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Chroniques familiales NAJAC



Origine du nom

NAJAC, nom d'homme d'origine latine: Navius et suffixe latin -acum. Actuellement nom d'un canton dans le département de l'Aveyron, et Saint André de Najac, commune située dans le même département.


Monographie familiale

Deux branches Najac semblent se distinguer. Mais il est à peu près certain que celles-ci proviennent d’une même souche, qui se serait établie vers le 16ème siècle dans le marquisat de Milhars. Il est d’ailleurs fort à parier que nos Najac, venaient auparavant du Rouergue, probablement de Najac, dont ils auraient pris le toponyme. Il est quasi certain que cette souche est à l’origine de ces deux branches Najac, avec des ramifications vers les paroisses de Milhars, Vindrac, Tonnac, Campes et enfin Mouzieys dès la fin du 17ème siècle. A notre avis, ces deux branches seraient cadettes de la branche noble de la famille de Najac, présente dans le commerce du drap à Cordes, vers 1340, et a fait à Toulouse une rapide ascension à la fin du XIVe siècle et au début du XVe. (ref : B.S.S.A.B.L.T., n° XLIX, page 493 -WOLFF (Philippe) : Commerces et marchands de Toulouse (vers 1350 – vers 1450), Paris, 1954).
Mouzieys, situé dans le canton de Cordes, département du Tarn. Mouzieys, aujourd’hui nommé Mouzieys-Panens. Panens ; Panencs 1261, était un hameau non loin de Mouzieys, rattaché à ce dernier après 1914. Le village est situé à quelques 300 mètres au-dessus de la vallée du Cérou, petite rivière qui arrose Monestiès à l’est. Juché sur un escarpement sud à la limite du plateau bordant le Viaur au nord, situé face à Cordes, cité médiévale aux ruelles étroites et moyenâgeuses, ayant le statut de ville dès cette époque.

En ce qui concerne la branche dont descendent nos aïeux Najac, nous l’avons remontée à Milhars jusqu’au début du 17ème siècle. Il s’agit de Jean Najac, né vers 1645, messager de Milhars, entre le chef-lieu du marquisat et le siège du comté à Toulouse. Fonction que son fils reprendra à sa suite. C’est leur descendance que nous retraçons ci-dessous :

  • I - a Jean Najac né vers 1645, messager du lieu de Milhars. Il épouse Catherine Vialar, décédé avant 1700, d’où 3 enfants en II.

  • I - b Antoine, né vers 1645, époux de Anne Roussignol.

    • I - b - 1 Jean Najac, né vers 1660. Il épouse par contrat de mariage du 25-1-1727 Anne Villeneuve, fille de Bernard Villeneuve et de Marguerite Sigal. Le père de Jean est décédé et sa mère Anne Roussignol, est dite habitante d’un masage près de la ville de Cordes.

    • I - b - 2 Antoine Najac né vers 1670. Il épouse Marie Delmas le 15-6-1700 en l’église de Saint-Denis de Loubers. Présents au mariage : Raymond Barrière et Joseph Coudigné. Le couple aura 5 enfants :

      • 1 Jean Najac, né le 12-2-1702 à Loubers, baptisé en l’église Saint-Denis de Loubers. Le parrain, Jean Delmas, la marraine, Jeanne Bouyssière. Présents également au baptême : son père et Jean Vaissettes.

      • 2 Jean Najac, né le 20-11-1704 à Loubers, baptisé en l’église Saint-Denis de Loubers. Le parrain, Jean Delmas et la marraine Catherine Boyer, aïeuls maternels. Décédé le 28-11-1704.

      • 3 François Najac, né à Loubers le 23-5-1706. Baptisé en l’église de Saint-Denis de Loubers. Le parrain, François Delmas et la marraine, Irène Boyer, grande tante maternelle.

      • 4 Jeanne Najac, née le 11-7-1708 à Loubers, baptisée le 15 juillet en l’église Saint-Denis de Loubers. Le parrain, Jean Delmas, grand-père maternel, la marraine, Jeanne Boyer, grand-mère maternelle. Présents également Jean Faure et Jean Bayssières, tous laboureurs.

      • 5 Antoine Najac, né le 18-4-1713 à Loubers, baptisé en l’église de Saint-Denis de Loubers. Le parrain Antoine Puech du masage La Cadène (situé entre Itzac et Loubers). La Marraine Jeanne Boyer. Présents également Georges Gayral. Décédé le 24-4-1713.

      • 6 Anne Najac, née à Loubers en 1695. Elle épouse le 24-11-1718, en l’église Saint-Denis de Loubers, Guillaume Bayssière, fils de Jean et de Marguerite….. Présents : Antoine Delmas, oncle maternel, et Pierre Najac, parrain d’Anne. Elle épouse en secondes noces Joseph Imbert.

      Marie Delmas décède le 23-1-1739 à Loubers ; Elle est inhumée en présence de Jean Termes, tisserand et Raymond Mongriezy ? , laboureur, tous deux habitants de Loubers.

  • II - a Jean Najac, né vers 1670 à Milhars, messager de Milhars à Toulouse, de la paroisse de Milhars, épouse Jeanne Lafon, née vers 1670 à Milhars, fille de feu Antoine et de Françoise Piques, habitants de Milhars. Présents Jean Mourgue et Jean Ricoux, laboureurs ; Antoine Cabrillac, tisserand. Dont trois enfants en III.

  • II - b Jean Najac né vers 1670 à Milhars, tisserand. Il reçoit une quittance de dette de son frère Jean le 25-8-1708.

  • II - c Cécile Najac, née vers 1680 à Milhars, épouse de Bernard Bouquier, suite à son contrat de mariage passé le 8-1-1700.

