisé aux environs de 1786 sans autre précision. Marie Anne Josèphe sera fille mère.

  • III - c Marc né et baptisé le 14-2-1791 à Cantin. Parrain, Joachim Bauvois et marraine, Julie Tellier.

  • IV - a Pierre Louis, fils naturel né le 29 juillet 1815 sera journalier dans la commune de Cantin. Il sera témoin au mariage de son oncle par alliance, Bray François avec la sœur de sa mère, Mélanie Lebreux. Pierre Louis se marie le 31 janvier 1837 à Cantin avec Delcourt Sophie Adélaïde, née le 12 février 1816 à Cantin. Elle est la fille de Hilaire et de Duprez Ambroisine, tous deux ménagers dans la commune. Lors de la célébration du mariage, le père de Sophie est âgé de 77 ans et sa mère 43 ans. Ils sont tous deux domiciliés à Cantin. Sont témoins à cette cérémonie nuptiale: François Bray, 51 ans, journalier, bel-oncle de Pierre Louis, François Gay, journalier, 22 ans, ami de l'époux. Pierre Joseph Duprez, journalier, 50 ans, oncle maternel de l'épouse et François Joseph Capuelle, journalier, 29 ans, beau-frère de l'épouse, tous de Cantin et domiciliés au village. L'acte de mariage est signé par Mr. le Maire et par l'époux, de façon lisible. Le 11 mai 1855. Nous avons la trace de deux enfants nés de leur union.

  • V - a François, né en 1839, cabaretier à Cantin et qui sera témoin au mariage de sa sœur Marie Désirée sans autre détail.

  • V - b Marie Désirée, qui naît le 11 mai 1855 à Cantin. Elle perdra sa mère le 18 février 1860 à 5 ans et son père à l'âge de 11 ans; Pierre Louis décède le 17 mai 1866. Alors que sa mère décédera le 22-2-1873 à l’âge de 85 ans.

Vraisemblablement recueillie par un de ses deux frères beaucoup plus âgés qu'elle, elle n'est pas encore majeure lorsqu'elle épouse le 12 juin 1875 Henri Adrien Bourlet, employé aux Chemins de fer du Nord et futur chef visiteur des wagons express. Henri-Adrien est né le 21 septembre 1847 à Abscon, il a 27 ans alors que Marie Désirée n'en a que vingt. La majorité à l'époque étant à 21 ans, il fut nécessaire d'établir un jugement de paix. Le conseil de famille a consenti au mariage sans difficultés. Breux Jean-Baptiste l'aîné des frères, était présent et consentant au conseil de famille. Aucun contrat de mariage ne fut établi à cette occasion. Étaient présents en tant que témoins: Bourlet Alfred, maçon, 30 ans, frère de l'époux, Jacquemart Louis, employé aux mines, 26 ans demeurant à Abscon. Delcourt Hilaire, cultivateur âgé de 54 ans, oncle maternel de l'épouse et Breux François, cabaretier, 36 ans, frère de l'épouse. Tous les comparants signent lisiblement l'acte de mariage.
La suite concerne la famille Bourlet (ci-dessus)


Archives

Sous-série 3 E: registres de catholicité de la paroisse de Cantin.
Relevés effectués par le Centre d’études généalogique du Douaisis.
Cantin et Fléquières Baillage de Douai et d’Orchies, diocèse d’Arras BMS 1737-1792.
Villers au Tertre Chatellenie de Bouchain, diocèse d’Arras BN 1720-1805; Mariages et SD 1737-1805.
Il est regrettable que les registres de catholicité de 1616-1736 qui avaient été déposés aux Archives Départementales du Nord sous la cote 2466/32 aient disparu avnt 1980. Certainement pas perdu pour tout le monde. Ce genre de geste reste inqualifiable de nos jours.