  • III - a Jean Najac, né le 1-1-1698 à Milhars, épouse le 27-3-1722 Marie Gayral, fille d’Antoine Gayral et d’Antoinette Bru. Présents : Antoine Gayral, son père ; Antoine Gayral, son frère ; Estienne Melous, de La Lande (situé au Nord de Milhars) ; et de Pierre Bru, tous de la paroisse de Milhars. D’où deux enfants connus qui suivent en IV:

  • III - b Marie Renée Najac, née le 19-5-1700 à Milhars, baptisée en l’église de Milhars. Le parrain, Messire Dalon, Lieutenant-Colonel au régiment de Cambrésis. La marraine, haute et puissante Dame Marie Renée de Blaigny, (née en réalité Le Genevois, marquise de Milhars et de Blaigny), épouse de Haut et puissant seigneur François de St Géry, (en réalité François de Voisins, colonel général de la cavalerie de France sous Louis XIV), chevalier seigneur et marquis de Milhars. Présents : Messire Jean Philippi, avocat, et Bernard Gaugiran*, chirurgien et habitants de Milhars. Décédée le 21-1-1776 à Milhars.

    *Bernard GAUGIRAN, chirurgien de Milhars était fils d'Antoine GAUGIRAN, notaire de Milhars, établi par la suite à Cordes, et de Marie CASSAN, sans doute issue  d'une famille notariale de Saint-Antonin (Saint-Antonin-Noble-Val 82), il avait pour frère Jean GAUGIRAN époux en premières noces d’Isabelle BERRY et en secondes noces en 1719 de Jeanne SUDRE). Ce Jean GAUGIRAN fut avec sa première femme le père d'Abel GAUGIRAN, (ancêtre de Françoise QUOIREZ dite SAGAN née à Cajarc,46) et de Pierre GAUGIRAN, époux en 1737 de Raymonde LEMOZY, de Cordes. D’après une note de JL Dega.

    Bernard Gaugiran avait épousé Catherine Jeanne Flottes le 16-9-1775. Elle était fille de Bernard Flottes, procureur du Roi à Cordes et de Marguerite Lemozy d’Aurel de Cordes. La famille Flottes est originaire de Sauveterre-de-Rouergue. D’après une note de Ch Fournier.

    Marie-Renée Najac épouse Guillaume Ricoux dont elle aura une fille :

    • III – b – 1 Marie Ricoux, née le 19-1-1722 à Milhars.

  • III - c François Najac né le 2-8-1709 à Milhars.

  • IV - a Jeanne-Marie Najac, née le 20-1-1723 à Milhars, baptisée en l’église de Milhars. Le parrain, Antoine Gayral du masage de Ségalar, paroisse de Milhars. La marraine Marie Najac, de Montrosiés, annexe de la paroisse de Milhars.

  • IV - b Antoine Najac, né à Milhars vers 1725, habitant du hameau de Mouzieys. Il épouse Françoise Delprat, du lieu de Milhars en 1744. Née à Milhars le 1er février 1719, elle est fille de François et d’Antoinette Puech, habitants de la Roque Haute, paroisse de Milhars. Antoine sera parrain d’Antoine, son petit-fils baptisé en 1782. Françoise Delprat meurt le 10-1-1791. Quatre enfants connus qui suivent :

  • V - a Antoine dit " Capitani "*, né vers 1740, épouse en premières noces le 21-6-1785 à Milhars, Marguerite Pelégri, fille de Bernard Pelégri décédé le 4-9-1776 à Milhars. Marguerite décède le 25-12-1790. Il épouse alors en secondes, le 10-2-1791, Anne Audoui, fille de Jean et de d’Antoinette Astore, décédée à Sommard, au masage de la Colombarié. Présents au mariage : Jean-Pierre Gayral et Jean-Pierre Ricoux, laboureurs. Jean Audoui, bassier, frère de l’épouse et Bernard Audoui, brassier, cousin de l’épouse, habitant à Puechmignon. Une fille connue :

    • V – a – 1 Rose Najac, née en 1792.
  • V - b Jean Najac dit " Capitani " , né à Milhars le 21-4-1745, baptisé à Milhars. Ses parrains et marraines sont Jean Moulinier de la Roque Haute, cousin germain et Marie Najac, sa tante paternel. Brassier au village de Mouzieys, dit " Capitani ", il épouse le 23-5-1775 à Loubers, marquisat de Milhars Marie Irissou, née en 1745 à Loubers et y habitant, fille de feus Jean, brassier, et de Marguerite Estève, inhumés dans la paroisse de Loubers. Baptisée en l’église d’Alairac. Présents et témoins à leur mariage : François Feniés, brassier, cousin de l’époux ; Jean Andrieu, cordonnier ; Jean Irissou, métayer du Sieur Nicous à Mouzieys ; Pierre Irissou, domestique chez Jean Boriés à Loubers, tous deux frères de l’épouse. D’où cinq enfants connus qui suivent en VI :

  • V - c François Najac, né le 2-11-1746 à Milhars. Parrain François Feniés, cousin germain et marraine, Marie Najac, tante du baptisé.

  • V - d Jeanne Najac, née à Milhars le 23-9-1749. Parrain et marraine : François Feniés, cousin germain maternel et Jeanne Delprat, tante maternelle.

  • * " Capitani " Ce mot donné en surnom signifie capitaine en occitan.
    Il peut y avoir deux explications :
    - L’un des ancêtres (ou plusieurs à la suite) a été "cap de jovent" de leur village. Il s'agit d'un terme intraduisible car faisant référence à des coutumes particulières à cette région du Languedoc. Le "cap de jovent" était celui qui menait les jeunes du village dans les rejouisances et autres activités parfois condamnables. Certains actes n'hésitent pas à traduire "cap de jovent" par "chef de la jeunesse", ce qui effectivement ne définit pas vraiment son rôle. Ce type de surnom donné dès la naissance parait être une chose normale, rencontrée dans l’Aude et en Ariège notamment. Dans ce cas précis, il était en effet attaché à la famille, à la "maison" et non à l'individu. Il permettait de distinguer les diverses branches, lorsque plusieurs frères portaient le même prénom.
    - Soit l'un des ancêtres (ou plusieurs à la suite) a été capitaine, terme courant au XVIème siècle qui connu une inflation en la matière. Etait capitaine toute personne à la tête d'un groupe armé en vue de la défense d'un hameau, d'un village ou d'un groupe de personnes ou d'intérêt. Cela a pu signifier par extension un coq de village ou de masage par dérision.

    • VI - a Marie Najac née le 10-2-1779 à Mouzieys. Baptisée à Saint-Michel de Mouzieys en présence de son parrain Jean Hérissou et de sa marraine, Marie Najac.

    • VI - b Antoine Najac dit " Capitani ", né le 31-5-1782 à Mouzieys. Baptisé à Saint-Michel de Mouzieys en présence de Jean-Baptiste Roques et Gabriel Marti. Son parrain et grand-père Antoine Najac et sa marraine Antoinette Delmas, tante maternelle. Sont également présents : Jean-Baptiste Roques et Gabriel Marti de Mouzieys. Décédé le 16-12-1782 et inhumé à Saint-Michel de Mouzieys. Présents : Jean Irissou, son grand-père et Jean-Baptiste Cabrillac.

    • VI - c Jean Antoine Louis Najac qui suit.

    • VI - d Jean Jacques Najac dit " Capitani ", né 28-4-1788. Baptisé à Saint-Michel de Mouzieys en présence de son parrain, Jacques Palaprat, oncle maternel et de sa marraine Marie Najac, sa sœur. Décédé le 25-10-1789. Présents à son inhumation : Jean Andrieu et Jean Baptiste Roques.

    Jean Antoine Louis Najac est né le 1er mars 1784 à Mouzieys. Jean Antoine Louis est militaire dans les troupes napoléoniennes.

    En 1809, il reçoit pour services rendus à la nation, une dotation de 100 frs de rente affectée sur l'action du canal de Loing, car le 17 août 1810, nous avons la trace d'un brevet de possession le concernant, et qui a rapport à la dotation n° 1193 des canaux d'Orléans et de Loing. En remerciement pour des faits d'armes de haute valeur, il était d'usage sous le Premier Empire d'attribuer ce genre de rente. De plus Jean Antoine ayant reçu plusieurs blessures au cours de ses nombreuses campagnes, était pensionné de guerre. A la chute de Napoléon, Jean Antoine Louis retourne au pays natal, afin de cultiver la terre ancestrale.

    Il épouse en premières noces le 4-2-1811, Antoinette Gayrard, née le 2-2-1784 à Mouzieys, fille d’Antoine, décédé à Gaillac le 9-3-1797 et de Jeanne-Marie Lapeyre, présente et consentente, demeurant à Cestayrols. Présents et témoins au mariage : Jean Boyer, propriétaire de 44 ans ; Jean-Joseph Martiel, tisserand de 26 ans, Jean-Baptiste Bergon, cultivateur de 50 ans et Pierre Jamme, charpentier de 34 ans, tous habitants de Mouzieys. Une fille unique naît du mariage :

    • VII - a Marie-Jeanne Pascale Najac, née le 1-12-1811 à Mouzieys, qui épousera plus tard un certain François Martiel. Présents à sa naissance : Jean-Pierre Mandirac, 38 ans, Antoine Galaup, 28 ans, tous deux cultivateurs et habitants de Mouzieys.

    Antoinette Gayrard meurt le 3-6-1814 à l’âge de 30 ans. Les témoins de l’inhumation sont Jean Najac, 68 ans, cultivateur et Jean Cabrillac, 52 ans, également cultivateur.

    En secondes noces, il épouse le 15-11-1814 à Mouzieys Anne Marie Labaute, née le 17-8-1790 à Livers-Cazelles. Elle est fille de Louis, propriétaire, et de feue Anne Valenq. Présents et témoins au mariage : Jean Gaubil, 36 ans , Jean Souloumiac, 63 ans, habitants de Mouzieys ; Jean-Pierre Delautre, 27 ans, habitant de Cordes et Joseph Rouquié, habitant de La Capelle Sainte-Luce. Le couple aura trois enfants; deux filles et un garçon :

    • VII - b Antoine Louis Najac qui suit.

    • VII - c Rose Najac, née le 1-4-1822 à Mouzieys. Présents à sa naissance : François Portes, 58 ans , Henri Valadi, 52 ans, cultivateurs à Mouzieys. Elle épousera un nommé Philippe, menuisier à Bournazel.

    • VII - d Marie Pascale Najac, née le 6-4-1817. Présent à la naissance, Jean Maffre, 26 ans, cultivateur habitant de Mouzieys. Épouse Jean-François Mazars, de la Vidilharié, hameau des Cabannes.

    En dernières noces, Jean Antoine Louis épousera Rose Victoire Miquel, née le 15-4-1794 à Ratayrens, paroisse de Saint-Projet, fille de Jean, décédé le 18-7-1825 et de Thérèse Molinier, décédée même endroit, le 29-11-1821. Deux filles naîtront de ces épousailles. Les parents de Jean-Antoine Najac étaient décédés respectivement le 23-7-1820 pour Jean, son père et le 18-1-1816 pour sa mère Marie Irissou.

    • VII - e Antoinette Najac, née le 2-2-1826. Présents à la naisance : Louis Sudre, 40 ans, Henri Valadi, 50 ans, cultivateurs à Mouzieys. Mariée par la suite avec Antoine Rouffiac, cultivateur à Bournazel.

    • VII - f Angélique Najac, née le 7-2-1827. Présents à la naissance : Jean Hébrard, 60 ans, François Portes, 66 ans, cultivateurs à Mouzieys qui épouse François Portes, de Mouzieys.

    • VII - g Antoinette Najac, née le 8-4-1828. Présents à sa naissance : Henri Valadi, 53 ans, cultivateur, Antoine Coulon, tisserand, 39 ans, habitants de Mouzieys.

    • VII - h François Najac, né le 30-1-1830. Présents : Antoine Coulon, 40 ans, Henri Valadi, 56 ans, cultivateurs à Mouzieys.

    • VII - i Angélique Najac, née le 26-4-1831. Présents à la naissance : Antoine Valadi, 31 ans, Louis Sudre, 40 ans, cultivateurs à Mouzieys.

    Jean Antoine Louis meurt dans son village le 16 avril 1851, après une vie bien remplie, entre les guerres d'Empire et ses terres de Mouzieys.

    Le 10 mai de la même année, Me Joseph Henri FALIES, notaire à Cordes, dresse un acte de notoriété le concernant :

    Mouzieys Panens vers 1920

    L'an mil huit cent cinquante et un et le dix mai.