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Origine du nom

DUBRULLE, assez répandu dans le Nord-Pas-de-Calais, c'est une variante de Dubreuil, formes voisines : Dubruille, Dubrul, Dubrule. Dubreuil : Celui qui habite le Breuil, lieu-dit très fréquent désignant un petit bois clôturé. Le nom vient du gaulois brogilo. C'est en Dordogne que le nom est le plus répandu. Variantes : Dubreuilh (33, 47), Dubreuille (02, 51), Dubreule (59).

Monographie familiale

Famille d’origine paysanne, les Dubrulle sont originaires depuis le 16ème siècle d'Aniche. Ils travailleront principalement la terre la terre et seront parfois mineurs lors de l’ouverture des puits d’extraction de charbon.

  • I- Valentin Dubrulle épouse Barbe Mollet d’où 3 fils connus qui suivent en II.

  • II- 1 François Dubrulle, né à Aniche, épouse Barbe Dufour, née le 2-12-1615, fille de Gauthier et de Marie Lebrun.

  • II- 2 Barbe Dubrulle, né vers 1644 à Aniche, décédé le 1-4-1710 à Aniche.

  • II- 3 Nicolas Dubrulle, né en 1648 à Aniche, décédé 26-9-1690 à Aniche. Épouse Marie-Anne Carlier, dont une fille.

  • III- 1 Nicolas Dubrulle, né le 28-3-1667 à Aniche.

  • III- 2 Charles Dubrulle, né le 3-1-1669 à Aniche, décédé même lieu le 12-1-1760. Il épouse Marie-Madeleine Devault, née le 2-9-1666 à Aniche et décédée le 24-11-1712 à Aniche. Fille de Robert et de Marguerite Bonier. D’où cinq enfants qui suivent en IV.

  • IV- 1 Jean-Philippe Dubrulle, né en 1691 à Aniche et décédé le 27-8-1761 à Aniche. Épouse Marie Thérèse Dubois, dont postérité.

  • IV- 2 Jean-Charles Dubrulle, né en 1700 à Aniche, décédé le 17-1-1780 à Aniche. Il épouse le 2-3-1745 à Aniche, Marie Thérèse Doye, née le 8-4-1718 à Aniche, fille de Christophe Doye et de Marie-Anne Descamps. Trois enfants suivent en V.

  • IV- 3 Jean-Thomas Dubrulle, né en 1700 à Aniche et décédé le 27-4-1780 à Aniche où il épouse le 17-2-1733 Marie-Hélène Carpentier. Neuf enfants naissent de 1733 à 1743. Il épouse en secondes noces 12-9-1752 à Villers au Tertre, Marie Marguerite Carlier. Trois enfants naîtront de cette seconde union.

  • IV- 4 Martine Dubrulle, née le 9-11-1703 à Aniche, décédée même lieu le 13-1-1768. Épouse Joseph Caille, né vers 1704.

  • IV- 5 Marie Marguerite, née le 7-2-1706 à Aniche.

  • V- 1 Jean-Pierre Dubrulle, né le 12-4-1745 à Aniche, qui épouse en premières noces vers 1765 Marie Elisabeth Gillart dont six enfants, et en second mariage, célébré à Aniche le 20-8-1782, avec Marie-Joseph Dufour. Cinq enfants naîtront de cette union.

  • V- 2 François Joseph Dubrulle, né le 4-1-1746 à Aniche, décédé le 23-3-1782 même lieu. Il épouse le 28-4-1772 à Aniche, Marie-Thérèse Montchecourt, née le 23-8-1744 à Aniche, décédée même lieu le 2-1-1832, fille de Augustin Montchecourt et de Marie Joseph Lemaire. D’où quatre enfants qui suivent en VI.

  • V- 3 Valentin Dubrulle, né le 14-7-1749 à Aniche, décédé même lieu le 29-1-1807. Il épouse le 17-6-1779 à Mastaing Rosalie Grivilers, dont postérité.