    Par devant nous, Maître Joseph Henri FALIES, avocat notaire à la résidence de Cordes, chef-lieu de Justice de Paix 1, département du Tarn, soussigné en présence des témoins bas nommés.

    Ont comparu:

    Les sieurs, Antoine COULON, âgé de cinquante huit ans, propriétaire cultivateur originaire et demeurant à Mouzieys-Panens, chef-lieu de commune, canton du dit Cordes.
    Pierre TRESSOL, âgé de cinquante quatre ans, meunier, demeurant aussi au dit Mouzieys.
    Et Jean-Antoine FAVAREL, âgé de cinquante deux ans, aussi originaire du dit Mouzieys, demeurant depuis peu de temps, au dit Cordes.
    Lesquels par ces présentes ont attesté, pour vérité et notoriété, à qui il appartiendra, avoir parfaitement connu Jean Antoine Louis NAJAC, militaire en retraite et pensionné. Domicilié dans le dit lieu de Mouzieys où il est décédé en sa demeure le 16 avril dernier, suivant l'acte de son décès inséré sur le registre de l'État-civil de la dite commune;
    Qu'après son décès, il n'a pas été fait d'inventaire;
    Qu'il s'est marié trois fois;
    Que des divers enfants issus de ces trois mariages, six ont survécu à leur père, savoir:
    Du premier mariage que le dit NAJAC a contracté avec Antoinette GAYRARD;
    1° Marie-Jeanne NAJAC, ménagère, épouse de François MARTIEL, cultivateur demeurant au Pecte, commune de Marnaves, canton de Vaour.
    Du second mariage que le dit NAJAC a contracté avec Anne-Marie LABAUTE;
    2° Antoine-Louis NAJAC, cultivateur demeurant à Latreyne, commune de Labarthe-Bleys et Latreyne, canton de Cordes.
    3° Marie-Pascale NAJAC, ménagère, épouse du nommé Jean-François MAZARS, cultivateur demeurant à La Vidilherie, commune des Cabannes-Lacapelle Ste Luce, canton du dit Cordes.
    4° Rose NAJAC, ménagère, épouse du nommé Philippe, menuisier demeurant à Bournazel, chef-lieu de commune, canton du dit Cordes.
    Du troisième mariage que le dit NAJAC a contracté avec Rose Victoire MIQUEL;
    5° Antoinette NAJAC, ménagère, épouse d'Antoine ROUFFIAC, cultivateur demeurant à Boisse, commune du dit Bournazel.
    6° Et Angélique NAJAC, ménagère, épouse de François PORTES, cultivateur demeurant au dit lieu de Mouzieys.
    Que les susdits six enfants du dit NAJAC sont tous majeurs à l'exception de la dite Angélique NAJAC, épouse PORTES qui est toujours mineure.
    Et de tout ce-dessus, les comparants nous ont requis acte que nous leur avons concédé.
    Fait au dit Cordes, en l'étude et lu aux dits comparants en présence de M. Hélène Armand DELTEL, élève de commerce et de Jean-Pierre PORTAL, huissier, demeurant tous deux à Cordes, soussignés avec les parties et le notaire.

    COULON      FAVAREL      TRESSOL      DELTEL      PORTAL      FALIES

    2 frs 20 Enregistré à Cordes le seize mai 1851; reçu deux francs vingt centimes

    THOMAS

    1 Extrait du dictionnaire des connaissances générales utiles à la Gendarmerie, Paris 1886:
    Il y a dans chaque canton, un magistrat qui porte le nom de Juge de Paix, qui est Officier de Police Judiciaire, auxiliaire du Procureur de la République et qui remplit des fonctions judiciaires, de conciliateur et des fonctions extrajudiciaires.
    Les fonctions extrajudiciaires conférées aux Juges de Paix par les lois spéciales sont très nombreuses: Ils sont compétents pour délivrer des actes de notoriété; pour placer et lever les scellés en matière de succession ou de faillite; pour recevoir l'affirmation des procès-verbaux; pour assister à l'inventaire des absents, etc, etc...
    Les tribunaux d'instance ont remplacé en 1959 une ou plusieurs justices de Paix qui se trouvaient implantées au niveau du canton.
    Les tribunaux d'instance sont implantés, eux, à l'échelon sous-préfecture ou quelques cantons importants.

    Antoine Louis est né le 21 août 1815 à Mouzieys. Le 31 mars 1841, dix ans avant le décès de son père, Antoine Louis a épousé Rose Delsol à Mouzieys. Née le 22 décembre 1819, elle est fille d’Antoine, maréchal-ferrant à Mouzieys et de Bargues Anne-Marie, sans profession. Sont témoins a leur mariage : Pierre Marty, âgé de 22 ans, Antoine Coulon, âgé de 47 ans, Jean Hébrard, âgé de 36 ans et Jean Morelière, âgé de 32 ans, tous quatre cultivateurs à Mouzieys.

    Ils se sont installés après la naissance de leur fils aîné Jean Antoine, sur une terre située à La Treyne village de Bleys. La Treyne qui s’écrit de nos jours Latreyne, était un écart du village de Labarthe-Bleys, ancienne paroisse de Bleys et du hameau de La Barthe.

    Le 30 septembre 1851, le Ministre des finances prend la décision de confirmer l'attribution des dotations des canaux d'Orléans et de Loing. Le 24 décembre, Antoine Louis produit un brevet de confirmation concernant la dotation n° 1193.

    Antoine et Rose, eurent sept enfants dont quatre fils et trois filles:

    • VIII - a Eugénie Najac, née le 16 octobre 1841 à Mouzieys.

    • VIII - b Jean Antoine Najac, né le 27 mars 1843 à Mouzieys, charretier à Rochefort où il décède sans descendance le 8 décembre 1882.

    • VIII - c Anne-Marie Najac, née à La Treyne le 17 octobre 1845.

    • VIII - d Rose Najac, née à La Treyne le 14 juillet 1847.