  • VI- 1 Louis François Joseph Dubrulle, né le 27-4-1774 à Aniche, décédé le 3-2-1852 même lieu. Il épouse le 28-6-1798 à Aniche, Reine Thérèse Carlier. D’où sept enfants qui suivent en VII.

  • VI- 2 Catherine Joseph Dubrulle, née à Aniche le 11-5-1778.

  • VI- 3 Pierre Joseph Dubrulle, né le 17-9-1781 à Aniche, mineur à Aniche, décédé même lieu le 6-3-1845. Il a épouse le 14-1-1807 à Aniche, Catherine Marie Quévy, née le 25-11-1784à Beuvrages, fille de Jean François Joseph Quévy et de Marie Philippe Détroye.

  • VI- 4 Philippe François Dubrulle, néen 1811 à Aniche, qui épouse en 1830 Amélie Josèphe Montagne, née en 1812.

  • VII- 1 Pierre Joseph Dubrulle, né le 31-10-1798 à Aniche, verrier aux verreries d’Aniche, épouse le 17-5-1825 à Aniche Marie Florence Buisset, née le 1-7-1799 à Auberchicourt, décédée le 20-1-1874 à Aniche, fille de Loui-Robert Buisset et de Catherine Domisse. Cette dernière est descendante des plus grandes familles du Hainaut et du comté de Ponthieu. Voir  " Armorial de l'ascendance de Marie-Florence BUISSET ". Ils eurent sept enfants qui suivent en VIII.

  • VII- 2 Catherine Louise Dubrulle née le 5-8-1800 à Aniche, mariée même lieu le 4-5-1824 avec Charles Etienne Montchecourt, né en 1798.

  • VII- 3 Léonard Dubrulle né le 24-11-1802 à Aniche.

  • VII- 4 Augustine Dubrulle née le 8-6-1805 à Aniche, mariée le 30-10-1827 à Aniche avec Antoine Charles Laurent, né en 1802.

  • VII- 5 Adélaïde Reine Dubrulle née le 23-8-1807 à Aniche, décédée même lieu le 22-6-1831 avec Louis Joseph Célisse.

  • VII- 6 Reine Barbe Dubrulle née le 2-12-1810 à Aniche, décédée même lieu le 27-7-1812.

  • VII- 7 Reine Barbe Dubrulle née le 27-11-1812 à Aniche, décédée à Aniche le 17-5-1853. Elle épouse le 30-1-1849 à Aniche, Pierre Michel Capelle, né en 1808.

  • VIII- 1 Louis Joseph Dubrulle, né le 22-11-1825 à Aniche, décédé le 6-7-1849 même lieu. Époux de Marie-Florence Lasselin, née en 1825.

  • VIII- 2 Elisabeth Dubrulle, née le 18-9-1827 à Aniche. Elle épouse le 30-9-1851 à Aniche Jean-Baptiste Tonnoir, né en 1827.

  • VIII- 3 Désiré Dubrulle, né le 29-11-1829 à Aniche.

  • VIII- 4 Auguste Joseph Dubrulle, né le 16-1-1832 à Aniche, décédé même lieu le 10-8-1886, mineur. Il a épousé le 11-6-1856 à Aniche, Virginie Joseph Montchecourt, née le 17-3-1832 à Aniche, fille de Denis Hippolyte et de Joséphine Jullien.

  • VIII- 5 Eugénie Dubrulle, née le 19-5-1834 à Aniche, elle épouse le 3-2-1857 même lieu, Jacques Collard, né en 1830 aux Islettes, dans la Meuse.

  • famille COLLARD
  • VIII- 6 Alexandre Joseph Dubrulle, né le 24-6-1836 à Aniche.
  • VIII- 7 Jeanne Claire Dubrulle, née le 16-8-1843 à Aniche.

Archives

Série E communale de la ville d’Aniche.


Nous remercions Henri Humez, pour les renseignements fournis
sur les familles Galland et Dubrulle.

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