    • VIII - e Léon Najac, né le 27 octobre 1848 à La Treyne, marié à Cransac Cécile Philippine, décédé le 5 juillet 1920. Deux enfants naîtront de cette union:

      • VIII - e - 1 Léonie Najac née le 24 mai 1875 à Livers Cazelles.

      • VIII - e - 2 Philippe François Najac né le 23 octobre 1875 à Virac.

    • VIII - f François Justin Najac, né le 7 septembre 1851 à La Treyne. Cultivateur, militaire, cordonnier puis mineur, épouse le 15 janvier 1880 Eugènie Gardes de Mouzieys, née le 18 février 1857.

    • VIII - g Jean Joachim Najac, né le 20 mars 1853 et mort en bas âge le 24 du même mois.

    Le 11 janvier 1872, meurt Antoine Louis, époux de Rose Delsol.

    En séance du 25 novembre 1873, la Direction Générale de l'Enregistrement des Domaines et du Timbre, émet le rapport suivant:

    Le Sieur Antoine Louis Najac, reçut en 1809 pour services militaires, une dotation de 100 francs de rente affectée sur l'action du canal de Loing numérotée 1193, et dont il a été mis en possession par brevet du 17 août 1810.
    A son décès la dotation a été transmise au sieur Antoine Louis Najac, son fils, né le 21 août 1815, en vertu d'une décision du Ministre des Finances, en date du 30 septembre 1851; et plus tard, en exécution, tant de la loi du 20 mai 1863 sur le rachat des canaux, que du décret du 12 mars 1864, l'action numérotée 1193 a été convertie en une inscription au Grand Livre de la Dette Publique de 571 Francs 42 de rente.
    Le Sieur Najac, fils étant décédé, la transmission de la dotation est actuellement demandée par le sieur Jean Antoine Najac, son fils demeurant à Rochefort (Charente-Inférieure), rue Lafayette, n° 51.
    A l'appui de la demande il est produit:
    1° Un brevet de confirmation du 24 décembre 1851.
    2° Cinq extraits des registres d'actes de l'État-civil constatant:
    Que le sieur Antoine Najac, fils d'Antoine Najac, militaire en retraite, et Rose Delsol, ont contracté mariage à la mairie de Mouzieys-Panens (Tarn) le 31 mars 1841.
    Que de ce mariage sont nés:
    Jean Antoine, le 27 mars 1843, même commune,
    Léon, le 27 octobre 1848, à Labarthe-Bleys-Latreyne.
    François Justin, le 7 septembre 1851, même commune.
    Et que le sieur Jean Louis Antoine Najac, époux de Rose Delsol, est décédé à Mouzieys-Panens le 11 janvier 1872;
    3° Un acte de notoriété en brevet dressé à défaut d'inventaire, le 20 septembre 1873, par le Juge de Paix du canton de Cordes et duquel il résulte que le défunt a laissé pour seuls héritiers:
    ses trois fils susnommés, et;
    Eugènie, née le 16 octobre 1841,
    Anne-Marie née le 17 octobre 1845,
    Rose, née le 14 juillet 1847.

    Observations:

    Le dernier titulaire de la dotation, Antoine Louis Najac, est désigné dans plusieurs des pièces produites par les prénoms de Jean Antoine Louis; mais il n'y a pas lieu de s'arrêter à cette différence, rapprochement, l'ensemble de ces pièces ne laissent aucun doute sur l'identité de la personne.
    Aux termes du second statut du 1er mai 1808 et des décrets des 3 mars et 14 octobre 1811, la transmission des dotations affectées sur les biens de l'ancien domaine extraordinaire, est dévolu à la descendance masculine, directe et légitime des dotés, par ordre de primogéniture.
    La demande de transmission formée par le sieur Jean Antoine Najac, l'aîné des enfants mâles du dernier titulaire de la dotation est donc fondée.

    En conséquence, l'Administrateur chargé de la 4ème division propose au Conseil d'émettre l'avis qu'il y a lieu par M. le Ministre des Finances de reconnaître le sieur Jean-Antoine Louis Najac, habile à recueillir la dotation de 571 Francs 42 de rente provenant de l'action des canaux d'Orléans et de Loing, numérotée 1193, dont le sieur Antoine Louis Najac, son père est décédé titulaire.

    Huit pièces sont ci-jointes.

    Signé: de Cerval.
    Le Conseil adopte,
    Par le Conseil,
    L'Administrateur,
    Signé: Levavasseur

    Adoptée:
    Paris le 26 novembre 1873
    Le Conseiller d'État, Directeur Général,
    Signé: Roy

    Approuvé:
    Paris le 4 décembre 1873,
    Le Ministre des Finances
    Signé: Magne

    Pour copie conforme
    Signé: E. Renaux
    Référendaire au Sceau de France
    Paris le 17 août 1893.

    François Justin, fut donc cultivateur sur les terres familiales avant de partir au service militaire en 1869. Le service était depuis 1868, de cinq ans pour la moitié du contingent, avec possibilité de remplacement autorisé pour la seconde moitié. Il avait tiré un bon numéro et n’avait pas à effectuer de service. Mais François Justin n’étant pas bien argenté, il remplaça quelqu’un de certainement plus riche que lui, ceci pour une somme qui pouvait s’élever à un maximum de 1500 frs de l’époque et très souvent versée par acte devant notaire.
    A son retour définitif à Mouzieys en 1874 ou 1875, il sera cordonnier à Mouzieys jusqu’à son mariage le 15 janvier 1880 où il épouse Eugènie GARDES. Le jeune couple ne reste pas à Mouzieys et part s'installer à Carmaux, pays minier et industriel en pleine expansion. Eugènie lui donna trois enfants:

    • IX - a Prosper Laurentie Najac, né le 4 juin 1882 à Mouzieys-Panens, mineur de fond aux mines de Carmaux, décédé sans alliance ni postérité le 28 avril 1961 à Carmaux. En ce qui le concerne, nous avons la trace du règlement de sa succession, dressée par Maître J.Picard, notaire à Carmaux; ceci à travers deux lettres datées des 6 décembre 1961 et 13 mars 1962 et adressées par l'avocat Carmausin à Jean Gil receveur des Postes à Granges-sur-Vologne dans les Vosges. Jean Gil était en effet héritier de Prosper Laurentie pour la sixième partie de l'héritage.

    • IX - b Léonie Valérie Najac, née le 28 septembre 1886 à Carmaux, qui épouse à son tour Ludovic Gil de la même commune le 23 septembre 1912.

    • IX - c Joseph Najac, né le 12 novembre 1893 à Carmaux, employé aux mines de Carmaux, pensionné de la guerre 1914-1918, époux de Maria Lacan, originaire de Carmaux.

    En 1899, Me ALBERT, successeur de Me FALIES, notaires à Cordes, reçoit une lettre datée du 12 mai:

    Administration
    des biens et affaires
    de la Maison d'Orléans
    Rue de Varenne n° 59

    PARIS, le 12 mai 1899

    Canaux d'Orléans
    et de Loing

    Dotation Najac

    Monsieur,

    La famille d'Orléans est nu propriétaire de l'action n°1193 des canaux d'Orléans et de Loing dont le revenu est de 571 Francs de rente sur l’État depuis le rachat des canaux, avait été temporairement affecté à la dotation d'un ancien militaire, nommé NAJAC Jean-Antoine.

    Cette dotation était transmissible à sa descendance de mâle en mâle par ordre de primogéniture, en outre, à défaut d'enfants mâles, elle pouvait passer aux filles des dotataires à la condition pour elles d'épouser avant l'âge de 30 ans un ancien militaire retraité pour cause de blessures ou d'infirmités contractés à la guerre.

    Jean-Antoine NAJAC est mort à Mouzieys (Tarn) le 16 avril 1851, laissant un fils Antoine Louis et cinq filles. Le fils recueillit donc la dotation mais il mourut à son tour le 11 janvier 1872 laissant trois fils et trois filles comme le constate une notoriété du 20 septembre 1873 de Mr. le Juge de Paix de Cordes (Tarn).

    L'aîné de ses fils, Jean Antoine NAJAC, fut investi de la dotation. Or il paraît qu'il est décédé à Rochefort, où il exerçait la profession de Charretier, le 8 décembre 1882 à l'hospice St. Charles. Il avait habité rue Lafayette n° 51, dans cette même ville de Rochefort (Charente-Inférieure). Le trésor public, dépositaire du capital et chargé du service des arrérages depuis la loi de rachat des canaux, avait négligé de nous informer de ce décès jusqu'à ces derniers temps.

    Or nous sommes avertis par l'Administration des Domaines que depuis cette époque (1882), la dotation n'a pas été réclamée.

    La question se pose donc de savoir s'il existe encore des ayants droits ou non: Dans le premier cas, il serait équitable de les aviser; dans le second cas nous aurions à vous demander quelques actes pour établir que la dotation se trouve éteinte et réclame sa remise du trésor à la famille d'Orléans. Si Jean Antoine, décédé en 1882, a laissé des enfants; fils ou filles, c'est à eux que le droit passerait de préférence. S'il est mort sans postérité, la dotation reviendrait à l'un de ses frères; Léon ou François Justin ou à leur descendance. Enfin, à défaut, à l'une des filles du premier ou du second titulaire si elle s'était mariée dans les conditions voulues. C'est en votre étude, Monsieur, qu'à été dressé déjà, le 10 mai 1851, un acte relatif à cette affaire.

    J'espère donc que la famille ne vous est pas inconnu d'autant plus que la plupart de ses membre semblent avoir habité le pays, soit Cordes, soit Mouzieys-Panens, soit Labarthe-Bleys, où sont nés Léon et François Justin. Quelques uns doivent s'y trouver encore et pourront sans doute vous fournir quelques renseignements préalables.

    Inutile d'ajouter que nous sommes prêts à vous indemniser de vos démarches.

    Veuillez agréer, Monsieur, l'assurance de ma considération distinguée.

    DE BELLERUE

    Seconde lettre envoyée à Me ALBERT, notaire à la résidence de Cordes, par le même expéditeur le 8 août 1899.

    Monsieur,

    En réponse à votre lettre du 4 courant, j'ai l'honneur de vous adresser une copie de la décision ministérielle du 4 décembre 1873, qui a prononcé l'investiture de Jean Antoine NAJAC, cinquième titulaire de la dotation.

    Cette copie, prise au Ministère de Justice n'a valeur que comme renseignement. Si vous désiriez avoir une copie dûment certifiée conforme, il faudrait je pense, en faire la demande au Directeur général des Domaines en lui indiquant pourquoi vous en avez besoin. Mais cette pièce ne doit pas être nécessaire pour arriver au but que vous poursuivez. Il suffira dans la demande d'investiture du nouveau candidat de mentionner que le teste original est entre les mains de l'Administration des Finances.

    Quand aux décrets des 3 et 31 décembre 1809, je n'en ai que la date et j'ignore où l'on pourrait s'en procurer le texte, si ce n'est à l'Administration des Domaines, peut-être. Mais, je ne vois pas, que vous en ayez besoin dans le cas présent.

    Ce qu'il faut produire, c'est un acte de notoriété ou intitulé d'inventaire établissant que Jean Antoine, dernier titulaire est mort sans postérité habile à recueillir la dotation; puis, les actes de l'État-civil prouvant que Léon NAJAC si c'est lui qui est bien l'aîné des enfants mâles d'Antoine Louis, 2ème titulaire après Jean Antoine.

    Veuillez agréer, Monsieur, l'assurance de ma considération très distinguée.

    DE BELLERUE

    PS: Si le dernier titulaire a laissé une fille unique, comme cela semble résulter de votre lettre, elle a droit à la dotation jusqu'à l'âge de 30 ans, si elle est célibataire; et jusqu'à son mariage, si elle s'est mariée, les arrérages lui appartiennent. (Voir le décret du 3 janvier 1812)

    Dans le même dossier fut retrouvé un acte de naissance dressé par la Caisse des dépôts et consignations datant du 13 juin 1905 et concernant NAJAC Philippe François.
    Le 5 septembre 1925 Maître Malphettes, notaire à Albi, dresse un acte de notoriété pour Léon Najac.
    Lettre du 14 novembre 1925, rapport à un dossier préparé et prêt à être envoyé à Monsieur le Ministre des Finances et qui est envoyée à Philippe François NAJAC demeurant à Combecroze commune de Cagnac afin d'être contresigné par ce dernier. Ce rapport fut dressé par Paul Dupuy, avocat demeurant 5 rue de l’hôtel de ville à Albi.
    Décision de Monsieur le Ministre des Finances en date du 20 mars 1926, en faveur de NAJAC Philippe François.
    Le 11 mai 1927, Louis Berthou, Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, signe l'arrêté sous référence 4.220. x 26 concernant la dotation recueillie par Philippe François Najac, sous ces termes:

    Ministre de la Justice
    13 place Vendôme
    (1er arrdt)
    Service des
    Naturalisations
    Bureau du Sceau
    N° 4.220 X 26

    ARRÊTÉ

    Nous Garde des Sceaux, Ministre de la Justice
    Vu la requête présentée par M. NAJAC Philippe François, né à Virac (Tarn), le 23 octobre 1875 en vue d'obtenir son inscription sur les registres du sceau de France comme ayant succédé à la dotation anciennement affectée sur l'action 1193 des Canaux d'Orléans et de Loing, dont son père M. NAJAC Léon est décédé titulaire;
    Vu l'arrêté du Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, en date du 8 mai 1900 qui a investi le sieur NAJAC Léon de ladite dotation;
    Vu l'acte de décès de ce dotataire, en date à Livers-Cazelles (Tarn) du 5 juillet 1920;
    Vu l'acte de notoriété dressé le 5 septembre 1925 par Me Malphettes, notaire à Albi, constatant que le défunt, ancien titulaire de la dotation, n'a pas laissé d'autres héritiers que ses deux enfants;
    1° NAJAC Léonie, née à Livers-Cazelles (Tarn) le 24 mai 1873, épouse de M. Albert PRADELLE demeurant à Cazelles
    2° NAJAC Philippe François, le requérant, né à Virac (Tarn), le 23 octobre 1875.
    Vu l'article 14 du décret du 4 mai 1809;
    Vu les articles 4, 5, 6 du décret du 14 octobre 1811;
    Vu la loi du 20 mai 1863 et le décret du 12 mars 1864 sur le rachat des canaux d'Orléans et du Loing;
    Vu la décision de M. le Ministre des Finances, en date du 20 mars 1926 qui a reconnu le requérant habile à recueillir la dotation dont s'agit;
    Vu l'avis émis par le Conseil d'Administration du Ministère de la Justice, dans sa séance du 9 mai 1927, sur le rapport du 9 mai 1927, sur le rapport du Conseiller d'État, Directeur des Affaires civiles et du Sceau;
    Sur la proposition du Directeur précité remplissant les fonctions de Commissaire au Sceau de France;

    AVONS ARRÊTÉ et ARRÊTONS:

    M. NAJAC Philippe François, né à Virac (Tarn) le 23 octobre 1875, sera inscrit sur les registres du Sceau de France comme ayant succédé à la dotation de 571 francs 42 de rente provenant de l'action 1193 des canaux d'Orléans et du Loing dont M. NAJAC Léon son père, est décédé titulaire.
    A la charge par l'impétrant d'acquitter par voie de retenue:
    1° Le cinquième d'une année de revenu de ladite dotation pour la mutation qui a lieu en sa faveur;
    2° La somme de 8 frs 34 pour frais d'expédition du présent arrêté dont ampliation lui sera délivrée pour lui tenir lieu de brevet d'investiture.

    Fait à Paris, le 11 mai 1927.
    signé Louis Berthou

    Pour ampliation:
    Le Conseiller d'État,
    Directeur des Affaires Civiles et du Sceau:

    En conclusion à cette affaire de dotation, on peut noter que bizarrement la dotation s'élevant à 571 Francs 42 de rente en 1873 n'a jamais été réactualisée. En 1927, elle est toujours de 571 Francs 42. Or, si cette somme, en 1873 correspondrait actuellement à 2.500 €, en 1927, elle ne fait plus que 1800 Frs, donc dans cette affaire, la famille NAJAC a proprement été lésée par le Ministre des Finances, qui n'a tenu aucun compte de l'érosion monétaire.

    Joseph marié avec Lacan Maria, née le 22 avril 1895 à Carmaux. Ils eurent trois enfants:

    • X - a Marthe Najac, née le 3 décembre 1922 à Carmaux qui épouse Georges Antoine né le 21 octobre 1918.

    • X - b André Najac, né le 11 juillet 1923 à Carmaux, épouse Georgette Magnabal. Le couple aura trois enfants dont deux filles.

      • XI - a Colette Najac née le 8 décembre 1945 épouse de Sudre Michel.

      • XI - b Monique Najac née le 25 novembre 1951.

      • XI - c Jean-Paul Najac né le 6 septembre 1955.

    • X - c René Najac, né en 1925 et décédé en bas âge en 1929.

    Une seconde branche, qui descend elle d’Adam Najac, laboureur à Alairac, peut-être né à Milhars. Nous n’avons pu rattacher cette seconde branche à celle de Jean le messager de Milhars, mais un jour ou l’autre, un acte nous en dira peut-être un peu plus long. Beaucoup reste à faire.

    Archives

    Voir à la suite de la famille Gardes.


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    Origine du nom

    GARDES , Lagarde "Qui monte la garde", gardien; Lagarde représente également aussi un nom de lieu très répandu, à l'origine: poste de garde.

    Monographie familiale

    On trouve le berceau de la famille Gardes à Vindrac-Alayrac (Vindrac: nom d’homme gaulois Vindaros de Vindos et suffixe -acum et Alayrac: Alairacum - Ayleracum du nom d’homme Alarius et suffixe -acum), canton de Cordes dans le Tarn, village situé à cinq kilomètres au sud-est de Mouzieys-Panens et à l’ouest de Cordes, en remontant la vallée du Cérou.

    • I - Louis, décédé le 23 février 1847 à Vindrac époux de Boubinous Jeanne Marie.

    • II - Pierre Gardes est né le 6 janvier 1820 à Vindrac-Alayrac. Pierre cultive les terres familiales laissé par son père, et épouse à 34 ans - le 8 février 1854 à Mouzieys - Rose Hébrard, née au même village le 27 septembre 1829, âgée de 24 ans. Fille de Jean-Louis, 49 ans et de Rose Arnal, 50 ans, demeurant tous deux à Mouzieys où ils sont cultivateurs. Pierre quitte son village natal et sa mère qui vit encore, pour rejoindre son épouse et s’installer sur une partie des terres de la famille Hébard. Jean-Louis et Rose n’ont eu que des filles. Par conséquent, les terres reviendront aux filles et seront travaillées par les beaux-fils. Les jeunes époux s’installeront au printemps 1854 à Mouzieys, dans la maison des parents comme souvent à cette époque. De leur union naquirent six enfants:

    • III - a Eugénie Carissime, née à Mouzieys le 16 février 1857, épouse de NAJAC François Justin, originaire de La Treyne, hameau de Bleys où il naquit le 8 septembre 1851. Elle décédera le 9 août 1946 à Carmaux.

    • III - b Pierre Jules, né le 22 janvier 1859 à Mouzieys. Premier garçon de la famille qui malheureusement meurt en bas âge, le 10 juillet 1862.

    • III - c Eulalie Rose Virginie, décède elle aussi en bas âge le 3 août 1862 à Mouzieys.

    • III - d Rosalie, née le 24 juin 1865 à Mouzieys, sera couturière et modéliste pour la bourgeoisie locale. Elle meurt le 28 février 1951 dans son village natal, âgée de 85 ans et sans avoir pris alliance, ni postérité.

    • III - e Germaine, née le 23 juillet 1867 à Mouzieys, restera elle aussi célibataire comme sa soeur aînée, et s’occupera de la ferme et des terres familiales jusqu’à sa mort.

    • III - f Elie Eugène, né le 24 décembre 1873 à Mouzieys. Le destin s'acharne sur la famille Gardes qui perd à nouveau un fils. Elie Eugène qui porte le prénom de son oncle Malfettes est emporté le 13 août 1874. Avec lui s'éteint la descendance mâle et donc le patronyme des Gardes. La famille disparaîtra définitivement avec Germaine.

    Nous savons que Hébrard Jean-Louis et Rose Arnal son épouse eurent trois filles.

    • Hébard Rose qui épousa donc Pierre Gardes (Voir plus haut).

    • Hébrard Mariette sa sœur puînée épouse son cousin germain Pierre, fils d’autre Pierre le frère de Jean-Louis, maire de Mouzieys lors de leur épousailles en 1862. Pierre et veuf d’un premier mariage, il est alors âgé de 69 ans. Mariette, née le 1er octobre 1839 est de 46 ans sa cadette. Il s’agit sans doute d’un mariage d’accommodement

    • Hébrard Marie Virginie, la troisième et dernière, épousa Antoine Malfettes, fils d’autre Antoine, né l’année de la Révolution Française à Lexos, petit village des bords de l’Aveyron non loin de St-Antonin-Noble-Val. Son fils épousa Marie Virginie le 26 février 1862 à Mouzieys. Ils prirent possession au printemps 1862 des terres de Lacaux, écart rattaché à Mouzieys. Ils eurent quatre enfants dont une fille Virginie Eulalie. Leur fils aîné Elie sera domestique agricole à St-André-de-Najac dans l’Aveyron. Il épouse Orancie Roumagnac, native de ce village. Leur fils Aimé, né le 24 septembre 1913 à Mouzieys, se trouve à l’origine de la branche aînée.

    Il s’agissait d’effectuer non seulement la remontée dans le temps des différentes familles mais également d’effectuer le recollement des arbres généalogiques au niveau du cousinage des familles Gil-Malfettes-Najac-Hébrard & Gardes.



    Archives

    Dans un premier temps, nous avons effectué les recherches en série E des archives de la mairie de Mouzieys-Panens, puis dans un second temps aux Archives du département du Tarn à Albi.
    2 E 165/1 1614-1746 paroisse de Saint-Pierre ès Liens de Milhars.
    2 E 165/2 1747-1791 paroisse de Saint-Pierre ès Liens de Milhars.
    2 E 154/1 1698-1792 paroisse de Saint-Médard de Marnaves.
    GG 1 1601-1638 paroisse de Saint-Pierre ès Liens de Milhars.
    GG 2 1639-1668 paroisse de Saint-Pierre ès Liens de Milhars.
    2 E 148/1 1637-1792 paroisse de Saint-Denis de Loubers.
    2 E 45/1 1670-1743 paroisse de Saint-Antoine de Corrompis et Sainte Luce de Lacapelle son annexe.
    2 E 45/2 1744-1791 paroisse de Saint-Antoine de Corrompis.
    GG 1 1740-1792 paroisse de Saint-Martin de Vindrac.
    GG 2 1615-1670 BM paroisse Saint-Genest d’Alayrac.
    GG 1 1674-1745 paroisse de Saint Michel de Mouzieys.
    GG 2 1745-1792 idem.
    2 E 191/1 1609-1792 idem.
    GG 3 1692-1693 paroisse de Saint Pierre de Panens.
    2 E 191/2 1620-1792 idem.

    Nous avons procédé ensuite à un échange de courrier avec Me Félix Lopez, notaire à la résidence de Cordes, chef-lieu de canton de Mouzieys-Panens, ainsi qu'avec les services administratifs du Tribunal d'Instance de Gaillac dont dépend Mouzieys et enfin avec la Direction Départementale des archives du Tarn à Albi. En 1996, nous retournions en mairie de Mouzieys-Panens afin de continuer les recherches d’État civil sur les familles Najac~Gardes~Hébard & Malfettes. Nous apprenions à l’occasion que les premiers registres de catholicité de la paroisse de Mouzieys remonte à 1609 - Ils ont été déposés aux Archives Départementales d’Albi ceci pour la période 1609-1792.

    Remerciements chaleureux à Jean-Michel Lagny
    de l’entraide généalogique du Tarn, sans qui, nous n’aurions pu établir
    une ascendance aussi complète des différents rameaux de la famille Najac dans le marquisat de Milhars.

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